La première édition : les quatre fondateurs

  • Frédéric-Samuel Ostervald , 1713-1795

Fils de pasteur, issu d’une des plus anciennes et illustres familles du pays. Elu au Grand Conseil de la ville de Neuchâtel en 1746 puis au Petit Conseil en 1751, il entre aux Quatre-Ministraux en 1757 comme maître-bourgeois. Il est promu banneret en 1762. Brillant orateur il est surnommé « Bouche d’or ». Il conçoit un manuel scolaire à grand succès Cours élémentaire de géographie ancienne et moderne et de sphère (1757) qu’il utilise dans sa propre pension. Ce « fin lettré » prend une part active à la vie intellectuelle de Neuchâtel, il est bibliothécaire de la Société pour la lecture des livres d’amusement, première société de lecture du pays.

  • Jean-Elie Bertrand : 1737-1779

Né à Neuchâtel en 1737, il est originaire du Dauphiné. Sa manière d’enseigner et son « élégance dans la latinité et dans la langue française lui valent d’être nommé recteur du Collège en 1757. Le 15 octobre 1760, la ville lui accorde le statut de bourgeois interne. Consacré au saint ministère le 3 août 1763, il exerce des fonctions pastorales. En 1770, il épouse Marie-Anne-Elisabeth, fille d’Ostervald.

  • Samuel Fauche : 1732-1803

Fils et petit-fils de forestiers, il appartient à une vieille famille bourgeoise de Neuchâtel. Né le 15 novembre 1732, il se montre plus tard assez bon élève. En 1746, il entre en apprentissage chez le libraire Mussi à Morat, puis travaille comme compagnon relieur chez François Grassetlibraire, à Lausanne. Vers 1753, il ouvre une librairie à Neuchâtel. En 1765, il sert de prête-nom à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.

Extrait de L’Edition neuchâteloise au siècle des Lumières : la Société typographique de Neuchâtel (1769-1789)

  • Jonas-Pierre Berthoud

On ignore le rôle joué par Berthoud qui quitte la Société en 1770.