L’analyse des ventes sur trente années (1740-1771) permet de dresser une typologie des ventes des Duplain et même si leur organisation est généralement connue, nous apportons des détails et des précisions.
Les ventes prennent plusieurs formes. C’est tout d’abord l’occasion de vendre des cabinets particuliers en une seule fois, vente souvent consécutive à un décès, ce qui donne la certitude à l’acheteur qu’elle n’est pas organisée par le libraire pour écouler son stock de livres. D’autres, au contraire en regroupent plusieurs 969 , « Ce n’est point ici une Bibliothèque formée par les soins d’un seul homme, plusieurs personnes ont concourues à l’enrichir » 970 . Ces ventes groupées sont justifiées par les Duplain par les frais occasionnés pour leur organisation, « Les frais indispensables d’une Vente au plus Offrant &dernier Enchérisseur, nous mettent souvent dans la nécessité de réunir différens Cabinets, dont nous ne formons qu’un seul & même Catalogue » 971 . D’autres, mêlent un cabinet particulier avec des ouvrages mis en vente par les Duplain :
‘Ce n’est point ici le Catalogue d’une seule Bibliothèque que nous présentons aux Gens de lettres ; mais un choix de Livres, fait dans différens Cabinets que nous avons acquis. Nous ne craignons même point de dire que pour rendre les Divisions de ce Catalogue plus complettes, nous y avons ajoûté beaucoup de Livres neufs de nôtre propre fonds 972 . ’Comme nous l’avons vu, le nom du possesseur de la bibliothèque n’est pas toujours dévoilé, cependant, il y a peu de catalogues anonymes mais plusieurs sont cryptonymes dont le nom est parfois dévoilé par une note manuscrite. Les Duplain donnent une explication rationnelle à ce manque de visibilité :
‘Le public exigeroit peut-être de Nous, de lui dévoiler le nom des Personnes qui ont pris le soin de recueïllir cette Bibliothèque ; mais ayant été condamné au silence, Nous nous contenterons d’assurer que cette Collection a été faite par une maison qui produit depuis longtemps d’illustres Magistrats 973 . Des motifs essentiels pour les interessés à la vente de ces livres, nous obligent de taire les noms des personnes qui les avoient d’en lire le Catalogue avec attention, parce que nous sommes assurés que chacun y trouvera de quoi se satisfaire 974 .’La préparation de la vente passe par l’impression du catalogue souvent rédigé dans la précipitation lorsqu’elle est consécutive à un décès :
‘Il est difficile de concilier… la célérité que demandent naturellement les intérests des familles avec la lenteur indispensable qu’entraînent… les recherches bibliographiques 975 . ’ ‘La Précipitation avec laquelle nous avons été forcés de travailler au Catalogue que nous présentons au public, ne nous a pas permis d’y apporter autant d’exactitude dans l’arrangement que ce Cabinet de livres sembloit l’éxiger de nous. Nous demandons donc un peu d’indulgence pour les fautes qui pourront s’être glissées soit dans ce même arrangement, ou pendant le cours de l’Impression 976 . ’ ‘La précipitation avec laquelle ce catalogue a été fait, n’a pas permis de donner à son arrangement toute l’attention nécessaire ; nous ne doutons pas qu’il ne s’y soit glissé quelques fautes, sur-tous dans les Titres qui ont été levés par différentes personnes ; nous espérons cependant qu’elles ne seront pas essentielles, & qu’un Lecteur judicieux y supléera facilement 977 .’Lorsque la vente est importante, le libraire prend plus de temps, Françoise Bléchet a observé qu’il y a un délai d’un an entre la date d’impression du catalogue et celles des ventes La Coste ou le Normant 978 . Qui rédige ces catalogues ? Ils semblerait que la plupart aient été arrangés par Benoît Duplain, avec cependant des exceptions comme celle de 1762, « Un homme de Lettres de cette Ville ayant bien voulu prendre le soin de rédiger le Catalogue de ce Cabinet, nous nous sommes chargés de le distribuer, & de faire la vente de tous les Effets qu’il contient » 979 . Le catalogue de 1771 l’a été par Pierre-Jacques 980 . L’abbé Duret note que M. Flachon, vicaire de Saint-Georges, est le rédacteur du catalogue de la bibliothèque de M. Desfours 981 . Sur l’ensemble des catalogues, six sont rédigés en latin 982 , cette pratique tombe peu à peu en désuétude, pour finalement être abandonnée définitivement par Pierre-Jacques en 1771, qui écrit :
‘J’ai écrit en François, parce que je suis François, parce que je dois vendre à des François, parce que la Langue Françoise est devenue universelle, & le sera toujours, les ouvrages des Racine, des Montesquieu, des Buffon, &c. en sont d’assurés garants 983 .’Il s’agit de recueils d’ouvrages allant de vingt pages Vente des livres de feu M. de Rouvière 984 à deux cent quatre vingt-quatorze pages Catalogus librorum non vulgarium… 985 tous au format in-8,comprenant une première de couverture qui indique le nom du vendeur, celui des frères Duplain, auxquels s’ajoutent des frontispices différents en fonction des catalogues. L’on trouve ensuite un ordre journalier des ventes. La liste des ouvrages vendus constitue le corpus du catalogue. Certains catalogues possèdent un sommaire de l’ouvrage, voire une liste alphabétique des auteurs comme le Catalogue des livres de feu M. Basset 986 qui comporte une table des auteurs manuscrite en fin d’ouvrage :
‘L’organisation de la liste des ouvrages est la pièce maîtresse du catalogue car Le classement, quel qu’il soit, est indispensable au bibliophile, car la classification devient la base indispensable de nos activités, dès l’instant où nous avons à faire à de grands ensembles d’objets ou de documents dans quelque domaine que ce soit 987 . ’En matière de classement en bibliothéconomie nous ne sommes pas dans la logique du capitaine Nemo qui déclare au cours d’un entretien avec M. Aronnax :
‘Le monde a fini pour moi le jour où mon Nautilus s’est plongé pour la première fois sous les eaux. Ce jour-là, j’ai acheté mes derniers volumes, mes dernières brochures, mes derniers journaux et depuis lors je veux croire que l’humanité n’a plus pensé ni écrit. M. Aronnax poursuit Détail curieux, tous ces livres étaient indistinctement classés, en quelque langue qu’ils fussent écrits et ce mélange prouvait que le capitaine du Nautilus devait lire couramment les volumes que sa main prenait au hasard. Parmi ces ouvrages, je remarquai les chefs-d’œuvre des maîtres anciens et modernes, c’est-à-dire tout ce que l’humanité a produit de plus beau dans l’histoire, la poésie, le roman et la science, depuis Homère jusqu’à Victor Hugo, depuis Xénophon jusqu’à Michelet, depuis Rabelais jusqu’à Mme Sand… 988 ’Les Duplain, quel que soit le système de classification adopté, ont toujours eu le souci de la cohérence. L’ordre qui a été retenu dans les premiers catalogues est le classement de Gabriel Martin , libraire à Paris « qui [leur] a toujours paru le plus clair et le plus méthodique ». Il s’agit du classement méthodique en cinq classes : Théologie, Jurisprudence, Sciences, belles-lettres, Histoire et Géographie. Ce classement est dérivé de celui de Gabriel Naudé que dans son célèbre Advis pour dresser une bibliothèque, paru en 1627, décrit les objectifs de la classification :
‘Le septiesme poinct qui semble absolument devoir estre traicté apres les precedens, est celuy de l’ordre & de la disposition que doivent garder les livres dans une Bibliotheque : car il n’a point de doute que sans icelle toute nostre recherche seroit vaine & nostre labeur sans fruict, puis que les livres ne sont mis & réservez en cet endroit que pour en tirer service aux occasions qui se presentent. Ce que toutesfois il est impossible de faire s’ils ne sont rangez & disposez suivant leurs diverses matieres, ou en telles autre façon qu’on les puisse trouver facilement & à point nommé. Le dis davantage, que sans cet ordre & disposition tel amas de livres que ce peust estre, fust-il de cinquante mille volumes, ne meriteroit pas le nom de Bibliotheque, non plus qu’une assemblee de trente mille hommes le nom d’armee, s’ils n’estoient rangez en divers quartiers sous la conduite de leurs Chefs & Capitaines… C’est pourquoy ne faisant autre estime d’un ordre qui ne peut estre suivi que d’un Autheur qui ne veut estre entendu ie croy que le meilleur est tousiours celuy qui est le plus facile, le moins intrigué, le plus naturel, usité, & qui suit les Facultez de Theologie, Medecine, Jurisprudence, Histoire, Philosophie, Mathematiques, Humanitez, & autres, lesquelles il faut subdiviser chacune en particulier, suivant leurs diverses parties, qui doivent estre pour cet effect mediocrement cognuës par celuy qui a la charge de la Bibliothèque… 989 ’D’autres méthodes existent pour mettre en vente les ouvrages : l’ordre de la bibliothèque qui peut être classée par format ; l’inventaire après décès correspondant à la prisée contenue dans la minute du notaire ; l’ordre alphabétique d’auteurs ; l’ordre des tablettes, c’est-à-dire le classement topographique de la bibliothèque. La classification des libraires de Paris est utilisée pour la majorité des catalogues Duplain ce système permet la réalisation de catalogues complets et excellents et, en même temps, d’un maniement aisé pour les amateurs de ventes 990 . Quelques exceptions cependant. Deux catalogues sont classés par format, in-quarto, in-folio, in-octavo, in-douze, in-vingt-quatre. « Le temps n’a pas permis de procéder à l’arrangement du Catalogue, ainsi nous le donnons tel qu’il a été fait par forme d’Inventaire » 991 ; « Ce n’est point ici un Catalogue que nous donnons au Public ; le peu de tems qui nous a été accordé pour le faire, n’a pu nous permettre d’y apporter l’arrangement convenable à ces sortes d’Ouvrages. C’est un Inventaire un peu détaillé des Livres recueillis par une Famille… » 992 . Cinq sont classés par séances, 993 « La Collection des Livres de feu M. le Chamarier de St. Paul n’étoit point assez considérable pour exiger un Catalogue par ordre de matiere. Ce n’est donc qu’un Inventaire indiquant l’ordre de la vente de chaque jour » 994 . Celui de 1765 995 est organisé par ordre alphabétique d’auteurs et enfin celui de 1769 996 par lots (treize lots). Ces lots sont des paquets de livres soit fort lus, soit inutiles, soit interdits. Françoise Bléchet dans son étude constate que la province accuse un retard notable sur la capitale en matière de ventes ; elle observe une persistance du latin, la multiplicité et l’imprécision des subdivisions et des descriptions, une présentation sous forme de colonnes, vestige du dix-septième siècle. Comme nous l’avons vu cette description ne correspond pas aux méthodes employées par les Duplain qui dès 1741 ont mis un point un catalogue professionnel :
‘Les dates et les horaires des ventes sont indiqués précisément sur les Catalogues et les Affiches. « Le quatrième jour de Décembre de la présente année 1741 & jours suivans » 997 . A partir de 1753, un ordre journalier des ventes est inclus au catalogue 998 . Il permet aux acheteurs de visionner jour par jour quels articles seront vendus afin qu’ils se rendent à la vente pour les articles qui les intéressent « en sorte que chacun verra d’un coup d’œil quel jour se vendront les articles qu’il veut acquérir »’ ‘LUNDI 12 MARSLes éventuels événements importants qui pourraient empêcher la vente sont signalés dans le Catalogue, comme la venue du Roi à Lyon :
‘Nous apprenons en ce moment que Notre Auguste Monarque LOUIS XV. a décidé de se rendre à Lyon sur la fin du mois d’Avril, ou les premiers jours du mois de Mai [1759]: En ce cas nous remettrons l’ouverture de la vente de ce Cabinet de Livres au premier lundi qui suivra immédiatement le départ de SA MAJESTE, & nous l’indiquerons par une affiche particulière, sans néanmoins changer en aucune façon l’ordre journalier que nous avons établi, que si au contraire ce voyage n’avoit pas lieu, ou étoit plus prochain ou plus reculé, la vente commencera comme nous l’avons dit ci dessus le lundi 3O avril de la présente année » 1000 . ’ou bien par affichage « S’il arrivait quelques changemens, que nous ne pouvons prévoir, pour le lieu & le jour fixés de cette vente, nous en avertirons par une affiche, comme à l’ordinaire » 1001 .
Les ventes ont lieu régulièrement dans les magasins de la famille Duplain qui sont en même temps leur logement, « Dans les sales où sont logés les frères Duplain 1002 , rue Mercière 1003 et plus précisément dans une salle d’une des trois maisons de Mrs. Les Chanoines Réguliers de Saint-Antoine, ruë Mercière, en entrant par la première allée après celle qui conduit à l’Eglise de ces Messieurs, au second étage » 1004 à partir de 1748. Ponctuellement, elles peuvent se tenir, soit au domicile des vendeurs ou de leurs héritiers, « Cette vente se fera dans la maison du Défunt, Place de Saint Pierre » 1005 , soit dans d’autres lieux loués pour l’occasion, comme la maison de la veuve Tournachon, Grande rue Mercière, vis-à-vis de l’Eglise de Saint-Antoine 1006 ou la maison appelée du Saint-Esprit, grande rue mercière, vis-à-vis l’enseigne de Saint-Thomas d’Aquin, au second étage 1007 . Ou bien une partie chez les Duplain et une autre chez le propriétaire « dans l’appartement de feu M. Basset, ainsi que les tablettes qui contenoient ses Livres, qui sont vernies & aisées à transporter » 1008 . Les livres sont exposés dans les magasins de la rue Mercière « C’est dans nos Magasins ruë Mercière… Que nous délivrerons les Livres que nous exposons en vente, on pourra même voir, en se faisant inscrire, la plus grande partie de ceux que nous proposons » 1009 . Au XVIIIe siècle à Lyon, il n’y a pas de lieu spécifique attribué aux ventes publiques.
L’annonce des ventes se fait par les Af fiches de Lyon 1010 et les Catalogues de ventes. Les catalogues sont distribués chez les frères Duplain et diffusés le plus souvent dans Lyon et les villes voisines :
‘Convaincus par notre propre expérience que la Ville de Lyon seule ne peut suffire pour débiter une partie de Livres aussi considérable, nous avons pris le parti de faire paroitre notre Catalogue plusieurs mois avant l’ouverture de la vente, afin d’avoir le tems nécessaire de le distribuer dans les Provinces voisines. Avec cette précaution nous osons nous flatter d’y réussir 1011 . Ce catalogue étant destiné autant pour les Villes voisines, que pour celle de Lyon 1012 . ’Lorsque le contenu de la bibliothèque à vendre est important aussi bien en nombre que du point de vue de la qualité des ouvrages, le catalogue est déposé chez les libraires des villes importantes :
‘Et pour donner une plus grande facilité aux Amateurs de Livres qui habitent la Capitale ou les autres Villes du royaume, on pourra aussi s’addresser à Paris chez ledit Gab. Martin, Ruë S. Jacques à l’Etoile, & chés les principaux Libraires de chaque Ville, qui distribueront ce Catalogue 1013 .’Les livres sont exposés avant la vente chez le libraire.
Les Duplain vendent leurs ouvrages au détail et à l’amiable dans trois catalogues en 1741, 1743 et 1745 1014 . Mais leur originalité est d’avoir introduit à Lyon la vente des livres à L’« enchère et en détail » en 1753, 1755, 1757, 1758, 1759, 1766, 1767 ; 1768 et 1769 1015 :
‘Nous nous flattons que l’on nous saura gré du soin que nous prenons d’introduire dans cette ville la méthode de vendre les bibliothèques à l’enchère & en détail. Si elle réussit, comme il est à présumer, la connoissance des Livres y prendra un nouvel accroissement, & l’on ne les regardera plus à l’avenir comme des effets de nulle valeur dans une hoirie. Nous avouons cependant avec franchise que nous ne faisons que suivre les traces de M. Gabriel Martin, qui l’a introduite dans Paris, avec un applaudissement général, & un succès avantageux pour toutes les familles 1016 . ’Cette méthode eut un franc succès auprès des acheteurs et fut adoptée par les Duplain au cours des ventes qui suivirent :
‘C’est ici la seconde Bibliothèque avec Catalogue, que nous nous proposons de vendre en détail au plus offrant & dernier enchérisseur. L’empressement que tout le monde a eut à se prêter en 1753 à un établissement aussi avantageux pour la Ville de Lyon que celui des ventes de cette espèce, nous est un garant prèsque assuré qu’il se soûtiendra, & que l’amour des livres en prendra un nouvel accroissement dès qu’ils ne seront plus regardés dans une hoirie comme une effet de nulle valeur 1017 . ’Qui conduit la vente ? Le manuscrit du catalogue est approuvé par le syndic avant son impression afin d’éviter la vente de livres interdits, commerce florissant à Lyon. Les huissiers-priseurs sont à l’origine d’une crise de la librairie en 1737. Ils font remarquer l’inefficacité de la visite obligatoire fasse à des libraires prêts à tout pour faire paraître des livres prohibés. Ces livres étant soustraits, glissés dans un paquet ou portés en lieu sûr, dans une autre boutique d’une autre profession. Les huissiers n’accordent pas la moindre confiance aux libraires pour entamer la lutte contres les livres interdits car « charger les libraires de purger l’Etat des livres défendus » serait les « condamner à réparer le mal qu’ils ont fait 1018 ». A Paris le succès de ce type de vente a écarté peu à peu les huissiers de la fonction de priser les livres 1019 . Une seule vente des Duplain mentionne la présence de l’huissier, il s’agit de celle de 1755 1020 . L’une des principales revendications des huissiers-priseurs contre les libraires était les disproportions entre la prise des livres jugée raisonnable, et le prix de vente au détail, qui était souvent supérieur de huit à dix fois à ce premier prix. L’estimation de la bibliothèque du marquis de La Vieuville était de trois mille six cent quatre livres, et la vente au détail s’éleva à près de quarante mille livres. L’abbé Duret indique que les ventes se font juridiquement par huissier, assisté d’un scribe, d’un crieur et autres officiers qui sont quelques fois au nombre de quatre 1021 . L’huissier priseur est mentionné en 1783 par Duret pour la vente Mathon 1022 . Les meilleures places des salles des ventes sont réquisitionnées pour y poster des complices qui intimident le bourgeois et l’empêchent d’enchérir, ce qui provoque les achats irréfléchis et souvent inutiles des néophytes entraînés par l’atmosphère de folie qui règne dans les ventes dans ces moments-là 1023 .
‘Lorsque les ouvrages sont de peu de valeurs, ils sont vendus en paquets de livres dépareillés ou de peu de Valeur, qui ne meritoient pas place dans le Catalogue 1024 . Pour éviter l’ennui et les dépenses inutiles occasionnées par le détail d’un grand nombre de Livres dépareillés, ou d’une valeur médiocre, nous avons pris le parti de former 50 paquets qui seront exposés en vente deux à deux dans chaque séance sans aucune division 1025 .’ ‘Outre les Livres qui sont détaillés sur le Catalogue, j’ai jugé à propos de former un nombre considérable de paquets in-folio, in-4. & autres formats, qui auroient augmenté inutilement les frais de l’impression du Catalogue, & ceux d’une vente en détail. Je vendrai dans chaque séance trois ou quatre de ces paquets, sans examen & sans être déliés : l’on pourra cependant voir les titres sur le dos de chaque ouvrage. Ils sont d’ailleurs d’une médiocre valeur 1026 . ’ ‘On trouvera dans cet Inventaire des Livres en tous les genres. Mais, comme une Bibliothèque commencée depuis plus de cent cinquante années ne pouvoit manquer de contenir beaucoup d’articles d’une médiocre valeur, afin d’éviter un détail ennuyeux, nous avons pris le parti d’en former des paquets que nous vendrons chaque jour avec ceux que nous avons détaillés 1027 .’Au fil des ventes leur méthode s’affine, les frères Duplain demandent aux acquéreurs de précipiter un peu plus leurs enchères, parce que l’huissier priseur adjugera chaque article immédiatement après sa troisième publication 1028 . Les lyonnais peuvent réserver les ouvrages qui les intéressent en les inscrivant sur un registre avant l’ouverture de la vente 1029 .
‘Pour les étrangers, une procédure spéciale est mise en place pour répondre à leurs besoins. Pour la facilité des personnes qui ne se trouveront point en cette ville pendant le cours de la vente, nous offrons de recevoir les commissions de celles qui se feront connaître, à condition néanmoins qu’elles prendront la peine de nous envoyer bien distinctement les numéro & le titre des Livres, en nous marquant jusqu’à quel prix nous pourrons en poursuivre l’acquisition en leur faveur ; & après la clôture de la vente, nous leur ferons tenir par les voitures publiques ceux qui leur seront échus. Nous prendrons un & demi pour cent pour notre droit de commission 1030 . ’Les Duplain prennent un droit de commission de 1,5 % sur les ventes en 1741, 2 % en 1767 et 4 % en 1771.
‘Je me chargerai des commissions des Gens de Lettres & des Libraires étrangers, moyennant 4 pour 1OO de remise sur leur achat, qui me sera payé si-tôt la Vente faite, en me fixant les prix qu’ils voudront mettre aux articles dont ils souhaiteront faire acquisition , je les prie d’adresser exactement leurs lettres à PIERRE J. DUPLAIN aîné, Libraire, rue de la Monnoie 1031 . ’Duplain fait l’avance de l’argent aux étrangers qui lui indiquent un banquier ou une autre personne chez qui ils se feront payer 1032 .
Deux possibilités de paiement s’offrent à l’acheteur, soit il informe les Duplain de la somme jusqu’à laquelle ils doivent enchérir, soit il lui fait confiance et les laissent libres d’agir 1033 . Les comptes des Duplain devaient être rendus aux héritiers environ un mois après la vente 1034 .
Le coût de revient des ventes de bibliothèques n’est pas indiqué par les Duplain. L’abbé Duret, friand de ces détails financiers, donne quelques indications dans les Cahiers à partir de 1783, date à laquelle nous assistons à la reprise du marché par Los Rios. Nous apprenons que le coût de l’impression du catalogue de la bibliothèque de Charles-Joseph Mathon de la Cour (1738-1793) s’élève à quatre cents livres 1035 et mille livres celle d’Adamoli 1036 . Généralement les sommes réalisées lors des ventes de bibliothèques sont bien en deça de la valeur de celles-ci. En 1772, l’abbé Duret relate l’achat de la bibliothèque à Grenoble, de « l’évêque » par souscription, « elle a été enlevée à quarante cinq mille livres, alors qu’elle était estimée à quatre-vingt mille et qu’elle en avait coûté 200 000 » 1037 . Joseph-Sulpice Grabit vend en 1784 la bibliothèque de l’abbé Antoine de Lacroix-Laval, docteur en théologie de la maison de Navarre, chanoine baron et grand obéancier de Saint-Juste. Elle est estimé à neuf mille trois cent soixante et une livres quinze 1038 . En 1788, il déplore que la bibliothèque de l’abbé Antoine Courbon de Ternay (1730-1788), aumônier des Carmélites, ne se soit vendue que quarante-deux ou quarante-quatre mille livres 1039 . Les bibliothèques sont parfois rachetées par les libraires et la concurrence se fait rude en ce fin de siècle entre Los Rios et Jacquenod. Ce dernier remporte la bibliothèque de M. Desfours en 1784 pour trois mille livres, « il doit y gagner 1 500 livres » précise Duret 1040 . Los Rios estime la bibliothèque de Camille-Alix-Eléonore-Marie d’Albon de Galles, conservée au château d’Avauges à mille deux cent soixante deux livres douze le 20 juillet 1789 1041 . Il la vend en 1790 1042 . Il réalise les inventaires de la bibliothèque dépendant de la succession de Joseph Gorret le 31 janvier 1782 1043 ; de celle de Dominique Legras le 24 août 1780 1044 ; et de Claude d’Albon le 27 juillet 1789 1045 . Le catalogue est distribué parfois gratuitement ce qui n’est pas le cas des Duplain qui le vendent vingt-quatre sols en 1741 et trente-six sols en 1760. Le catalogue 1759 1046 est annoncé à vingt-quatre sols sur la couverture d’un exemplaire 1047 et trente-six sols sur un autre 1048 , ce catalogue comptait neuf cent une livres, il n’est pas très important, pourquoi y-a-t-il eu plusieurs éditions ? Une vacation du libraire est d’un écu par séance pour Los Rios lors de la vente de Mathon 1049 .
Le prix des articles est fixé à l’avance, parfois imprimé sur le catalogue lui même 1050 ou marqué sur chaque article 1051 , ou bien on le retrouve manuscrit par le propriétaire du catalogue. « Les prix seront marqués dans l’intérieur de chaque Livre, sur lesquels on ne fera aucune diminution » 1052 . Les Duplain ont pour règle de vente de n’accorder aucune ristourne sur les prix fixés car :
‘« toute personne équitable aura lieu d’être satisfait de leur modicité » 1053 . « La vente des livres neufs se fait à 20 % de réduction par rapport au prix boutique : & nous ne nous sommes déterminés à une perte si considérable, que parce que la Guerre, toujours contraire au commerce nous a procuré des facilités peu communes pour les acquérir » 1054 . « La bibliothèque de M. d’Attignat tombée, [c’est] M. de Bacot qui la gardera » 1055 .’ ‘Nous nous flatons que l’on aura lieu d’être satisfait de la modicité des prix que nous mettons à chaque article. Et s’il se trouvoit quelque personne qui voulût acquerir en entier cette Bibliotheque, Nous osons assurer que l’on trouvera auprès de Nous toutes les facilités requises pour une pareille acquisition 1056 .’Avis du libraire - Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747 ; Cabinet de livres choisis et bien conditionnés, 1748 ; Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755 ; Catalogue des livres de feu M. François Hugues Verchere de Reffie, Avocat au Parlement de Bourgogne, Juge de la ville et prieuré de Marcigny en Briennois. Et de Monsieur de ***, 1757 ; Catalogue des livres de feu Monsieur Cholier de Cibeins, Président en la Cour des Monnoies, etc, 1758 ; Catalogue d’une bibliothèque à vendre, 1761.
Avis du libraire - Catalogue d’une bibliothèque à vendre, 1761.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Monsieur Cholier de Cibeins, Président en la Cour des Monnoies, etc, 1758.
Avis du libraire - Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747.
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741.
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755.
Debure Guillaume-François, Bibliographie instructive ou Traité de la connoissance des livres rares et singuliers..., vol. VII, Paris, 1768, pp. 7 et 8
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755.
Avis du libraire - Catalogue d’une bibliothèque à vendre, 1761.
Bléchet Françoise, Op. Cit., p. 20
Avis du libraire - Catalogue des livres estampes, figures, bustes, etc. du cabinet de M. C*** , 1762.
Avis du libraire - Catalogue des livres de la bibliotheque de M. le Comte de F***. Dont la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur, commencera le 5 décembre prochain, 1771.
Cahiers de l’abbé Duret, 1784, feuille 10, (p. 246 de la transcription
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741 ; Catalogus librorum bibliothecae domini Joannis-Hieronuymi Pestalozzi, medici Lugdunensis celeberrimi, 1743 ; Catalogus librorum D.D. Gabrielis de Glatigny, Regi à consiliis in supremâ, monetarum, senescalli et praesidialis Curîa Lugdunensis privinciae,Regiarum causarum actoris, 1756 ; Catalogus librorum D. Andreae P., 1760 ; Catalogus librorum bibliothecae DD. De Meaux, in Dombarum provinciae curia praesidis, etc. etc…, 1764 ; Catalogus librorum non vulgarium, ex variis bibliothecis collectorum, tum quorumdam praesertim qui ex utriusque Bibliothecae Lugdunensis conjunctione dullices supersunt. Auctio publica fiet, 1768.
Avis du libraire - Catalogue des livres de la bibliotheque de M. le Comte de F***. Dont la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur, commencera le 5 décembre prochain, 1771.
Avis du libraire - Vente des livres de feu M. de Roviere, 1756.
Avis du libraire - Catalogus librorum non vulgarium, ex variis bibliothecis collectorum, tum quorumdam praesertim qui ex utriusque Bibliothecae Lugdunensis conjunctione dullices supersunt. Auctio publica fiet, 1768.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1753.
Dobrowolski, Zygmunt, Etude sur la construction des systèmes de classification, Editions scientifiques de Pologne, 1964, p. XIII.
Verne, Jules, Vingt mille lieues sous les mers, Garnier-Flammarion, 1977, pp. 132-133.
Naudé, Gabriel, Advis pour dresser une bibliothèque. Présenté à Monseigneur le Président de Mesme. Par G. Naudé P…, Paris, François Targa, 1627, pp. 97-98.
Bléchet Françoise, Op. Cit., p. 26
Avis du libraire - Vente des livres de feu M. de Roviere, 1756.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu M. François Hugues Verchere de Reffie, Avocat au Parlement de Bourgogne, Juge de la ville et prieuré de Marcigny en Briennois. Et de Monsieur de ***, 1757.
Avis du libraire - Catalogue des livres de M.C.P.********, 1763 ; Inventaire des livres de feu monsieur le chamarier de Saint Paul, selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite A Lyon…, 1766 ; Inventaire des livres, tableaux, estampes, etc. de feu Monsieur de Gauffecourt, selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite chez., 1766 ; Inventaire des livres, estampes, tableaux et autres effets de M. de M.***(Margnolas), selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite chez…, 1766 ; Cabinet de livres choisis à vendre, 1769.
Avis du libraire - Inventaire des livres de feu monsieur le chamarier de Saint Paul, selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite A Lyon…, 1766.
Avis du libraire - Catalogue de livres francois, latins, grecs, italiens, anglois, espagnols, &c., 1765.
Avis du libraire - Inventaire des livres doubles, produits par la réunion des deux bibliotheques publiques et autres, 1769.
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1752; Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc., 1752
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. du F***., 1759
Avis du libraire - Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741
Avis du libraire - Cabinet de livres choisis et bien conditionnés, 1748.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1753.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae domini Joannis-Hieronuymi Pestalozzi, medici Lugdunensis celeberrimi, 1743.
Avis du libraire - Catalogue du cabinet de livres de M.D.F***, 1745.
Avis du libraire - Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1753.
Avis du libraire - Cabinet de livres choisis et bien conditionnés, 1748.
Avis du libraire - Catalogus librorum D. Andreae P., 1760 ; Cabinet de livres de M.D.L.C. ancien avocat de Lyon, 1760 ; Catalogue d’une bibliothèque à vendre, 1761 ; Catalogue des livres estampes, figures, bustes, etc. du cabinet de M. C*** , 1762 ; Catalogus librorum bibliothecae DD. De Meaux, in Dombarum provinciae curia praesidis, etc. etc…, 1764 ; Inventaire des livres de feu monsieur le chamarier de Saint Paul, selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite A Lyon…, 1766 ; Inventaire des livres, estampes, tableaux et autres effets de M. de M.***(Magnolas), selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite chez…, 1766 ; Catalogue des livres doubles produits par la réunion de la Bibliotheque Publique de Lyon, avec celle du Grand College de la même Ville et autres, dont la vente sera faite en détail et au plus offrant, 1767 ; Catalogus librorum non vulgarium, ex variis bibliothecis collectorum, tum quorumdam praesertim qui ex utriusque Bibliothecae Lugdunensis conjunctione dullices supersunt. Auctio publica fiet, 1768 ; Cabinet d’un Particulier qui se retire à la campagne, 1770 ; Catalogue des livres de la bibliotheque de M. le Comte de F***. Dont la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur, commencera le 5 décembre prochain, 1771.
Avis du libraire - Catalogus librorum D. Andreae P., 1760.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae DD. De Meaux, in Dombarum provinciae curia praesidis, etc. etc…, 1764.
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741.
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741 ; Catalogus librorum bibliothecae domini Joannis-Hieronuymi Pestalozzi, medici Lugdunensis celeberrimi, 1743 ; Catalogue du cabinet de livres de M.D.F***, 1745.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1753 ; Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755 ; Catalogue des livres de feu M. François Hugues Verchere de Reffie, Avocat au Parlement de Bourgogne, Juge de la ville et prieuré de Marcigny en Briennois. Et de Monsieur de ***, 1757 ; Catalogue des livres de feu Monsieur Cholier de Cibeins, Président en la Cour des Monnoies, etc, 1758 ; Catalogue des livres de M. du F***, 1759 ; Inventaire des livres de feu monsieur le chamarier de Saint Paul, selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite A Lyon…, 1766 ; Inventaire des livres, estampes, tableaux et autres effets de M. de M.***(Magnolas), selon l’ordre journalier de la vente qui sera faite chez…, 1766 ; Catalogue des livres doubles produits par la réunion de la Bibliotheque Publique de Lyon, avec celle du Grand College de la même Ville et autres, dont la vente sera faite en détail et au plus offrant, 1767 ; Catalogus librorum non vulgarium, ex variis bibliothecis collectorum, tum quorumdam praesertim qui ex utriusque Bibliothecae Lugdunensis conjunctione dullices supersunt. Auctio publica fiet, 1768 ; Inventaire des livres doubles, produits par la réunion des deux bibliotheques publiques et autres, 1769.
Avis du libraire - Catalogus librorum D.D. Gabrielis de Glatigny, Regi à consiliis in supremâ, monetarum, senescalli et praesidialis Curîa Lugdunensis privinciae,Regiarum causarum actoris, 1756.
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755.
Bléchet Françoise, Op. Cit., p. 44
Bléchet Françoise, Op. Cit., p. 25
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755.
Cahiers de l’abbé Duret, 1765, folio 5/20, (p. 23 de la transcription)
Cahiers de l’abbé Duret, 1783, folio 227, (p. 178 de la transcription
Bléchet, Françoise, Op. Cit., p. 53
Avis du libraire - Catalogus librorum D.D. Gabrielis de Glatigny, Regi à consiliis in supremâ, monetarum, senescalli et praesidialis Curîa Lugdunensis privinciae,Regiarum causarum actoris, 1756.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Monsieur Cholier de Cibeins, Président en la Cour des Monnoies, etc, 1758.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae DD. De Meaux, in Dombarum provinciae curia praesidis, etc. etc…, 1764.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu M. François Hugues Verchere de Reffie, Avocat au Parlement de Bourgogne, Juge de la ville et prieuré de Marcigny en Briennois. Et de Monsieur de ***, 1757.
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. le P. de C**. Et de feu M. l’abbé de T***, 1755.
Avis du libraire - Catalogue du cabinet de livres de M.D.F***, 1745 ; Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747 ; Cabinet de livres choisis et bien conditionnés, 1748.
Avis du libraire - Catalogue des livres de feu Mr. Basset, Président en la Cour des Monnoyes, etc, 1753.
Avis du libraire - Catalogue des livres de la bibliotheque de M. le Comte de F***. Dont la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur, commencera le 5 décembre prochain, 1771.
Avis du libraire - Catalogue des livres doubles produits par la réunion de la Bibliotheque Publique de Lyon, avec celle du Grand College de la même Ville et autres, dont la vente sera faite en détail et au plus offrant, 1767.
Avis du libraire - Catalogus librorum non vulgarium, ex variis bibliothecis collectorum, tum quorumdam praesertim qui ex utriusque Bibliothecae Lugdunensis conjunctione dullices supersunt. Auctio publica fiet, 1768.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae DD. De Meaux, in Dombarum provinciae curia praesidis, etc. etc….
Cahiers de l’abbé Duret, 1783, feuille 227, (p. 178 de la transcription)
Ibid, 1783, feuille 227, (p. 178 de la transcription)
Ibid, 1772, feuille 18/4, (p. 3 de la transcription)
Catalogue des livres de feu M. l’abbé Lacroix, obéancier de Saint-Just. A Lyon, chez Joseph-Sulpice Grabit, libraire rue Mercière, M.D.CC.LXXXIV, in-8, 163 p. – In Poidebard, W., Baudrier, J. Galle, L., Armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Lyon, éditions René Georges, 1998, vol. 1, p. 323
Cahiers de l’abbé Duret, 1788, feuille 13, (p. 506 de la transcription)
Ibid, 1784, feuille 10, (p. 246 de la transcription)
Albon de Galles (né le 11/11/1724) : prince d’Yvetot par héritage de sa mère, marquis de Saint Forgeux, comte de Saint-Marcel-d’urfé et de Talaru, baron d’Avauges, vicomte de Varennes, seigneur d’Ancy. Il se marie le 21/8/1751 avec Anne-Marie-Jacqueline Ollivier. Il fut administrateur maison des Recluses à Lyon, membre de l’assemblée provinciale pour l’ordre de la noblesse en 1787. Il meurt le 12/2/1789. In Poidebard, W., Baudrier, J. Galle, L., Armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Lyon, éditions René Georges, 1998, vol. 1, pp. 9-10
Claude-François-Camille d’Albon, né à Lyon en 1753, mestre de camp de vavalerie, membre des Académies de Lyon, Nîmes, Dijon, Rome…, se marie le 29/4/1772 avec Angélique Charlote de Castellane. Il possède deux très belles bibliothèques, la première à l’hôtel d’Albon à Lyon, la seconde, plus considérable au château de Franconville vendue par Los Rios. In Poidebard, W., Baudrier, J. Galle, L., Armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Lyon, éditions René Georges, 1998, vol. 1, pp. 11-12
Succession Joseph Gorret, 31/1/1782 – ADR, BP 2280
Succession Dominique Legras, 24/8/1780 – ADR, BP2274
Succession Claude d’Albon, 27/7/1789 – ADR, BP 2304
Avis du libraire - Catalogue des livres de M. du F***., 1745
BML, 371 371 t. 10-3
BML, 371 379
Cahiers de l’abbé Duret, 1783, feuille 227, (p. 178 de la transcription)
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741 ; Catalogue du cabinet de livres de M.D.F***, 1745.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae domini Joannis-Hieronuymi Pestalozzi, medici Lugdunensis celeberrimi, 1743.
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741.
Avis du libraire - Catalogus librorum bibliothecae domini Joannis-Hieronuymi Pestalozzi, medici Lugdunensis celeberrimi, 1743.
Avis du libraire - Catalogue d’un cabinet de livres choisis, 1747 ; Cabinet de livres choisis et bien conditionnés, 1748
Cahiers de l’abbé Duret, 1784, feuille 10, (p. 246 de la transcription)
Avis du libraire - Bibliotheca S****** sive catalogus librorum bibliothecae illustrissimi viri D.P.D.S*** Digestus et descriptus à B. Duplain, Juniore, Bibliopola Lugdunensi, 1741.