Série BB3 – Service général : lettres reçues

Courrier adressé au ministre de la marine par tous ses autres correspondants.

Délibération du Comité de salut public du Département de Paris: 1° d’après une dénonciation du comité Révolutionnaire de la Section de l’Unité, qu’il se fait un transport du Journal intitulé : « Courrier universel ou l’Echo de Paris, des Départements et de l’Etranger », dans un porte-manteau qui sort du Palais à six heures du soir, qui passe par la barrière Saint-Denis et est porté à Ecouen, chez le nommé Pagnen, maître de poste, chargeant le citoyen Tisset, de le surveiller, de l’arrêter et de rendre compte de sa mission, 11/8/1793, Extrait du registre des délibérations du Comité de surveillance du département de Paris – BB3 81A, fol. 181

Délibération du Comité de Surveillance du Département de Paris à l’occasion de la dénonciation par le citoyen Tresset, fils, de Boulogne-sur-Mer, d’une feuille périodique, intitulée « le Courrier universel », partant tous les jours de chez le nommé Husson, maison Gibert, Palais ci-devant Marchand, et portée par un courrier extraordinaire jusqu’à Ecouen, et, successivement de poste en poste, jusqu’à Amiens, ladite feuille semblant indiquer aux ennemis extérieurs les endroits faibles par où ils attaqueraient avec le plus de succès, et jetant le découragement dans l’âme des républicains en leur grossissant le nombre des ennemis et mettant au courant de leur situation avantageuse, convoquant pour le lendemain, au lieu de ses séances, le citoyen Girardin, tenant le cabinet littéraire Jardin Egalité, pour fournir des renseignements à ce sujet, 5 Germinal an II, Extrait du registre des délibérations du Comité de surveillance du Département de Paris – BB3 81B, fol. 216 et 217

Lettre du Comité de Surveillance du Département de Paris au Comité de Salut public, appelant son attention sur l’auteur d’un journal intitulé « Courrier universel », répandu avec profusion dans les départements frontières, qui semble n’être rédigé que pour donner l’éveil aux ennemis sur les opérations militaires, leur découvrir leurs côtés faibles par où ils pourraient attaquer avec avantage et jeter l’épouvante dans l’âme des défenseurs de la liberté, ce journal avait déjà été dénoncé au Comité de salut public par la Société populaire de Boulogne-sur-Mer, qui avait envoyé en même temps trois numéros de ce journal, comme ce délit est tel que le moindre retard à poursuivre son auteur peut mettre la République en danger, ou du moins retarder le succès de la campagne prochaine, demandant que le Comité donne à celui du Département l’ordre de poursuivre cette affaire dont il sera rendu compte, 8 Floréal an II – BB3 81B, fol. 47

Une lettre conçue dans les mêmes termes adressée au Comité de salut public, où on l’avisait de la découverte de l’imprimerie du « Courrier universel » et du receveur des abonnements, Floréal an II – BB3 81B, fol. 48

Délibération du Comité de Surveillance du département de Paris : adressant au Comité de Sûreté générale copie d’une dénonciation par le citoyen Tresset, de Boulogne-sur-Mer, contre l’auteur du journal intitulé, le « Courrier universel » répandu dans les départements frontières et contenant des citations perfides, avec invitation au Comité de sûreté générale de lui expédier l’ordre d’en poursuivre l’auteur et ceux qui coopèrent à la circulation de ce journal, attendu que le Comité ne peut prendre lui-même aucune délibération, étant réduite à un trop petit nombre de membres, 8 floréal an II – BB3 81B, fol. 221

Délibération du Comité de Surveillance du Département de Paris : 1° déclarant avoir écrit au Comité de Salut Public pour lui notifier et transmettre une dénonciation contre l’auteur du Journal dit « Courrier universel », et lui rappeler que, vu le petit nombre de ses membres, il ne peut délibérer, en l’invitant à lui envoyer l’ordre de poursuivre cette affaire, 9 floréal an II – BB3 81B, fol. 222

Arrêté du Comité de Sûreté général, ordonnant la mise en liberté du citoyen Duplain [Pierre-Jacques] prétendu signataire d’une circulaire dont l’original n’existe pas, et d’ailleurs entré dans l’administration de police de Paris, postérieurement à la date de cette circulaire, 16 vendémiaire an IV – BB3 115