Alors qu’ils n’étaient pas à l’initiative des premières démarches en faveur de la fusion, les représentants du corps des Ponts et Chaussées, au sein de l’AIPC 582 et de la DPS entrevoient rapidement tous les avantages que pourraient en retirer leurs membres. Ils vont ainsi devenir les premiers défenseurs du projet, envisagé au départ comme une « absorption » des trois autres corps dans le leur. Mais, à la faveur de l’évolution des rapports de force entre les parties en présence, les responsables syndicaux et administratifs du corps des Ponts vont accepter de revoir leurs ambitions à la baisse en renonçant à endosser un rôle dominant pour un traitement plus égalitaire des quatre corps engagés dans ce qui sera in fine la création d’un nouveau corps.
Rappelons que l’AIPC représente le corps des Ponts et Chaussées au double titre d’association professionnelle et de syndicat.