2) Le palimpseste du consensus

Au cours des six réunions 945 à partir desquelles sera élaboré le rapport final du groupe, les positions des différents participants vont néanmoins progressivement s’assouplir. En témoignent les comptes rendus diffusés au sein du groupe qui voient le « schéma Lespinard » peu à peu délaissé, au profit d’un projet de formation très proche de celui proposé par les Écoles. Plusieurs facteurs nous semblent pouvoir fournir une explication à une telle évolution. Tout d’abord, les Écoles bénéficient de soutiens stratégiques. Les représentants de l’AIPC considèrent en effet que le « rapport Lespinard » est « trop encyclopédiste et détaillé 946  ». Ils préconisent une formation composée d’un « tronc commun technique réduit au minimum » et d’un « tronc commun généraliste », consistant en une « solide formation humaine et managériale 947  ». Ils soutiennent, par conséquent, l’organisation générale du cursus proposé par l’ENPC 948 . Si l’association a en effet tout intérêt à vouloir préserver le consensus acquis au sein du « groupe Lespinard », susceptible d’accélérer le processus de fusion dont elle est un fervent défenseur, sa position au sein du corps, ses stratégies et ses ressources professionnelles l’amènent néanmoins à privilégier la formation d’un corps de managers 949 . Le « schéma alternatif » bénéficie également d’un appui stratégique, à l’intérieur même du « groupe Monnier », en la personne du chargé de mission de la fusion qui est également la « cheville ouvrière » du groupe 950 . Foncièrement opposé au départ à la proposition de l’ENPC, il critique notamment le « choix très rapide de la spécialité 951  » qu’implique le curriculum formel proposé par l’ENPC et les problèmes qu’il pose pour la « cohésion de la promotion », et s’interroge à plusieurs reprises sur la pertinence des « objectifs pédagogiques » du « schéma alternatif ». Puis, au cours du printemps 2000, il change radicalement de position. Les documents dont nous disposons témoignent d’un changement d’opinion entre deux réunions de la DPS avec l’École des Ponts : celles du 26 mai 2000 et du 5 juillet 2000. Toujours opposé à la proposition de l’ENPC après la première réunion, un courrier électronique en date du 6 juillet 2000 indique que le chargé de mission de la fusion est invité à présenter « le schéma détaillé que [la DPS] met au point avec l’ENPC » auprès du bureau du CGPC 952 . Transmettant l’information au directeur adjoint de l’ENPC, le chargé de mission ajoute en commentaire :

‘« J’essaie de contribuer activement à la promotion du schéma ENPC 953  ! » ’

Il admet lui-même s’être rangé à l’avis du directeur adjoint de l’ENPC, Alain Neveü, qui l’aurait convaincu par des « arguments rationnels 954  », lui faisant prendre conscience que « le “schéma Lespinard” était de toutes façons irréalisable ! 955  ». Au-delà de cette explication par la « rationalité » qui ressemble fort à une reconstruction a posteriori, le revirement du chargé de mission peut sans doute également s’expliquer par les relations de proximité qu’il entretient avec l’AIPC (cf. chapitre 2), qui constitue pour lui une ressource importante dans le soutien qu’elle apporte au processus de fusion dont il est l’artisan. Par les actions qu’elle engage en collaboration avec les syndicats et associations favorables au principe de la fusion 956 , l’AIPC contribue en effet à instaurer une unité, au moins de façade, en faveur du projet et constitue dès lors un appui précieux et un relais important pour la DPS. Une fois rallié au curriculum proposé par la direction de l’École, le chargé de mission de la fusion prétend avoir influencé le président du groupe Alain Monnier, en tant que rapporteur et secrétaire chargé de la constitution des dossiers et du travail de préparation, en amont des réunions, en collaboration avec ce dernier 957  :

‘« Monnier a pris le groupe en disant : “il faut tout faire pour consolider Lespinard”. Moi, j’ai orienté Monnier parce que j’avais discuté avec Neveü, il m’avait rapidement convaincu 958 . »’

En sus de ces soutiens, le groupe présidé par Alain Monnier a, semble-t-il, pris en considération, au fur et à mesure de ses réunions, le contexte structurel changeant autour de la formation du corps fusionné.

Avec la réforme des études de Polytechnique, la situation de concurrence à la sortie de l’établissement s’intensifie pour le corps. En effet, non seulement la compétition demeure rude entre les grands corps de l’État à la sortie de l’X mais elle est également renforcée vis-à-vis d’autres types de formations, qui destinent les élèves au secteur privé, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu, la formation polytechnicienne a été réformée dans une optique d’internationalisation : la poursuite des études dans des universités étrangères est fortement encouragée par la direction de l’École 959 . En deuxième lieu, la réforme de l’X permet aux ingénieurs qui souhaitent travailler en entreprise de bénéficier d’une formation plus courte en École d’application. Par exemple, pour les élèves de l’X qui poursuivent leurs études à l’ENPC sans pour autant faire partie du corps des Ponts et Chaussées (les « X-civils »), la formation à l’École des Ponts est ramenée à dix-huit mois par la réforme de l’X. En troisième lieu, les différences se réduisent par rapport aux « corpsards », d’un point de vue financier. Payés durant le temps de leurs études à Polytechnique, les ingénieurs qui continuaient auparavant leurs études en École d’application sous le statut de « civils » devaient financer seuls leur formation, contrairement aux fonctionnaires rémunérés dès leur intégration dans un grand corps de l’État. Depuis la réforme de Polytechnique, les « X-civils » continuent d’être payés par l’École durant leur quatrième année d’étude. Enfin, les grands corps de l’État apparaissent comme un moindre enjeu parmi les élèves de Polytechnique, le classement de sortie ayant été dénaturé par la réforme (cf. supra).

La situation de concurrence accrue dans laquelle se trouvent placés le corps des Ponts et son École les amène à se montrer plus sensibles à l’attractivité de la formation proposée et, par conséquent, à sonder l’avis des élèves sur son organisation et son contenu. Cet argument est plusieurs fois avancé par la direction de l’ENPC, avant d’être repris par les membres du groupe eux-mêmes :

‘« État d’esprit des jeunes générations qui évolue. Il faut être à l’écoute. Attention à notre image et à notre attractivité 960 . »’ ‘« Le tronc commun polyscientifique fait peur aux élèves. Spectre très large tous azimuts. Les attentes des élèves doivent être prises en compte pour que les élèves choisissent le corps 961 . »’ ‘« Le corps est en situation de concurrence avec les autres corps d’une part, avec les carrières privées d’autre part. Il apparaît important d’évaluer les facteurs d’attractivité du corps auprès des jeunes 962 . »’

Par ailleurs, la réforme de l’X conduit les élèves à choisir leur formation parmi un large spectre de disciplines durant leur scolarité (cf. supra). Les parcours personnalisés sont privilégiés et les profils sont, par conséquent, diversifiés à l’entrée dans le corps :

‘« Il apparaît que le polyscientifisme de haut niveau couvrant l’ensemble de toutes les disciplines scientifiques est en voie de régression. Les programmes de l’École polytechnique […] montrent en effet une large distribution des enseignements, l’élève devant opérer un choix personnel entre différentes disciplines. […] un polytechnicien peut obtenir son diplôme sans avoir suivi d’enseignements ni en physique ni en mécanique 963 . »’

Si Polytechnique, « berceau de ce poly-scientifisme poussé au plus haut niveau 964  », renonce à former ses élèves sur ce modèle, le « schéma Lespinard » qui se donne pour ambition de couvrir toute la palette des disciplines scientifiques et techniques utiles au sein du ministère de l’Équipement, apparaît en décalage avec ces évolutions. Au contraire, le « groupe Monnier » prend la décision de ne pas chercher à homogénéiser les « corpsards » a posteriori, considérant que cette diversité est une « richesse non rédhibitoire 965  » :

‘« Le groupe recommande de ne pas chercher lors des procédures de recrutement à sélectionner un profil standard afin de conserver le plein bénéfice qu’offre la diversité résultant des choix des parcours de formation antérieurs et d’éviter l’autoreproduction à l’identique 966 . »’

Ces différents facteurs viennent expliquer l’évolution perceptible au cours des réunions en faveur du curriculum formel des Écoles. Parti du « rapport Lespinard » et notamment de la grille détaillée des enseignements qu’il propose, le « groupe Monnier » entreprend d’élaguer ou de compléter ses rubriques 967 . C’est ainsi que les principales décisions sont prises. Celle d’alléger le tronc commun, par exemple, en supprimant certains modules scientifiques disciplinaires (notamment les matériaux, la mécanique des fluides, la mécanique des structures, l’énergétique et la propulsion, les réseaux, les télécommunications et la théorie du signal 968 ), reportés en enseignements de spécialité. Ainsi s’exprime à ce sujet le président Alain Monnier lors de la troisième réunion du groupe :

‘« On ne peut pas imposer à tous mécanique, propulsion, matériaux. Approche encyclopédique peu conforme aux orientations générales des cursus de scolarité. Report sur les spécialités 969 . »’

Après avoir procédé à la comparaison des deux « curricula formels », le groupe s’est finalement explicitement prononcé en faveur de celui proposé par les Écoles, considérant qu’il était préférable à plusieurs titres au cursus du « rapport Lespinard ». Sur le plan de « l’attractivité du corps 970  », de « l’expression de l’identité du nouveau corps » (le tronc commun situé en fin de scolarité permettant de rassembler des élèves plus mûrs et de renforcer le « sentiment d’appartenance au corps »), de la « préparation au premier poste », et enfin de « l’efficacité pédagogique » (le schéma prolonge l’enseignement délivré à l’X par des enseignements techniques de spécialité puis se termine par des enseignements généraux avant le premier emploi), le « schéma alternatif » leur semble plus optimal 971 .

Le cadre général 972 du tronc commun proposé repose ainsi sur une part de 25% (cent cinquante-cinq heures) consacrée aux sciences de l’ingénieur dont la moitié concerne le projet d’aménagement qui recouvre un champ plus large et 55% (soit trois cent quarante heures) du total du volume horaire dévolus aux enseignements dits « généraux » (droit, institutions internationales, sociologie des organisations, gestion de projet, ainsi que des séminaires de communication, de management, d’initiation à la gestion publique et privée, etc.) 973 . Concernant les enseignements de spécialité, le groupe propose de reprendre les neuf dominantes de formation offertes par les quatre Écoles, dont cinq relèvent de la seule École des Ponts et Chaussées. Ils ajoutent donc la dominante relative à la gestion et aux finances, qui était absente du « rapport Lespinard », ainsi que l’avait préconisé le « groupe Maurice » de l’ENPC et les élèves qui y participaient :

‘« Confronté à la situation actuelle des choix de formation des ingénieurs élèves et des postes pris en début de carrière, le champ couvert par le rapport Lespinard apparaît en retrait. Il est exclusivement centré sur le Ministère, laissant de côté les problématiques de l’interministérialité (économie et finances, industrie) et de l’essaimage. Ne pas afficher une dominante de formation en économie et finances méconnaîtrait singulièrement les choix des élèves et les besoins de l’interministérialité 974 . »’

Le projet proposé par le rapport final remis par le « groupe Monnier » est donc finalement très proche de celui proposé par les Écoles. Remis au directeur du Personnel le 28 novembre 2000, le rapport est encore inconnu des organisations syndicales et associatives à la veille du printemps 2001 975 , les promoteurs de la réforme craignant leur réaction alors même que les négociations statutaires sont sur le point d’aboutir. Plusieurs échanges 976 indiquent encore fin 2001 et au cours de l’année 2002 l’absence de directives données aux Écoles pour mettre concrètement en place un parcours de formation. Á la suite du cadrage général donné par le « rapport Monnier », d’autres groupes de travail vont néanmoins prendre la relève pour affiner le contenu pédagogique de la formation initiale du corps fusionné.

Alors que le « rapport Lespinard » s’était progressivement institutionnalisé dans le cadre du processus de fusion en faveur duquel il semblait plaider, la manifestation d’obstacles pratiques à sa mise en place et, surtout, la démarche active de la direction de l’ENPC, destinée à convaincre les représentants du ministère de l’Équipement de l’impossibilité de sa réalisation, ont conduit à l’émergence d’un nouvel accord. En complète opposition avec le principe du « schéma Lespinard » qui visait à cristalliser l’identité du nouveau corps autour d’une formation technique, le curriculum finalement envisagé déplace le curseur identitaire sur la figure de l’« ingénieur manager », censé désormais constituer l’unité du corps. La reconstitution de l’économie générale de la trêve au sein du corps nous a donné à voir les bricolages et les ajustements multiples qui sont à l’origine d’une identité que le nouveau corps affichera bientôt comme naturelle. Le caractère en partie aléatoire du processus de décision et les nombreuses révisions qui le parcourent nous conduisent ainsi à mettre en doute, sur ce terrain, l’existence d’un référentiel modernisateur qui se serait imposé aux hauts fonctionnaires participant à cette scène de la réforme des cadres de l’action et qui permettrait de rendre compte de l’avènement d’un « ingénieur manager ».

Notes
945.

Le groupe s’est réuni quatre fois en configuration plénière (les 25 septembre, 9 octobre, 24 octobre et 21 novembre 2000) et deux fois en formation restreinte (les 3 et 13 octobre 2000). MONNIER Alain (prés.), Rapport du groupe de travail, op. cit., 2000.

946.

AIPC, « Avis sur le projet de réforme de l’ENPC », 24 février 2000. Les citations suivantes sont extraites de la même source.

947.

AIPC, « Note d’orientation sur la formation future des Ingénieurs des Ponts », 20 mars 2000, p.2 (notre pagination). Source : AIPC, archives personnelles.

948.

Soulignons que parmi les syndicats et associations des quatre corps, l’AIPC est la seule à avoir été consultée sur le « schéma alternatif » proposé par l’ENPC. Pierre Veltz et son adjoint Alain Neveü ont en effet présenté leur projet au bureau de l’association (cf. chapitre 2). Á ce sujet, l’AIPC indique : « Il faut concerter les différents employeurs du corps ainsi que les syndicats et associations, en particulier ceux de trois “autres” corps, qui n’accepteraient pas un schéma trop marqué de la “griffe Ponts et Chaussées”. » AIPC, « Note d’orientation… », op. cit., 20 mars 2000, p.2 (notre pagination).

949.

Nous reviendrons en détail sur les ressorts d’une telle prise de position dans le chapitre 4.

950.

En tant que rapporteur et secrétaire du groupe, il assiste le président.

951.

Comme en témoigne la note qu’il rédige à l’intention du directeur du Personnel : DPS, « Fusion des corps issus de l’X - Formation initiale du nouveau corps », note préparatoire à la réunion entre la DPS et l’ENPC du 26 mai 2000. Les citations suivantes sont extraites de la même source.

Le directeur adjoint de l’ENPC lui reproche d’ailleurs l’impartialité de sa note préparatoire dont « la structure et la tonalité ne permett[ent pas], selon lui, de poser sereinement les questions qui méritent d’être discutées » [Courrier électronique du directeur adjoint de l’ENPC, op. cit., le 19 mai 2000]. Ce que conteste formellement le chargé de mission de la fusion qui rétorque : « Ma note ne me paraît ni partiale, ni orientée. Par contre il y a une réalité incontournable, c’est qu’on ne part pas de zéro. La réflexion a duré pendant toute l’année 1998 dans le cadre d’un groupe de travail associant plus de 30 personnes, tous syndicats et employeurs représentés. L’ENPC était représentée dans ce groupe […]. Les nouvelles réflexions doivent donc se positionner et se comparer par rapport à la proposition issue des travaux du groupe Lespinard. » [DPS, Courrier électronique du chargé de mission de la fusion au directeur adjoint de l’ENPC, objet : « Re : fusion des X-formation initiale », le 23 mai 2000].

952.

Courrier électronique d’un membre de la première section du CGPC à son président, objet : « Préparation de la réunion DPS du 13/09/2000 », le 6 juillet 2000. Source : DPS, documents internes.

953.

Courrier électronique du chargé de mission de la fusion au directeur adjoint de l’ENPC, objet : « TR : Préparation, de la réunion DPS du 13/09/2000 », le 6 juillet 2000. Source : DPS, documents internes.

954.

Entretien auprès de l’ancien chargé de mission de la fusion, La Défense, le 26 février 2007.

955.

Idem.

956.

Notamment par la signature de plusieurs accords en faveur de la réforme statutaire. Cf. à ce sujet le chapitre 2.

957.

Il entretient en effet des échanges nourris avec le président du groupe, notamment avant les premières réunions, en vue de le convaincre de l’intérêt du « schéma alternatif ». Nous avons ainsi trouvé des dossiers complets de documents argumentatifs et explicatifs remis par le secrétaire du groupe au président par télécopie, avant les réunions. Entre autres exemples : Télécopie du secrétaire du « collège des maîtres d’ouvrage de la formation » à son président, objet : « Fusion des corps – Formation initiale », le 20 septembre 2000. Source : DPS, documents internes.

958.

Entretien auprès de l’ancien chargé de mission de la fusion, La Défense, le 24 avril 2003.

959.

AILLERET François [vice-président d’EDF et président de l’association des anciens élèves de Polytechnique], « L’ouverture internationale de l’École polytechnique : bilan historique et perspectives actuelles », La Jaune et la Rouge, novembre 2000, p.28.

960.

Intervention de Pierre Veltz, directeur de l’ENPC. Réunion entre la DPS et l’ENPC, notes manuscrites, le 26 mai 2000. Source : DPS, documents internes.

961.

Souligné dans le texte. Intervention de Pierre Veltz, directeur de l’ENPC. DPS, Réunion du « collège des maîtres d’ouvrage de la formation », notes manuscrites, le 5 juillet 2000. Source : DPS, documents internes.

962.

MONNIER Alain (prés.), Rapport du groupe de travail, op. cit., 2000, p.16.

963.

Ibid., p.15.

964.

Idem.

965.

DPS, Réunion du « collège des maîtres d’ouvrage de la formation », notes manuscrites, le 25 septembre 2000. Source : DPS, documents internes.

966.

MONNIER Alain (prés.), op. cit., Rapport du groupe de travail, novembre 2000, p.15.

967.

Éléments de réflexion résultant de la réunion sur le tronc commun de la formation du corps fusionné, le 3 octobre 2000, p.1. Source : DPS, documents internes.

968.

Réunion du « collège des maîtres d’ouvrage de la formation » du 9 octobre 2000, compte rendu, le 25 octobre 2000. Source : DPS, documents internes.

969.

DPS, Réunion du « collège des maîtres d’ouvrage de la formation », notes manuscrites, le 24 octobre 2000. Source : DPS, documents internes.

970.

MONNIER Alain (prés.), Rapport du groupe de travail, op. cit., 2000, p.29. Les citations suivantes sont extraites de la même source.

971.

Des aménagements sont proposés pour corriger l’impression de « fausse fusion » que renvoie, selon les membres du groupe, le schéma des Écoles.

972.

Le rapport ne rentre pas dans les détails du programme des enseignements.

973.

Éléments de réflexion résultant de la réunion sur la formation initiale du corps fusionné, le 13 octobre 2000, p.2. Source : DPS, documents internes.

974.

MONNIER Alain (prés.), Rapport du groupe de travail, op. cit., 2000, p.31.

975.

Le représentant de la CGT le qualifie d’« obscur groupe Monnier ». Entretien auprès du représentant du corps des Ponts et Chaussées à la CGT, Montreuil, le 8 avril 2004.

976.

Le directeur adjoint de l’ENPC s’inquiète des conséquences pénalisantes pour le corps des Ponts du flou qui règne dans les présentations aux Polytechniciens de la formation des « corpsards » [Courrier électronique du directeur adjoint de l’ENPC au chargé de mission du corps des Ponts, objet : « Retape à l’X pour le corps », le 20 juillet 2001. Source : DPS, archives personnelles] ; le directeur de l’ENSG se dit « préoccupé du fait qu’aucune directive […] n’ait été donnée aux Écoles par la DPS » [Courrier électronique du directeur de l’ENSG au chargé de mission du corps des Ponts, objet : « Future scolarité du corps commun », le 27 décembre 2001. Source : DPS, archives personnelles]. Il fait à nouveau part de son « inquiétude » à la rentrée scolaire de 2002, auprès d’un représentant de la DPS, qui la relate au sous-directeur de la formation [Courrier électronique interne à la DPS, sans objet, le 5 septembre 2002. Source : DPS, documents internes].