1) Des critiques isolées… trouvent un porte-parole

Le consensus créé au sein du « groupe Santel » va soulever des oppositions de la part de certains représentants du ministère de l’Équipement. Afin de retracer les moments-clés du conflit, quelques étapes chronologiques de la réforme de la formation méritent d’être rappelées. Elles concernent la dernière version du cursus finalement adopté, issu du « rapport Monnier », à savoir une première année technique organisée sous la forme d’options, suivie d’un stage d’un an et d’une troisième année consacrée au tronc commun généraliste. Lors du conseil d’administration de l’ENPC du 26 mars 2002, le projet de formation est présenté par le directeur de l’École, en présence notamment des représentants de la tutelle. Quelques jours après avoir soumis le projet au conseil d’administration, le directeur de l’ENPC (accompagné du sous-directeur de l’établissement, également chargé des « corpsards » au sein de l’École) le présente au bureau de l’AIPC du 9 avril 2002. Un mois plus tard, le 7 mai 2002, une réunion est organisée sous la présidence de Georges Mercadal, alors vice-président du conseil général des Ponts et Chaussées. Rassemblant les responsables des trois organismes d’emploi ainsi que les représentants des Écoles, elle acte la validation du schéma de formation provisoire, constitué d’une première année « technique » organisée sous la forme d’options. Le 28 août 2002, le directeur de l’École reçoit alors une lettre signée de Pierre Graff, le directeur de cabinet, lui demandant d’organiser la formation provisoire conformément à ce qui a été décidé préalablement. Entre-temps, et depuis le mois de juin 2002, le groupe de réflexion sur le MAP, présidé par Gilbert Santel, a commencé à se réunir :

‘« Cette réflexion a été lancée en juin 2002 après qu’une réunion, tenue le 7 mai 2002, sous la présidence de Monsieur Georges Mercadal, vice-président du conseil Général des Ponts et Chaussées, a conduit le directeur de l’ENPC à considérer que “les principes et les grandes lignes de ce dispositif [avaient] été validés par les représentants des organismes d’emplois”, comme le lui a confirmé le directeur de cabinet du ministre le 28 août 2002 1081 . »’

Parallèlement au groupe de réflexion sur le MAP, Jean-Pierre Giblin, le président de la troisième section du conseil général des Ponts et Chaussées est chargé par le directeur de l’ENPC, en accord avec la DPS et sur la demande du cabinet du Ministre, de réunir un groupe de travail portant sur la première année de formation. Les deux groupes ont mené leurs travaux au cours de réunions successives affinant un curriculum formel qui, selon le sous-directeur chargé de la tutelle des Écoles, avait été validé par l’ensemble des responsables du ministère de l’Équipement :

‘« Quand l’École a travaillé sur la première année, sa structuration en dominantes et avec la fusion des corps, toutes les directions des administrations centrales ont veillé ou ont fait l’analyse du projet de formation pour voir s’il leur permettait de disposer d’ingénieurs dont ils auraient besoin 1082 . »’

Jusqu’à ce que le conflit éclate, nulle mésentente ne transparaît publiquement au sein du corps des Ponts et Chaussées au sujet de la réforme de la formation. Après les modifications successives du cursus et du contenu du tronc commun, les responsables semblent s’accorder sur le principe d’une formation « technique » délivrée sous forme d’options en première année et d’une troisième année consacrée au tronc commun via un mastère d’action publique destiné à former des « ingénieurs-managers ». Seules quelques réticences se font entendre du côté de certains représentants des corps de l’Aviation civile, de Météo France et de l’Institut géographique national :

‘« L’Aviation civile, Météo, l’IGN, ils veulent des gens qui savent travailler la pâte et pas simplement en parler 1083 . »’

Mais les représentants des trois anciens corps ont soutenu le principe du MAP et fait savoir qu’ils avaient besoin de compétences managériales (cf. supra). De fait, leurs craintes concernent le niveau des compétences « techniques » qui devraient désormais être transmises à leurs futurs cadres. Interrogés avant la mise en place du MAP, ils évoquent leurs inquiétudes suite à la fusion, redoutant que les « ingénieurs des Travaux [ne] prennent le relais 1084  » sur les métiers techniques et opérationnels.

C’est notamment le cas à la direction générale de l’Aviation civile où cela concerne la grande majorité des postes qui touchent essentiellement aux domaines de la sécurité, de l’informatique, des réseaux, de l’électronique, de la construction et de la certification aéronautique 1085 . Á tel point que les responsables de la DGAC soulignent que leurs métiers requièrent « peu de managers généralistes, économistes, financiers 1086  ». Ainsi, d’après un rapport interne au Ministère paru avant la création du mastère d’action publique, les ingénieurs des Ponts en poste à la DGAC pourraient aisément essaimer vers le ministère de l’Équipement « pour exporter le[ur]s compétences […]. En revanche, les IPC “équipement” pour occuper les postes à la DGAC devraient suivre un “master technique” 1087  ». Concernant l’IGN, les craintes semblent similaires, les cadres appréhendent une « dilu[tion] de l’expertise technique propre et nécessaire à l’IGN 1088  » et considèrent qu’il y a un « risque sur la perte de technicité 1089  ». Au sein de Météo France, les cadres se méfient également. Il est, selon eux, indispensable d’avoir occupé des postes techniques et scientifiques avant de prétendre à un poste de direction au sein de l’établissement public. La très grande majorité des postes à pourvoir sont, de fait, de nature « très fortement technique 1090  ». L’argument de la menace qui pèserait sur les compétences techniques est ainsi particulièrement prégnant parmi les trois corps qui craignent de pâtir de l’opération de fusion, la considérant comme un projet léonin (cf. chapitre 2). Ces critiques vont longtemps rester isolées et inaudibles, les responsables de ces institutions s’estimant relativement satisfaits par la possibilité qui leur a été faite d’exempter certains de leurs futurs employés du MAP 1091 . Ceux-ci requérant plutôt une formation de spécialiste, la possibilité leur est en effet donnée, à titre exceptionnel, de reporter le suivi du MAP plus tard dans leur carrière afin qu’ils lui substituent une formation par la recherche. Ces institutions ne recrutant en moyenne que deux à quatre ingénieurs par an, ils considèrent que l’expertise nécessaire pourra être acquise en contournant l’obligation du MAP par la réalisation d’un doctorat.

C’est en leur nom, et de sa propre initiative, que va émerger un porte-parole de cette frange du corps. Personnalité reconnue parmi les ingénieurs des Ponts, doté de fortes ressources institutionnelles, Patrick Gandil, alors directeur des Routes, va s’engager personnellement sur la question de la formation. Plusieurs facteurs ont pu contribuer à faire de lui le catalyseur des mécontentements exprimés au sujet de la « managérialisation » du corps : en premier lieu, sa trajectoire professionnelle, fortement ascendante et multi-positionnée au sein du ministère de l’Équipement (en DDE, à l’ENPC, à la DPS, à la direction générale de l’Aviation civile puis à la direction des Routes 1092 ), elle témoigne de l’attachement indéfectible à la tutelle que lui prêtent ses pairs et qu’il revendique lui-même 1093  ; en second lieu, sa réputation professionnelle, d’après laquelle il serait un infaillible expert et un « génie de la mécanique » (il a d’ailleurs reçu plusieurs prix en tant qu’élève à l’ENPC dont il a ensuite détenu la chaire de Routes) 1094 , entretenant la dimension charismatique que lui attribuent les ingénieurs dans des récits aux accents homériques.

Encadré n°17 : Une trajectoire ascendante et multi-positionnée au sein du ministère de l’Équipement
Après un début de carrière traditionnel dans l’Aménagement et les Grands travaux, Patrick Gandil devient directeur des enseignements de l’ENPC, où il demeure longtemps responsable du cours sur les Routes. Il dit en avoir conservé un fort lien affectif à l’École, renforcé selon lui par la profession d’enseignants de ses deux parents 1095 . Il poursuit sa carrière dans des fonctions stratégiques au sein de la DPS avant de prendre la tête d’une DDE. Il quitte cette fonction en 1995 pour devenir directeur adjoint du cabinet de Dominique Perben, alors ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’État et de la Décentralisation, jusqu’au changement de gouvernement qui l’amène à travailler pendant deux ans à la direction générale de l’Aviation civile. En mai 1999, il est nommé directeur de l’administration centrale des Routes, qui jouit d’une forte légitimité historique au sein du ministère de l’Équipement 1096 . C’est cette prestigieuse fonction qu’il occupe lors des débats sur le MAP. Fort de ses réseaux politiques proches de l’UDF et d’une solide réputation d’expert technique, il deviendra en septembre 2003 directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Gilles de Robien, avant d’occuper le poste de secrétaire général, le plus élevé dans la hiérarchie administrative du ministère de l’Équipement, alors dirigé par Dominique Perben.
Encadré n°18 : Un ingénieur à la réputation d’émérite « mécanicien »
Il est une anecdote qui circule au sein du corps et qui nous a été contée à plusieurs reprises au cours de notre enquête, notamment par l’intéressé lui-même. Celui-ci a sans doute fortement contribué à la diffuser, son récit venant à l’appui de sa prise de position vis-à-vis des compétences techniques nécessaires au corps. Alors qu’il était en poste au sein d’un département en proie à des inondations, l’ensemble des décideurs locaux se seraient tournés vers les ingénieurs des Ponts et Chaussées présents, leur demandant s’il fallait ou non évacuer certains quartiers dont la position laissait craindre un danger imminent. Les enjeux étaient importants et une forte pression pesait sur les ingénieurs du département. La grande majorité d’entre eux aurait alors estimée que l’évacuation était nécessaire et urgente. Perplexe, Patrick Gandil se serait alors penché seul sur la question, établissant « à la main » des calculs basés sur des méthodes enseignées au sein de l’École des Ponts à l’époque de sa formation initiale. Il aurait alors regardé comment les bâtiments avaient été construits, vérifié l’imperméabilité des sols, le niveau d’eau susceptible de tomber : « il l’a fait vraiment ! Il a fait le calcul hydraulique 1097  !! » raconte, admiratif, un ingénieur du corps. Finalement, il aurait conclu que même s’il pleuvait encore pendant trente jours, il n’était pas besoin d’évacuer :
« Et c’est sur son calcul qu’on a décidé de ne pas évacuer ; eh bien on n’a pas évacué et on a bien fait ! Qui aujourd'hui dans un bureau d’une DDE serait capable de faire ça ? Moi je réponds : personne 1098  ! »

Réputé pour sa compétence technique, perçu comme « l’homme de la technique pure et dure, de la technique pour les ingénieurs 1099  », « imbattable en mécanique 1100  », il est également considéré comme un « traditionnaliste », voire un « conservateur 1101  », qui aurait « toujours estimé que l’administration manquait de support technique 1102  ». En concertation avec le directeur général de l’Aviation civile, il va intervenir dans le processus de formation et « porter » l’affaire au cabinet du ministre de l’Équipement. Si Patrick Gandil s’engage sur le dossier de la formation, c’est non seulement pour défendre les fondements professionnels sur lesquels repose notamment sa légitimation personnelle, mais également à trois titres. D’une part, en tant que directeur des Routes, administration au sein de laquelle de jeunes ingénieurs des Ponts font parfois un passage en début de carrière, il considère qu’il joue un rôle de veille et, partant, de garant de la qualité technique du corps 1103 . D’autre part, en tant qu’ancien membre du Personnel de l’École, où il a exercé pendant quatre ans et à la direction de laquelle il a postulé, à la fin de 1998, face à Pierre Veltz qui a finalement été nommé directeur 1104 . Outre son attachement (revendiqué) à l’École des Ponts, Patrick Gandil est alors dans une position de force politique, dans la mesure où les élections législatives ont vu la formation d’un nouveau gouvernement en mai 2002 au sein duquel Jean-Pierre Raffarin, le Premier ministre, a nommé Gilles de Robien ministre de l’Équipement, du Logement, des Transports, du Tourisme et de la Mer. Or Patrick Gandil bénéficie de contacts rapprochés avec Jean-Pierre Raffarin, notamment dans le cadre de la négociation autour de la « deuxième phase » de la décentralisation 1105 . Il est, par ailleurs, considéré comme un proche des réseaux de l’UDF 1106 . En septembre 2003, il deviendra ainsi directeur de cabinet de Gilles de Robien, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale de 1995 à 1997 et alors membre du bureau politique et vice-président de l’UDF depuis 1998. Enfin, Patrick Gandil est, dès avant sa nomination au cabinet du Ministre, considéré au sein du corps comme une personnalité très importante du Ministère et, à ce titre, préoccupée des évolutions de ses rapports avec son principal corps d’encadrement. De la formation à la gestion des carrières du corps, il estime que le Ministère doit être présent 1107 . En tant que personnalité dont la carrière est fortement ascendante, il s’impose comme le porte-parole légitime de cette préoccupation.

Notes
1081.

SANTEL Gilbert (prés.), Rapport du groupe de réflexion sur le MAP, op. cit., mars 2003, p.5.

1082.

Entretien auprès du sous-directeur des personnels techniques d’entretien et d’exploitation, chargé de la tutelle des Écoles à la DPS, La Défense, le 24 avril 2003.

1083.

Entretien auprès du futur directeur du MAP, Paris, le 24 octobre 2003.

1084.

CGPC, DPSM, op. cit., Rapport au ministre de l’Équipement…, Annexes, 2004, p.19 (notre pagination).

1085.

Idem.

1086.

Idem.

1087.

Idem.

1088.

Ibid., p.20.

1089.

Idem.

1090.

Idem.

1091.

Entretien auprès du président de la troisième section du conseil général des Ponts et Chaussées, La Défense, le 25 avril 2003.

1092.

Cf. l’encadré n°12, infra.

1093.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1094.

Á l’instar des dominants qui « tendent toujours à imposer comme nécessaires et légitimes les capacités dont ils ont la maîtrise et à inscrire dans la définition de l’excellence les pratiques dans lesquelles ils excellent », BOURDIEU Pierre, La Noblesse d'État, op. cit., 1989, p.168.

1095.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1096.

SULEIMAN N. Ezra, Les hauts fonctionnaires et la politique, op. cit., 1976, p.82. Dans la hiérarchie des administrations centrales, la direction des Routes a longtemps été considérée comme la plus prestigieuse du Ministère, ce qui est sans doute moins vrai depuis la perte de prérogatives du Ministère en la matière. Pour l’anecdote, voici ce que raconte un jeune ingénieur des TPE, nouvellement affecté à la direction des Routes, lui même vêtu d’un costume Yves Saint Laurent : « Là-bas, l’étiquette, la tenue vestimentaire a beaucoup d’importance, ça n’a rien à voir avec le reste du Ministère. Tout le monde est habillé hyper chic. Il y a même des services où ils font le concours du costume le plus cher ! C’est important pour montrer qu’on a des responsabilités ou qu’on a de l’ambition, et aussi, une certaine idée de soi même. On représente la direction des Routes, quoi ! » Entretien auprès d’un ingénieur des TPE, chargé de mission à la direction des Routes, Pont de Neuilly, le 24 avril 2003. Cet extrait d’entretien illustre ce que Jean-Claude Thœnig qualifie de « syndrome classique de la socialisation anticipée ». L’ITPE interrogé ambitionne en effet de « passer Ponts », comme il nous le confiera. On devine ici combien il intériorise les valeurs du grand corps, « par anticipation » et peut être « jusqu’à la caricature ». THŒNIG Jean-Claude, L'ère des technocrates, op. cit.,1987, p.34.

1097.

Entretien auprès d’un enseignant de sciences économiques à l’ENPC, futur enseignant du MAP, Paris, le 19 novembre 2002.

1098.

Idem.

1099.

Entretien auprès d’un membre du groupe de réflexion sur le MAP, Paris, le 23 avril 2003.

1100.

Entretien auprès d’un ancien directeur du Personnel, Paris, le18 février 2003.

1101.

Les deux qualificatifs ont été utilisés à plusieurs reprises par différents enquêtés pour désigner le point de vue dont il s’est fait le porte-parole. Si on les retrouve très souvent dans les entretiens effectués auprès des ingénieurs proches de l’AIPC, ils apparaissent également dans les discours d’agents de la DPS ou de l’ENPC qui ne défendent pas des positions aussi affirmées en faveur du secteur privé (cf. chapitre 4).

1102.

Entretien auprès d’un ancien directeur du Personnel, Noisiel, le 28 janvier 2004.

1103.

Il n’est pas rare de lire dans les archives que le directeur des Routes est intervenu pour exiger de l’École qu’elle renforce tel ou tel enseignement technique afin de maintenir ou de renforcer une compétence que celui-ci considère comme étant lacunaire chez les ingénieurs des Ponts qui exercent dans ses services. Cf. par exemple : Archives de l’ENPC : Série 9529/carton n°1/dossier 1970, Procès-verbal du conseil de perfectionnement du 3 novembre 1970, p.25 et sq. ; Série 9529/carton 3/1976, Procès-verbal du conseil de perfectionnement du 12 décembre 1976, p.37-39.

1104.

Pierre Veltz était directeur de la Recherche quand Patrick Gandil avait la responsabilité de l’Enseignement à l’ENPC. Des rumeurs persistantes au sein du corps visent à expliquer l’investissement du directeur des Routes par son opposition, « personnelle », au directeur de l’époque. Les développements qui suivent relatifs à l’intervention du directeur de cabinet dans la réforme de la formation ont notamment été interprétés de la sorte par la plupart des ingénieurs du corps interrogés, exception faite des deux concernés. Cette opposition serait liée notamment, d’après ceux qui la postulent, aux préférences partisanes divergentes des deux hommes. Si Patrick Gandil est proche des réseaux de l’UDF et a exercé au sein de cabinets d’hommes politiques situés « à droite » de l’échiquier politique, Pierre Veltz, nommé directeur de l’École par le Ministre Jean-Claude Gayssot, a la réputation d’être un homme « de gauche » (cf. l’encadré qui lui est consacré, dans le chapitre 5). Si quelques inimitiés ont pu naître de ces divergences, elles semblent néanmoins moins déterminantes dans ce qui suit que, par exemple, les profils professionnels très dissemblables des deux hommes, dont témoignent le déroulement de leurs carrières.

1105.

Oren Wolff montre comment Patrick Gandil a négocié directement avec le Premier ministre le transfert des routes dans le cadre de la « deuxième phase » de la décentralisation. WOLFF Oren, Le ministère de l'Équipement face à la décentralisation, op. cit., 2007.

1106.

Idem.

1107.

Conversation avec Patrick Gandil, alors directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 5 janvier 2005 lors d’une observation directe à l’ENPC, rue des Saints-Pères, à l’occasion de la présentation par Michel Crozier du deuxième volume de ses mémoires (Á contre- courant), où il traite notamment de ses relations avec l’administration de l’Équipement