2) La démarche de regroupement(s)

Le projet de rapprochement entre l’École des Mines de Paris et l’École des Ponts 1700 se serait inscrit au départ dans le contexte d’un fort encouragement en provenance du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, en vue d’une fusion des différentes Écoles des Mines 1701 . Les recommandations émises en mars 2001 avait alors conduit à la création du Groupe des Écoles des Mines (GEM) et à un programme d’actions communes, notamment sur le plan international 1702 . Il s’agissait de pousser à une intégration verticale des Écoles des Mines entre elles, notamment dans le cadre du projet d’« orientation stratégique des Écoles des Mines » (OSEM), qui vise aujourd'hui encore à renforcer la visibilité internationale des sept Écoles des Mines par des actions collectives 1703 . D’après les interlocuteurs que nous avons interrogés, la direction de l’École des Mines se serait montrée peu encline à un tel rapprochement avec des Écoles bien moins prestigieuses et ne recrutant pas à l’École polytechnique 1704 . Néanmoins, poussée par sa tutelle ministérielle, l’École n’aurait eu d’autre choix que de s’y engager.

Parallèlement, le directeur de l’École des Ponts, Pierre Veltz, élaborait un projet de rapprochement sur le mode horizontal, avec des Écoles du réseau de ParisTech. Alors que l’École des Télécommunications et l’École nationale supérieure des Techniques avancées (ENSTA) avaient refusé d’y participer, Benoît Legeait, le directeur de l’École des Mines se serait montré favorable à une telle initiative. Au tout départ des discussions qui se seraient engagées au début de l’année 2002 1705 , il était question d’une fusion de l’ENPC et de l’École des Mines de Paris :

‘« Initialement, on parlait de fusion, ça, on ne l’a pas inventé ! Et puis on a freiné… 1706  »’

C’est également ainsi que Pierre Veltz désigne le projet dans la note qu’il rédige à l’intention du président du conseil d’administration 1707 . Á cette époque-là, soit à la mi-juin 2002, les comptes rendus du conseil d’administration de l’ENPC ne font aucune mention de ce projet. Le directeur de l’ENPC et le président du conseil d’administration en parleront ainsi « en marge du conseil 1708  ». Pourtant, Benoît Legeait a déjà donné son accord de principe pour une fusion avec « le feu vert du conseil général des Mines et de son président de CA [Denis Ranque] 1709  ». Pierre Veltz espère alors obtenir « une lettre cosignée par le directeur de l’École des Mines et [lui]-même proposant une fusion des deux établissements, sans exclusive vis-à-vis d’autres Écoles se joignant au mouvement 1710  ». Il est question dès lors d’associer la tutelle ministérielle en organisant une réunion avec les directeurs et les présidents des conseils d’administration des deux Écoles, le président du conseil général des Mines et Jean-Pierre Weiss, le directeur du Personnel, des Services et de la Modernisation du ministère de l’Équipement 1711 .

C’est par la voix du senior vice-président du Boston consulting group (BCG), également membre du conseil d’administration de l’ENPC, que le projet sera pour la première fois officiellement présenté en séance. Le choix d’un consultant pour exposer le projet et tester les réactions du conseil d’administration, ainsi que la diplomatie du ton utilisé pour ce faire témoignent de la prudence dont font preuve les acteurs du projet. Après avoir énuméré les handicaps posés par la petite taille de l’École des Ponts 1712 , le consultant ose :

‘« En rêvant un petit peu, ne faudrait-il pas engager une stratégie de rupture, quelque chose qui permette de passer de 200 ou 250 élèves par an à 1000 élèves par an ? Dans des secteurs en faible croissance, on ne peut pas quadrupler la taille en quelques années, il faut passer par les fusions 1713 . »’

Le président du conseil d’administration évoque alors un éventuel « rapprochement avec l’École des Mines 1714  ». Depuis l’automne 2002, le vocabulaire a changé. Moins ambitieux, plus modéré, le langage est tempéré : il n’est plus question de fusion mais de « regroupement », voire de « rapprochement ». Les réformateurs avancent prudemment. Pourtant, le jour même de la réunion du conseil d’administration de l’ENPC censée valider le principe d’un regroupement, l’information filtre dans la presse, un article dans Les Échos ébruitant la nouvelle :

‘« Une petite révolution se prépare discrètement pour créer en France un nouveau profil d’ingénieurs capable de concurrencer les modèles anglo-saxons, indique le sous-titre de l’article. […] l’annonce du mariage est imminente. […] L’ENPC réunit aujourd'hui son conseil d’administration pour entériner le principe de la fusion mais, par souci de discrétion, le sujet ne figure pas à l’ordre du jour officiel. Car les autorités de tutelle des deux écoles − le ministère de l’Industrie et celui de l’Équipement − ont simplement donné un feu vert informel, à condition que le réseau des Écoles des Mines de province ne soit pas laissé de côté 1715 . »’

L’article provoque un début de scandale auprès de quelques personnalités des deux corps de l’État et du réseau des Écoles des Mines 1716 , indignées d’apprendre une telle nouvelle par la presse 1717 . Du côté de l’association des ingénieurs des Ponts et Chaussées, le soutien au projet est total, ses responsables considérant qu’une telle démarche renforcerait le prestige du corps des Ponts en élargissant ses perspectives professionnelles 1718 . Si le directeur de l’École des Mines se montre enthousiaste à l’égard du projet, il doit avancer précautionneusement, pour éviter de froisser les responsables du corps des Mines 1719 . Pourtant, dès la fin de l’année 2002, les deux ministres de tutelle, soit Francis Mer pour l’Industrie et Gilles de Robien pour l’Équipement, auraient donné leur accord de principe après avoir été consultés :

‘« Les deux ministres ont réagi positivement et trouvé l’idée remarquable. Sur un plan administratif, ils ont suggéré la création d’un comité de pilotage comprenant notamment les deux directeurs, les deux présidents, les deux chefs de corps et les représentants des anciens élèves. Une lettre formelle reprendra cette suggestion mais d’ores et déjà le travail peut commencer 1720 . »’

Lors d’une séance du conseil d’administration de l’École, Pierre Veltz indique qu’une liste de groupes de travail mixtes a été définie et que leurs travaux démarreront en janvier (2003). Le directeur du Personnel du ministère de l’Équipement annonce son entier soutien au projet mais il convient, précise-t-il, d’éviter tout malentendu susceptible de le déstabiliser :

‘« Jean-Pierre Weiss ajoute qu’il se réjouit à titre personnel qu’après la démarche initiée par le président, l’impulsion pour cette évolution vienne de la “base”. […] Il précise qu’il n’y a pas de projet de fusion du corps des Mines et du corps des Ponts et Chaussées. Il est important de ne pas laisser s’installer d’ambiguïté sur ce sujet, ce serait destructeur pour le projet 1721 . » ’

L’article des Échos est évoqué durant la séance. Favorable à cette « stratégie de regroupement », le président de l’association des anciens élèves du corps des Ponts, alors directeur des concessions chez Eiffage construction, met ainsi en garde la direction de l’École sur une gestion imprudente de l’information vis-à-vis des médias :

‘« Il estime cependant qu’il serait important de mieux maîtriser la relation aux médias afin d’éviter par exemple des situations désagréables comme la récente parution 1722 d’un article dans Les Échos évoquant ce projet de rapprochement des Écoles avant que rien n’ait vraiment été décidé ni validé 1723 . »’

Pris de court par la parution de l’article, les directeurs des deux Écoles se sont empressés de rédiger un communiqué de presse, paru deux jours plus tard, le 19 décembre 2002, après avoir reçu l’aval de Nicole Fontaine, ministre déléguée à l’Industrie, et de Gilles de Robien, le ministre de l’Équipement 1724 . Si les articles parus dans Les Échos et dans Le Monde 1725 évoquent une fusion imminente des deux établissements, les informations communiquées par les deux directeurs d’Écoles prennent garde de n’annoncer qu’une « mise à l’étude d’un projet de regroupement Mines-Ponts 1726  ». Cela permettrait selon eux de constituer progressivement un « pôle technologique de formation et de recherche » dont « la taille et la renommée soient comparables à celle du MIT », avec un diplôme « de taille internationale et des « filières de formation d’une grande diversité, de caractère généraliste ». Le communiqué de presse précise néanmoins que le projet ne concernerait que les cycles de formation des ingénieurs « civils » 1727  :

‘« […] à noter que même au sein d’un établissement unique, les formations des corps devraient rester gérées par leur corps respectif 1728 . »’

Conformément à la condition qui avait été posée du côté de la tutelle ministérielle du corps des Mines, selon laquelle le rapprochement avec l’École des Ponts devait « respecter les Orientations stratégiques des Écoles des Mines 1729  » (OSEM), il est indiqué que le projet des deux Écoles « devra renforcer la démarche OSEM en allant au-delà de ce que permet d’escompter la seule action commune des Écoles des Mines 1730  ». De son côté, encouragée par le ministère de l’Équipement 1731 , la direction de l’ENPC a engagé une démarche similaire en prenant contact avec les Écoles du ministère de l’Équipement en vue d’initier un rapprochement vertical :

‘« Pour la première fois, les Ponts se sont intéressés à TPE. Dans le cadre du regroupement ou de la fusion Mines-Ponts − je ne sais plus ce qu’il faut dire maintenant −, Veltz a contacté et rencontré Dhénein [alors directeur de l’ENTPE]. […] Dans le regroupement, les Mines sont relativement forts puisqu’ils peuvent s’appuyer sur le réseau des Écoles des Mines, ils ont joué sur les deux plans : à la fois parisien et interne. Donc l’ENPC elle aussi souhaiterait se renforcer autour des quatre autres écoles : l’ENAC, l’ENSG, Météo et TPE 1732 . »’

Aussi le communiqué de presse indique-t-il que le projet mis à l’étude par les deux grandes Écoles parisiennes est également « compatible avec le renforcement en cours des liens entre les Écoles relevant du ministère de l’Équipement 1733  ». Dans une interview accordée au journal Le Monde, le président du syndicat des ingénieurs du corps des Mines précise que le projet ne concerne pas les corps et qu’« il ne faut pas confondre le destin des Écoles et celui des corps 1734  ».

Une première version du projet est annoncée pour « avant l’été de l’année 2003 », après la mise en place de groupes de travail. Quelques mois plus tard, l’École nationale supérieure des Techniques avancées (ENSTA) manifeste son souhait d’intégrer le projet 1735 . Elle officialise sa position par un communiqué de presse commun aux trois Écoles, le 12 mars 2003 1736 . Ce jour-là, le comité de pilotage − dont la constitution a été préconisée par les ministres de l’Équipement et de l’Industrie − se rassemble pour la première fois. Il réunit les présidents des conseils d’administration des trois Écoles, les représentants des associations des trois corps, les représentants des conseils généraux des Mines et des Ponts et Chaussées et le directeur du Personnel du ministère de l’Équipement. Le Boston consulting group anime la réunion. Il est alors question d’un projet en deux étapes, la première s’étendant de 2003 à 2005 et la deuxième de 2005 à 2010. Durant la première période, les trois Écoles prévoient de créer des instituts de recherche communs avec une communauté de moyens et une direction unique, la mise en place de masters partagés et l’ouverture des « troisième année » de chaque établissement à l’ensemble des élèves de chaque École. La deuxième période verrait la création d’un « établissement unique avec une direction unique 1737  ».

Encadré n°28 : Fiche signalétique des trois Écoles lors du projet de regroupement
L’École nationale supérieure des Mines de Paris
- Créée en 1783
- Statut : établissement public administratif 1739
- Budget 1740  : 63 millions d’euros
- Élèves civils : 310
- Élèves fonctionnaires : 45
- Élèves de troisième cycle : 413 doctorants
- Étudiants étrangers : 234
École nationale des Ponts et Chaussées
- Créée en 1747
- Statut : établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel
- Budget : 36 millions d’euros
- Élèves civils : 560
- Élèves fonctionnaires : 110
- Élèves de troisième cycle : 135 doctorants
- Étudiants étrangers : 383
École nationale supérieure des Techniques avancées
- Créée en 1970 par le regroupement de quatre écoles du ministère de la Défense dont la plus ancienne, l’École des ingénieurs-constructeurs de vaisseaux royaux (devenue par la suite l’École du Génie maritime), remonte à 1741
- Statut : établissement public administratif 1741
- Budget : 16 millions d’euros
- Élèves civils : 389
- Élèves militaires : 19
- Élèves de troisième cycle : 36 doctorants
- Étudiants étrangers : 52

Les 24 et 25 mars 2003, un séminaire est organisé avec l’ensemble des cadres des trois Écoles dans le centre de formation d’EDF, aux Mureaux, dans les Yvelines. Les propositions sont alors plus offensives 1742 . Elles comprennent la mise en place d’une première année de formation commune répartie sur plusieurs sites et l’ouverture des deuxième et troisième années à tous les élèves de première année 1743 . Outre la décision d’associer l’École des Télécommunications qui a manifesté son souhait de participer au projet, la tenue du séminaire a permis d’entériner plusieurs décisions :

‘« Le séminaire a permis de prendre acte publiquement de certains principes :
- Le projet concerne la création d’un établissement unique de formation et de recherche. Il ne s’agira en aucun cas d’une fédération d’établissements.
- La nouvelle École regroupe Mines, Ponts, ENSTA et éventuellement Télécom.
- La nouvelle École délivre deux diplômes-clés : doctorats (200 au total) et diplôme d’ingénieur […].
- La création d’une première année multi-sites […]. Le point délicat est bien sûr 1744 le cycle ingénieur 1745 . »’

Après avoir rendu hommage à l’implication de Pierre Veltz dans le projet, Pierre Roussely souligne néanmoins l’existence de « certains blocages psychologiques 1746  » :

‘« Certaines personnes estiment qu’elles appartiennent à la meilleure École, et donc qu’elles ont plus à perdre qu’à gagner 1747 . »’

Mais Jean-Pierre Weiss, le directeur du Personnel, précise que « le nombre d’opposants au projet est limité. Tout du moins ne se font-ils pas entendre », estime-t-il. Il remarque néanmoins que « la question de l’organisation de la tutelle doit être étudiée ».

Après la tenue du séminaire, le calendrier est ainsi fixé pour la création d’un nouvel établissement dont le décret devrait être préparé dès la fin 2003 pour une « parution courant 2005 1748  ». Comme le rappelle à plusieurs reprises Pierre Veltz, le projet vise « le développement d’une institution qui ressemble à une université de type américain 1749  ». Une délégation des trois Écoles a d’ailleurs été dépêchée à Boston pour visiter le Massachussetts Institute of Technology et prendre connaissance de « “l’esprit maison” du MIT » selon lequel notamment « “chaque professeur est une PME” 1750  ». Entretemps néanmoins, une opposition radicale au projet s’est manifestée au sein du corps des Mines, en la personne de Jean-Louis Beffa, président de l’association du corps des Mines 1751 .

La direction de l’École nationale des Ponts et Chaussées a ainsi entrepris une vaste politique de rapprochement avec des grandes Écoles parisiennes, au nom des contraintes d’internationalisation du champ de l’enseignement supérieur. Elle privilégie de la sorte une intégration horizontale et géographique avec des Écoles réputées pour avoir un niveau scolaire prestigieux, équivalent au sien. Pressée par le ministère de l’Équipement de ne pas ignorer le réseau des Écoles dont il a la tutelle, elle s’engage parallèlement à se rapprocher de l’ENAC, de l’ENSG, de l’ENM et de l’ENTPE. Mais la tendance poursuivie par l’École, dont le directeur préside désormais l’association ParisTech, semble moins déterminée par une logique de tutelle que par une logique de prestige, quitte à faire alliance avec des Écoles du ministère de la Défense (l’ENSTA) et du ministère de l’Industrie (l’École des Mines de Paris). La question des corps de l’État qu’hébergent ces Écoles va bientôt faire obstacle à la stratégie d’internationalisation des trois établissements.

Notes
1700.

Cette tentative de synthèse des différentes étapes du projet repose sur les témoignages de plusieurs protagonistes, parmi lesquels : le directeur de l’École des Ponts de cette époque et son directeur adjoint, des responsables de l’AIPC, le vice-président du CGPC et le directeur de cabinet du ministre de l’Équipement. Le caractère sensible de cette affaire au moment de notre enquête de terrain a néanmoins rendu les acteurs peu loquaces et a compliqué l’obtention d’informations précises sur le sujet. Si les faits avancés ici résultent du recoupement systématique d’au moins deux sources, nous préférons néanmoins employer le conditionnel, certaines d’entre elles ne reposant que sur des témoignages oraux.

1701.

Le réseau des Écoles des Mines regroupe celles de Paris, de Nantes, de Saint-Etienne, d’Alby, de Douai, d’Alès et de Nancy. Les Écoles des Mines sont des établissements publics dépendants du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Pour plus de détails, cf. le site du groupe des Écoles des Mines : http://www.mines.net .

1702.

MER Francis (prés.), « Orientation stratégique des Écoles des Mines », Diagnostic et recommandations du groupe de travail, mars 2001. Francis Mer, ingénieur des Mines qui devint par la suite ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, était alors président d’Arcelor (sidérurgie). Le rapport est consultable en ligne, sur le site du conseil général des Mines, à l’adresse suivante : http://www.cgm.org/rapports/osem.pdf .

1703.

OLIVIER Grégoire, « Orientation stratégique des Écoles des Mines (OSEM 2) », Rapport au ministre délégué à l’Industrie, novembre 2006. Grégoire Olivier, ingénieur des Mines, était alors président de Faurecia (équipementier automobile). Le rapport est consultable en ligne, sur le site du ministère de l’Industrie : http://www.industrie.gouv.fr/pdf/rapport_osem.pdf .

1704.

Entretien non enregistré avec le secrétaire général du groupe des associations de la haute fonction publique (G16), responsable de l’AIPC, Paris, le 4 février 2004.

1705.

Le directeur de l’ENPC affirme que la première réunion s’est tenue en juin 2002 [Pierre Veltz cité dans ENPC, compte rendu du 17 décembre 2002, p.4. Source : direction de l’ENPC] mais les documents dont nous disposons nous semblent témoigner de l’avancée du projet à cette date.

1706.

Entretien non enregistré auprès du directeur de l’enseignement de l’ENPC, Marne-la-Vallée, 4 février 2004. C’est ainsi que la direction de l’ENPC présentera le projet aux représentants de l’École nationale des Travaux publics de l’État venus s’informer sur la réforme des enseignements afin de s’inspirer de leurs conseils et de leur exemple pour leur propre projet. Conversation avec le chargé de mission de la réforme des enseignements de l’ENTPE, Vaulx-en-Velin, le 4 mars 2003.

1707.

ENPC, Directeur de l’École, « Note pour le Président », ordre du jour adressé au président du conseil d’administration de l’École du 18 juin 2002. Source : Direction de l’École.

1708.

C’est en tout cas ce que demande le directeur de l’École dans sa note adressée à François Roussely. Idem.

1709.

Idem.

1710.

Idem.

1711.

Idem.

1712.

L’un des indicateurs retenus par le BCG est l’impact médiatique, traduit par le nombre de citations de l’École dans la presse. Le consultant indique ainsi que l’ENPC a fait l’objet de cent-cinquante citations dans Reuters, entre 1995 et 2001, contre 8 700 pour Zurich et 28 000 pour le MIT. BCG, « La petite taille est le handicap majeur de l’École des Ponts », documents power point, dossier du conseil d’administration du 15 octobre 2002.

1713.

ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 15 octobre 2002, p.29. Source : direction de l’ENPC.

1714.

Cité dans : idem.

1715.

ALBERT Laurence et DELACROIX Guillaume, « Mariage imminent entre l’École des Mines et l’École nationale des Ponts et Chaussées », Les Échos, le 17 décembre 2002.

1716.

Engagées avec l’École des Mines de Paris dans un projet commun (OSEM), elles se seraient senties lésées par ce rapprochement horizontal entre des Écoles parisiennes. Conversation avec le directeur de l’École nationale des Travaux publics de l’État, Vaulx-en-Velin, le 9 décembre 2003; conversation avec le chargé de mission de la réforme des enseignements de l’ENTPE, Vaulx-en-Velin, 6 janvier 2003.

1717.

C’est notamment le cas (selon lui) de Patrick Gandil, alors directeur des Routes. Ce serait également ainsi que Jean-Louis Beffa, alors président de Saint-Gobain et de l’amicale des ingénieurs du corps des Mines aurait pris connaissance du projet. Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005 ; entretien avec l’ancien directeur du Personnel, des Services et de la Modernisation, Noisiel, le 28 janvier 2004.

1718.

Entretien auprès d’un responsable de l’AIPC, Paris, le 14 février 2003 ; entretien auprès du président de l’AIPC, Paris, 22 avril 2003.

1719.

Entretien non enregistré avec le secrétaire général du G16, responsable de l’AIPC, Paris, le 4 février 2004.

1720.

ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 17 décembre 2002, p.4. Source : direction de l’ENPC.

1721.

Ibid., p.5.

1722.

Daté du jour même en réalité.

1723.

Ibid., p.6.

1724.

L’information est confirmée par le journal Le Monde : BRONNER Luc, « Les Écoles des Mines et des Ponts et Chaussées veulent fusionner pour percer sur le plan international », Le Monde, le 21 décembre 2002.

1725.

Idem.

1726.

École des Mines de Paris, École nationale des Ponts et Chaussées, « Un projet de regroupement de l’École des Mines de Paris et de l’École des Ponts mis à l’étude », communiqué de presse, le 19 décembre 2002. Les citations suivantes sont extraites de la même source.

1727.

Rappelons que le corps des Mines suit une formation à part entière, séparée de celle des ingénieurs « civils ».

1728.

École des Mines de Paris, École nationale des Ponts et Chaussées, communiqué de presse, le 19 décembre 2002, op. cit.

1729.

NI, « Une alliance Mines-Ponts-ENSTA. Une préfiguration pour un rapprochement des grandes Écoles d’ingénieurs parisiennes », note diffusée aux membres du comité de pilotage du 28 octobre 2003, p.2. Source : direction de l’ENPC.

1730.

École des Mines de Paris, École nationale des Ponts et Chaussées, communiqué de presse, le 19 décembre 2002, op. cit.

1731.

Entretien auprès d’un ancien directeur du Personnel du ministère de l’Équipement, Noisiel, le 28 janvier 2004.

1732.

Conversation avec le chargé de mission de la réforme des enseignements de l’ENTPE, Vaulx-en-Velin, le 4 mars 2003.

1733.

École des Mines de Paris, École nationale des Ponts et Chaussées, communiqué de presse, le 19 décembre 2002, op. cit.

1734.

BRONNER Luc, « Trois questions à… Fabrice Dambrine », Le Monde, le 21 décembre 2002.

1735.

L’engagement de l’École des Mines aurait vraisemblablement permis de soulever des réticences internes à l’ENSTA et au ministère de la Défense qui en a la tutelle. Entretien auprès du directeur adjoint de l’ENPC, Marne-la-Vallée, le 17 juin 2004.

1736.

École des Mines de Paris, ENPC, ENSTA, « Le projet de regroupement entre l’École des Mines de Paris et l’École des Ponts s’étend à l’ENSTA, École nationale supérieure des Techniques avancées », communiqué de presse, le 12 mars 2003.

1737.

Boston consulting group, « Rapprochement ENSTA-Mines-Ponts », comité de pilotage du 12 mars 2003, documents power point. Source : direction de l’ENPC.

1738.

Il s’agit de données issues du communiqué de presse précité et des sites internet des trois Écoles, consultés en avril 2003.

1739.

Décret n°91-1033 du 8 octobre 1991.

1740.

Pour les trois Écoles, il s’agit du budget pour l’année 2002. Celui-ci ne comprend pas les élèves fonctionnaires qui sont affectés dans les établissements publics.

1741.

Décret n°94-844 du 30 septembre 1994.

1742.

Boston consulting group, « Projet de rapprochement », séminaire des 24 et 25 mars 2003, documents power point. Source : direction de l’ENPC.

1743.

Ce qui exclut, de fait, les élèves fonctionnaires qui n’intègrent les Écoles qu’au stade de la deuxième année.

1744.

Notamment parce qu’il est susceptible de concerner les élèves des corps.

1745.

ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 1er avril 2003, p.5-6. Source : direction de l’ENPC.

1746.

Ibid., p.6.

1747.

Idem. Les citations suivantes sont extraites de la même source.

1748.

Boston consulting group, « Vision Ponts-Techniques avancées précisée suite au séminaire des 24 et 25 mars [2003] » (non daté). Source : direction de l’ENPC.

1749.

ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 1er avril 2003, p.6. Source : direction de l’ENPC.

1750.

NI, « Une alliance Mines-Ponts-ENSTA. Une préfiguration pour un rapprochement des grandes Écoles d’ingénieurs parisiennes », note diffusée aux membres du comité de pilotage du 28 octobre 2003, annexe 8.2 : « 19-21 mai 2003, visite du MIT ». Source : direction de l’ENPC.

1751.

Il s’agit de l’amicale des ingénieurs du corps national des Mines, créée en 1978.