4) Des premières affectations et des carrières surveillées

« Quand [on dit aux élèves] : “ne vous inquiétez pas, vous pouvez faire n’importe quoi, donc venez chez nous, ce sera mieux qu’ailleurs”, c’est dérisoire de faire ça ! Et ça a aidé beaucoup d’élèves à se fourvoyer, on leur a raconté d’énormes bêtises sur Bercy en premier poste, c’est une erreur, ils n’y feront pas carrière […] c’est en fait une voie extrêmement étroite 1966 . » Le directeur de cabinet.

« Pour Bercy, là encore, on ne nous avait pas présenté les choses comme ça. On nous a dit : “venez, vous pouvez tout faire !” Et alors les gens qui se sentent lésés, c’est les plus dangereux [regard appuyé]. […] Alors que moi avec mes parents profs je suis carrément motivé par l’aspect service public, ben là, il y a eu finalement tellement de contraintes, de non-dits, de cachotteries que j’hésite à partir dans le privé quoi… 1967  » Un élève du MAP.

Inauguré à la rentrée scolaire 2004, le mastère d’action publique s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de formation et de gestion des jeunes recrues du corps, souhaitée par le secrétaire général. Il semble conçu comme un levier de gestion des « ressources humaines » du corps. C’est ainsi que la direction de l’ENTPE l’interprète à distance :

‘« Avec le MAP, l’idée c’était quand même de redresser les orientations de l’ENPC et de leur rappeler qu’ils sont une École du Ministère […]. Le MAP c’est clairement dirigé par la DPS pour mettre le holà, c’est sûr 1968  ! ».’

C’est également ainsi que Patrick Gandil, le secrétaire général du Ministère le conçoit : « avec le MAP l’idée c’est aussi de pouvoir être plus présents et d’informer plus exactement les élèves sur les métiers qu’offre le Ministère 1969  ». C’est enfin ainsi que l’équipe dirigeante l’a compris : « On ne peut rien décider, on est pilotés en direct par la DPS 1970  ! ».

Les représentants du Ministère entendent bel et bien jouer un rôle prééminent dans la formation, désormais perçue comme une occasion d’« accompagner les ingénieurs des Ponts et Chaussées 1971  » afin de les orienter dans leurs débuts de carrière vers les besoins de la tutelle, en « envisage[ant] des cursus plus proches de[s] besoins [de cette dernière] (réunions métiers, implication des employeurs dans le MAP) 1972  ». Dorénavant, les décisions prises par la direction du mastère doivent être validées par la DPS, des séances d’information sur le Ministère sont mises en place pour faire découvrir « leur tutelle » aux élèves, et le directeur de cabinet du ministre se déplace en personne pour faire la promotion des métiers de l’Équipement au sein de la formation (cf. encadré n°3, premier chapitre).

Le moment du basculement intervient de manière patente avec la première promotion du corps fusionné. Attirés dans le corps des Ponts et Chaussées par le discours traditionnellement tenu à la sortie de l’École polytechnique, les élèves vont subir le décalage des pratiques qui s’annoncent plus dirigistes durant leur formation à l’École des Ponts. Si le corps ne veut pas renoncer à la « tradition de libéralisme » qui le caractérise, celle-ci ne s’appliquerait plus aux premières affectations et aux débuts de carrière qui devraient au contraire faire l’objet d’« un peu de vigilance et de certaines formes de dirigisme 1973  » : « j’ai besoin de plus d’ingénieurs dans la gamme vingt-cinq /trente-cinq ans qu’après 1974  », précise Patrick Gandil.

Plusieurs dispositifs de contrainte sont prévus avec la mise en place de la nouvelle formation du corps fusionné. Le premier tient à la marge de manœuvre dont disposent les élèves fonctionnaires dans le choix des enseignements à l’École. Avec le jeu des choix de dominantes et d’options, certains cours leur sont de facto inaccessibles, dans le domaine de la finance notamment, ce qui apparaît comme un « choix souhaité 1975  » par les représentants du ministère de l’Équipement, mais contesté par les élèves :

‘« Toutes les obligations qui sont imposées […] limitent grandement les choix. Á partir du moment où on fait un choix de dominante, finalement, il y a tout un nombre de conséquences qui en découlent et qui font que tout est quasiment obligatoirement choisi 1976 . »’

Le deuxième tient au caractère obligatoire du MAP (cf. chapitre 4) qui supprime la possibilité de suivre des formations alternatives liées à des domaines qui ne relèveraient pas directement du corps des Ponts, ce qui exclut, de fait, la finance :

‘« [Le MAP] est perçu par un certain nombre d’IE [ingénieurs-élèves] comme un recentrage sur les seuls métiers du ministère de l’Équipement, au détriment de tout ce qu’il y à côté et notamment des autres administrations. Certains le regrettent, d’autant plus que ça ne correspond pas à ce qu’il leur avait été présenté lors de leur recrutement. […] Les questions, en fait, qui découlent d’obligations apparemment nouvelles, c’est la fermeture de champs plutôt tournés vers la finance, ce qui gêne certains IE 1977 . »’

L’idée clairement revendiquée par les représentants du Ministère et ici, par le directeur du MAP lui-même, est de « re-canaliser les fonctionnaires sur les métiers du public 1978  ». Comme l’explique un futur enseignant du mastère, cette « politique assez volontariste et autoritaire 1979  » devrait permettre à la fois d’obliger et de « donner plus envie aux “corpsards” de faire des carrières dans l’Équipement 1980  ». Le passage par l’obligation semble néanmoins nécessaire tant sont nombreux les élèves qui envisageaient d’autres voies de formation 1981 . Les récriminations sont donc nombreuses de la part des élèves critiquant la mise en place d’un « cadre si figé 1982  » : « j’ai eu l’impression que ces camarades [de la promotion ENPC 2005] étaient plus contraints que d’autres en cabinet ministériel 1983  !! » rapporte le représentant des jeunes ingénieurs des Ponts au bureau de l’AIPC. Comme l’explique le chargé de mission du corps, il s’agit de recadrer la formation en fonction des exigences du Ministère et d’orienter les élèves de manière plus autoritaire vers les métiers des différentes « maisons d’emploi » de l’Équipement :

‘« La nouvelle formation a vraiment été adaptée par rapport à la vision qu’avait le Ministère des besoins. C’est vraiment focalisé sur les problèmes nombrilistes du Ministère et aussi sur les problèmes dus à la fusion avec l’idée qu’il faut penser aux besoins des petites “maisons d’emploi”, organiser un séminaire toulousain pour découvrir l’Aviation civile et cætera : on dérivait un peu finalement. La préoccupation centrée sur le fait de faire tenir toutes les compétences minimales sur trois ans, avec des obligations incontournables a un peu été prise pour un resserrage des boulons 1984 . »’

Le troisième type de contrainte relève du chargé de mission du corps. L’initiative a été prise par l’un d’entre eux, suite aux inquiétudes suscitées par le nombre de démissions intervenues en 2000 1985 . L’objectif visé est clairement de juguler en amont le succès grandissant de Bercy 1986 dans le choix des élèves à la sortie de l’École :

‘« Les sous-groupes de ces gens-là qui veulent aller à Bercy […] c’est là qu’est la tension principale, hein. Quand ça c’est dénoué, le reste passe à peu près bien 1987 . »’

Cette action passe, d’une part, par une attention particulière portée aux élèves du corps qui suivent une formation en « sciences humaines » plus poussée que les autres. Á la direction du Personnel, le lien est clairement établi entre la formation suivie et le choix des premiers postes :

‘« [On adopte des] petites mesures un peu de contrôle en amont […] d’observation de cursus à dominante économie, gestion, finances qui était le facteur de risque important 1988 . » ’

Elle passe, d’autre part, par un entretien préalable avec les jeunes membres du corps encore en formation afin de connaître ou d’établir avec eux leur projet professionnel et de les orienter différemment si leurs vœux ne correspondent pas aux attentes de la direction du Personnel. Jouant sur l’attirance de certains jeunes pour la finance, le chargé de mission du corps tente de faire valoir que de tels postes sont également envisageables au sein même du Ministère, quitte à survaloriser cette dimension pour rendre le Ministère plus attrayant :

‘« Donc je commence à essayer de lui vendre l’idée qu’il n’y a pas comme seul nirvana et avenir possible au sein du corps, le poste potentiel au service des Participations à la direction du Trésor. Donc avec ceux-là, je prends plus de temps qu’avec les autres pour leur expliquer qu’on travaille aussi sur des produits financiers, qu’on s’occupe de logement social, qu’il y a toute une gamme d’activités pour quelqu’un qui aime l’économie. […] J’en étais presque arrivé à créer des postes attractifs ou enfin, de les configurer de manière attractive 1989  ! »’

Concernant les postes à Bercy, plusieurs mesures spécifiques vont être prises avec l’affectation de la première promotion du corps fusionné. L’inquiétude suscitée par leur succès auprès des jeunes élèves est en effet redoublée par la fusion et l’incertitude qui demeure quant à la réaction des élèves vis-à-vis des postes à l’IGN, à la DGAC ou à Météo France. Les représentants des trois « maisons d’emploi » s’inquiètent en effet de ne pas parvenir à pourvoir tous leurs postes. Il convient donc d’être vigilant dès la première année. Pour justifier leur politique plus restrictive vis-à-vis du ministère de l’Économie et des Finances, les représentants du ministère de l’Équipement s’appuient notamment sur les recommandations émises par la direction générale de la Fonction publique. Dès avant la réforme statutaire, celle-ci préconisait « l’alternance entre postes en administration centrale et postes en services déconcentrés 1990  ». Il serait souhaitable, à terme, précisait-elle, que « l’ensemble des agents susceptibles d’occuper des fonctions de direction aient l’expérience directe de plusieurs niveaux d’administration 1991  ». En effet, la familiarisation avec des univers aux différences « culturelles fortes » devrait, selon elle, contribuer à « accroître l’efficacité de l’intervention de l’État 1992  ». Cet avis de la DGAFP vient à l’appui de la stratégie suivie par le ministère de l’Équipement qui consiste à envoyer les élèves prioritairement en directions départementales à leur sortie de l’École. Citée dans un rapport interne au Ministère, une autre préconisation de la DGAFP vient légitimer le durcissement des règles d’affectation. Dans un rapport à la DGAFP, dont les représentants du corps des Ponts avaient un temps craint la publication car il posait la question de l’utilité des corps techniques de l’État, Yves-Thibault de Silguy soulève la question du dirigisme des débuts de carrière :

‘« L’État et les collectivités locales ont besoin de techniciens que le système actuel permet de recruter dans des conditions satisfaisantes. Cependant, il est permis de s’interroger sur l’intérêt pour l’État de former et de recruter des ingénieurs, si ceux-ci au lieu de mettre à son service leur culture scientifique, cherchent d’emblée un emploi à caractère général ou financier. » Et le rapport de citer en note : « ex. : emploi d’adjoint à des chefs de bureau à la direction du Trésor ou à celle du Budget 1993  ».’

Forts de ces deux recommandations, les représentants du Ministère entendent ainsi imposer aux élèves d’avoir préalablement effectué un premier poste en tant que chef de projet « sur le terrain » en DDE, voire en DRE, avant d’aller à Bercy 1994 . Ils auraient par ailleurs procédé à des marchandages interministériels sur le « prix » des ingénieurs du corps des Ponts et Chaussées, comme l’indique cet ancien chargé de mission :

‘« [Récemment, il y a eu] un petit peu de tension, sinon beaucoup de tensions entre le directeur du Personnel et Bercy sur le thème : “combien y’en a [d’IPC] ?” “Qui les paie ?” et cætera. Et avec donc des tensions contradictoires au sein du corps entre ceux qui pensaient que c’était vraiment dans la vocation du corps d’alimenter le ministère des Finances, ceux qui pensaient que c’était vraiment un scandale d’envoyer autant de gens à Bercy, et ceux qui pensaient qu’on pouvait peut-être en envoyer mais en payant moins cher […]. Jean-Pierre Weiss [alors directeur du Personnel] avait tenu […] à ce qu’ils soient vendus plus chers. Parce que dans le système précédent, en fait, Bercy en payait un et on en payait un, donc on faisait un rabais de 50% [sourire] et donc Jean-Pierre Weiss a revu le rabais [rire], donc on vend plus cher 1995  ! »’

C’est ce que dira le directeur de cabinet aux élèves du MAP lors d’une réunion organisée à propos de leur première affectation. Comme il l’avait suggéré, le représentant du ministre entend « annoncer la couleur 1996  ». Les postes au ministère de l’Économie et des Finances seraient désormais contingentés et ciblés en fonction des intérêts du ministère de l’Équipement :

‘« On travaille avec des collègues du Trésor et du Budget qui sont du corps, OK, mais on sera malthusien […] et on ne laissera personne y aller sans qu’ils le paient. Car offrir des postes “aux Finances” qui, par ailleurs, nous les supprime, c’est du masochisme ! Et en plus ça donne l’impression qu’on a des postes en trop et donc après ils nous les sucrent. […] Il faut quelques postes à Bercy mais des postes stratégiques pas les autres, on ne va pas quand même être le nègre du négrier, non 1997  ?!! »’

L’« orgueil 1998  » dont font preuve, d’après Ezra Suleiman, les représentants des grands corps qui « prêtent » leurs membres à d’autres ministères est ici bien perceptible. Les ingénieurs du corps des Ponts et Chaussées sont ainsi autorisés à investir « Bercy » mais dans un esprit de fidélité au ministère de l’Équipement. Il s’agit pour eux d’y occuper des postes intéressant directement leur administration de tutelle ou permettant à cette dernière de bénéficier d’un relais facilitant les négociations budgétaires et le succès de ses entreprises 1999 . Les premières listes de postes disponibles qui circuleront parmi les élèves du MAP seront d’ailleurs limitées aux seuls services du ministère de l’Équipement 2000 .

Outre le problème posé aux représentants du Ministère par le « phénomène Bercy » (cf. premier chapitre), la vigilance du chargé de mission du corps va s’appliquer à l’ensemble des projets individuels des élèves du MAP. Interpellé par certains abus intervenus sous la responsabilité de ses prédécesseurs, le chargé de mission du corps a alerté sa hiérarchie et entrepris d’instaurer des contrôles plus sévères sur les situations individuelles des ingénieurs des Ponts. Aussi les contraintes d’ordre familial à l’origine de certaines demandes font-elles l’objet d’un contrôle accru et les carrières atypiques de certains agents sont-elles étroitement surveillées. Les règles de gestion des « ressources humaines » ont ainsi été rigidifiées pour certains choix de carrière.

En témoigne l’exemple des parcours de recherche. Les courriers internes à la direction du Personnel du Ministère attestent une tradition d’ouverture du corps à l’égard de projets de recherche larges et variés :

‘« Certains rentrent dans le corps des PC pour pouvoir y faire de la recherche, même s’ils s’intéressent à des domaines éloignés des applications intéressant directement le corps ; nous avons toujours eu cette tradition de favoriser les projets de recherche, même éloignés de nos domaines d’application 2001 . »’

Désormais, il est précisé dans les notes au directeur du Personnel de veiller à la cohérence des projets de recherche avec les besoins du corps 2002 . Il s’agit d’anticiper les programmes d’action du Ministère et d’alimenter les demandes de ses services.

Les ingénieurs du corps sont ainsi autorisés à exercer hors du Ministère mais dans la perspective d’y mieux revenir. Les carrières doivent être pensées avec l’ambition d’enrichir le Ministère en termes de compétences, de réseaux et de champs d’activités. Les mises à disposition sont par exemple autorisées à condition que l’agent s’engage à revenir en position normale d’activité au sein du Ministère au bout de deux postes au maximum 2003 . L’ingénieur des Ponts est censé ainsi investir d’autres éléments du « portefeuille de placements 2004  » du corps et agir dans le sens des « objectifs d’expansion du groupe 2005  » mais dans des domaines intéressants directement le Ministère et qui lui permettent de bénéficier d’un « retour sur investissement profitable 2006  ». C’est également le cas pour les ingénieurs attirés par des postes à l’international. Triés sur le volet 2007 , les heureux élus qui obtiennent désormais l’accord de la direction du Personnel voient leurs motivations contrôlées et sont censés émigrer dans le strict intérêt du Ministère, qui s’attache à préparer leur retour dans son giron, quitte à créer des postes prestigieux ad hoc 2008 .

En créant un espace de formation commun au nouveau corps des Ponts, réuni pour la première fois dans un dispositif scolaire qui lui est strictement dévolu, la création du MAP offre une prise sur les ingénieurs des Ponts et Chaussées en voie d’être affectés à leur premier poste. Il permet de rapprocher le corps de sa tutelle et d’initier une politique de gestion plus dirigiste, propre à freiner la désaffection des jeunes ingénieurs à l’égard des métiers du ministère de l’Équipement. La gestion des élèves apparaît ainsi comme un levier de légitimation du ministère de l’Équipement qui entend fidéliser les recrues du corps sous la contrainte.

Notes
1966.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1967.

Conversation avec un élève, observation directe dans le MAP, Paris, le 28 septembre 2004.

1968.

Entretien non enregistré auprès du directeur adjoint de l’ENTPE, Vaulx-en-Velin, le 15 juin 2005.

1969.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1970.

Un membre de la direction du MAP, réunion-débat organisée par l’Institut du management public, observation directe, Paris, le 12 mai 2005 (cf. premier chapitre).

1971.

CGPC, DPSM, « Pour une gestion rénovée du corps… », op. cit., p. 22.

1972.

Idem.

1973.

Idem.

1974.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1975.

Entretien auprès de l’adjoint au président du département « sciences humaines, économie, gestion, finances », Marne-la-Vallée, le 17 juin 2004.

1976.

Le représentant des « corpsards » cité dans : ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 16 décembre 2003, p.12.

1977.

Le représentant des « corpsards » cité dans : ENPC, compte rendu du conseil d’administration du 16 décembre 2003, pp.12-13.

1978.

Entretien auprès du directeur du MAP, Paris, le 4 février 2004.

1979.

Entretien auprès d’un futur enseignant du MAP en philosophie politique, Marne-la-Vallée, le 27 janvier 2004.

1980.

Idem.

1981.

C’est ce qu’indique le chargé de mission du corps, notamment dans : Courrier électronique du chargé de mission du corps au directeur du Personnel, des Services et de la Modernisation, objet : « Polytechnique », le 20 octobre 2003. Source : ministère Équipement, DPS.

1982.

Courrier électronique du délégué des élèves de la promotion ENPC 2005 au directeur de l’ENPC, sans objet, le 14 décembre 2003. Source : remis par l’auteur.

1983.

Courrier électronique du représentant des jeunes IPC à l’AIPC aux membres du Bureau de l’AIPC, objet : « ENPC / Sondage promotion 2005 », le 2 décembre 2003. Source : AIPC.

1984.

Entretien non enregistré auprès du chargé de mission du corps, La Défense, le 26 février 2007.

1985.

Rappelons qu’il y a eu, en l’an 2000, six démissions d’élèves à la sortie de l’ENPC. Considérée comme une « année noire », elle a semble-t-il traumatisé un certain nombre d’agents de la direction du Personnel chargés de veiller à l’adéquation des affectations professionnelles avec les besoins du Ministère.

1986.

Cf. le « phénomène Bercy » dans le premier chapitre.

1987.

Entretien auprès d’un ancien chargé de mission du corps des Ponts, Nanterre, le 28 avril 2003.

1988.

Idem.

1989.

Entretien auprès d’un ancien chargé de mission du corps des Ponts, Nanterre, le 28 avril 2003.

1990.

DGAFP, « Propositions relatives à la gestion de l’encadrement supérieur de l’État », réf. : hfp1398, 19 novembre 1998, p.5.

1991.

Idem.

1992.

Idem.

1993.

SILGUY Yves-Thibault de, (prés.), « Moderniser l’État : l’encadrement supérieur », Rapport au ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de l'Aménagement du territoire, Paris, La documentation française, 2003, p.38. Cité dans : CGPC, DPSM, « Pour une gestion rénovée du corps… », op. cit., 2004, p.22.

1994.

Entretien auprès du directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, Paris, le 24 février 2005.

1995.

Idem.

1996.

Idem.

1997.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Équipement, observation directe au sein du MAP, Paris, le 16 décembre 2004.

1998.

SULEIMAN N. Ezra, Les hauts fonctionnaires et la politique, op. cit., 1976, p.118.

1999.

Á ce sujet, voir : Ibid., pp.140-141.

2000.

Compte rendu de réunion entre les délégués des élèves et le chargé de mission du corps, 21 octobre 2004. Source : remis par un élève. Cela provoquera d’ailleurs le mécontentement de plusieurs élèves, comme ceux-ci nous l’ont rapporté en entretien. Entretiens auprès de trois élèves de la première promotion du MAP, Paris, les 4, 7 et 12 janvier 2005.

2001.

Note du chargé de mission du corps des Ponts et Chaussées, objet : « Eléments sur les démissions de jeunes IPC en sortie d’École », janvier 2004. Source : ministère Équipement, DPS.

2002.

Note du chargé de mission à l’attention du directeur du Personnel, 8 novembre 2004. Source : ministère Équipement, DPS.

2003.

Sur la définition des positions de gestion, cf. premier chapitre. Compte rendu de réunion entre les délégués des élèves et le chargé de mission du corps, 21 octobre 2004. Source : remis par un élève.

2004.

THŒNIG Jean-Claude, L'ère des technocrates, op. cit., 1987, p. 241.

2005.

Idem.

2006.

Entretien non enregistré auprès du chargé de mission du corps, La Défense, le 2 mars 2007.

2007.

Envoyer des élèves dans des postes hors de France ne relève pas d’une priorité pour le Ministère, d’autant plus qu’il s’agit souvent de débuts de carrière qui conduisent à des départs dans le secteur privé. Entretien auprès du chargé de mission du corps, La Défense, le 29 janvier 2004.

2008.

Entretien auprès d’un ancien directeur du Personnel, Noisiel, le 28 janvier 2004.