La théorie du traitement auditif rapide

Cette théorie postule que le déficit phonologique n’est pas à l’origine des troubles des dyslexiques, mais une conséquence d’un déficit auditif. Le déficit résiderait plutôt dans la perception de sons brefs et à changements rapides (Tallal, 1980). En effet, les dyslexiques présentent des performances très basses dans bon nombre de tâches auditives comme la discrimination de fréquences, le séquençage temporel (Tallal, 1980) ou la perception catégorielle de certains contrastes (Serniclaes, Sprenger-Charolles, Carré & Démonnet, 2001). Selon cette théorie, c’est le déficit auditif qui provoque le déficit phonologique à l’origine des troubles de lecture. La théorie magnocellulaire spécifie une origine biologique à ce déficit du traitement auditif rapide.