Hypothèses

Les hypothèses opérationnelles pouvant être formulées sont multiples cependant, nous pouvons ici énoncer les principales hypothèses qui ont guidé notre démarche expérimentale :

- Les mots sont mieux reconstruits que les pseudomots car ils bénéficient de l’aide lexicale quel que soit le type de dégradation de la parole.

- La restitution des pseudomots est plus complexe donc elle devrait permettre d’observer une variabilité interindividuelle plus large que pour les mots.

- Les variations du fonctionnement du système auditif sont liées aux performances de reconstruction de la parole.

- Les dyslexiques sont moins performants pour reconstruire le signal de parole que les normo-lecteurs car leur déficit langagier les pénalise.

Ce travail de recherche constitue une approche novatrice, solide et complète du phénomène de la reconstruction cognitive de la parole en abordant cette problématique d’un point de vue pluridisciplinaire à la fois psychologique, linguistique et neurologique. L’ensemble des résultats sera discuté à la lumière d’études antérieures provenant des trois disciplines. Les conclusions obtenues proviendront de la confrontation entre ces diverses disciplines et n’auraient pas pu être envisagées sans cette vision interdisciplinaire.