1.1.1. L’oreille externe et l’oreille moyenne

L’oreille externe (Figure 1) est constituée du pavillon (A) et du conduit auditif externe (B), qui capturent les ondes sonores, filtrent le signal de manière à augmenter la pression des fréquences allant de 2 à 7 kHz et aident à la résolution de certaines tâches perceptives telles que la localisation du son (Rice et coll., 1992). L’oreille moyenne comprend la membrane tympanique (C) et la chaîne ossiculaire. Attaché à la face interne du tympan, le marteau (D) est connecté à l’enclume (E), elle-même reliée à l’étrier (F). L’étrier est attaché à la fenêtre ovale (G) de la cochlée (H). Quand la membrane tympanique vibre, le marteau et l’enclume vont pivoter et transférer l’énergie du son à l’étrier qui fera bouger la fenêtre ovale (Green, 1970). Le rôle de l’oreille moyenne est d’adapter l’impédance entre l’oreille externe (milieu aérien) et l’oreille interne (milieu liquidien). Il existe également un muscle connecté à l’étrier et qui se contracte lorsqu’un son très fort entre dans la cochlée, ce qui permet d’atténuer son intensité. Il s’agit d’un mécanisme automatique appelé réflexe stapédien.

Figure 1. Anatomie de l’oreille humaine: (A) pavillon; (B) conduit auditif externe; (C) membrane tympanique; (D) marteau; (E) enclume; (F) étrier; (G) fenêtre ovale ; (H) cochlée; (I) nerf auditif.
Figure 1. Anatomie de l’oreille humaine: (A) pavillon; (B) conduit auditif externe; (C) membrane tympanique; (D) marteau; (E) enclume; (F) étrier; (G) fenêtre ovale ; (H) cochlée; (I) nerf auditif.