Annexe 3 - Les partis politiques en Palestine

Nous avons mentionné en Annexe 1 la situation de la Palestine depuis juin 2007 ; il est donc extrêmement délicat de dresser le portrait politique de la Palestine comme nous l’avons fait pour Israël. Cependant, notre corpus de presse écrite est composé d’événements antérieurs à cet état de fait, il nous semble donc pertinent de présenter la situation politique palestinienne avant cette date. Jusqu’en janvier 2006, le Fatah était majoritaire au Conseil national palestinien (132 sièges) ; depuis les élections législatives de 2006, la situation s’est inversée. De janvier 2006 jusqu’à juin 2006, Ismaël Haniyeh (Hamas) a donc pris la tête d’un gouvernement mixte, composé de membres du Fatah et du Hamas.

Le territoire politique palestinien se divise en trois groupes principaux, parmi lesquels certains partis n’ont pas d’élus au parlement :

- les partis favorables au dialogue politique avec Israël : le Fatah, parti modéré avec à sa tête Mahmoud Abbas, quarante-cinq élus au Conseil national palestinien. L’Union démocratique palestinienne, ancré à gauche, parti pluraliste et démocratique. Le Parti du peuple pale stinien, parti de tendance communiste.

Troisième voie est un parti centriste, dirigé par Salam Fayyad : deux élus.

- les partis opposés à une solution politique : le Front Populaire de Libération de la Palestine, dirigé par Georges Habache depuis la Syrie. Trois élus.

Le Front Démocratique de Libération de la Palestine, groupe marxiste d’extrême gauche, aujourd’hui plus pragmatique et modéré que par le passé.

Le Front de libération de la Palestine, faction extrémiste de l’Organisation de Libération de la Palestine, établi en Syrie. Ces deux partis composent la Palestine indépendante, deux élus.

- les partis religieux musulmans : le Hamas, dont la branche militaire est responsable de nombreux attentats en Israël. Il a soixante-quatorze élus au Conseil national palestinien. L’un de ses dirigeants est Ismael Haniyeh.

Le Jihad Islamique, il prône comme le Hamas la lutte armée comme stratégie politique. Et enfin, le mouvement national islamique Al Massar.

Par ailleurs, deux coalitions ont des élus au parlement palestinien : les Alternatifs, deux élus et les Indépendants, quatre élus.