Les liens, qui se créent entre le français et les notions de modernité et de liberté, sont d’autant plus forts chez les femmes que chez les hommes. Cette langue devient alors garant d’émancipation.
Plusieurs recherches 3 ont montré que chez les femmes tunisiennes et les femmes maghrébines en général, le recours à la langue française est plus fréquent. Aussi, est-il marqué par une volonté plus nette et un souci plus prononcé de se conformer aux règles du bon usage et à la prononciation correcte.
A titre d’indication, H. Naffati cite S. Lawson et I. Sachdev (1997) : « Accommodation communicative en Tunisie » in F. Laroussi (éd), Bilinguisme et identités au Maghreb ; pp. 101-114.