4-2- Le français langue d’enseignement et l’université tunisienne

Malgré l’instabilité et l’inconstance du statut de FLS, G. Vigner note que « quelles que soient les situations considérées, toutes ont en commun de réserver au français une fonction particulière dans l’exercice du travail scolaire, celle d’une langue apprise pour apprendre d’autres choses » (1992 : 40). Le statut de langue de scolarisation, à tous les niveaux comme dans certains pays d’Afrique subsaharienne, ou à certains niveaux comme en Tunisie ou au Maroc, est alors un trait distinctif du FLS, le trait commun à toutes les situations où le français est langue seconde, où il n’est pas enseigné pour lui-même. Afin de mieux cerner cet élément, nous nous proposons de déterminer dans un premier temps le profil d’un utilisateur important de cette langue, à savoir l’étudiant en science. Nous présenterons par la suite quelques initiative prises afin d’assurer la formation en langue.