1-2-2- Les apports et les limites de la « AH »

Cette méthode permet de procéder à l’identification des correspondances directes entre les unités du texte de départ d’un côté et les unités du texte d’arrivée de l’autre et par la suite de procéder à une comptabilisation des différentes informations. Ce travail permettrait, selon le cas, de pointer des similarités ou des divergences entre les textes des étudiants et le texte du professeur.

En s’appuyant sur les résultats des études effectuées en compréhension de texte, F. Foch, A. Tutin et F. Grossmann avancent qu’ « il est aussi possible de prédire certains résultats : par exemple, certaines unités hiérarchiquement moins importantes seraient moins présentes dans les PDN que les unités majeures et constitutives de la macrostrcture, c’est-à-dire du résumé de texte » (op. cit. : 33). Autrement dit, les unités de base, plus importantes, devraient être plus reconduites dans les textes cibles que les sous-unités de base, moins importantes.

Toutefois, un des reproches que font les auteurs de l’article à cette méthode est « sa conception figée du texte qui masque la dynamique et la complexité de la circulation de sens » (op. cit. : 33). Le fait de ne tenir compte que des agencements hiérarchiques des informations, même s’il se base sur l’identification des thèmes, occulte les différentes opérations et les différents liens qui permettent ces agencements.