1-2-3- La combinaison AH/RST

Comme nous venons de le dire, l’étude s’appuie sur le degré de conformité (« fidélité ») entre le texte de départ et sa réécriture. Elle met en relief « les difficultés de compréhension et de production écrite des étudiants en L2 » (op. cit. : 30). Souvent, ce genre d’étude, portant sur le texte source, prise de notes et textes cibles, se fait en termes d’analyse quantitative (nombre d’unités) et d’analyse qualitative (nature, et type d’unités). Mais, comme le soulignent F. Boch, A. Tutin et F. Grossmann, cette analyse hiérarchique ne prend pas en considération les différents moyens utilisés par les participants pour restituer la structure et la cohérence du texte. Elle ne rend pas compte des différentes « relations discursives que les étudiants établissent pour donner de la cohérence à leur réécriture » (op. cit. : 32) comme le fait notamment l’analyse RST.

Le recours à l’analyse RST permet alors de voir la conformité ou le degré de reconduction du texte source dans les textes cibles sous l’angle des relations assurant la cohérence dans le texte cible par rapport à celles assurant la cohérence dans le texte source. Le recours à la RST permet aussi de réajuster les résultats et les conclusions auxquels nous amènerait l’étude des unités de sens.

Par la combinaison des deux types d’étude, hiérarchique et structurelle, nous mettons sous observation et les compétences « lexico-syntaxique » et la « compétence textuelle ». (Boch, Tutin & Gossmann, (2003 : 31)