3-1-1-1- Le bilan du texte cible

Le texte cible compte deux fois plus d’UB que de SUB. Ce rapport diffère d’une partie à l’autre. Dans l’introduction par exemple, les deux unités ont un nombre presque égal, alors que dans la partie III, le nombre de UB est presque quatre fois plus important. La partie II compte le nombre le plus élevé de SUB, celui-ci représente à peu près 2/3 du nombre de UB. Ces unités semblent détenir un rôle moins important que les UB, ou plutôt plus essentiel : juste ce qu’il faut là où il faut. Elles sont :

  • l’explication/ justification : 10 dont 3 dans I, 3 dans II, 4 dans III. La fonction de rappel est souvent sous-entendue dans ces unités (« normalement… », « puisque… »…). Elles sont les plus nombreuses et sont présentes à tous les moments du texte. Dans le texte source, cette catégorie ne comptait que 6 éléments en tout, et elle était concentrée dans les parties II et III. C’était l’une des catégories les moins importantes en nombre et en rôle (6/39). Au passage à TC, le nombre de ces SUB augmente par rapport à celui de départ. Elles représentent plus de la moitié des SUB (10/18). On semble accorder de l’importance aux explications dans ce texte plus que dans le texte de départ. Les participants prennent à cœur d’introduire même des explications/ justifications qui ne figuraient pas dans le texte source ; certaines unités ont été modifiées à cette fin. Citons les exemples suivants :
  • l’exemple : 4 en II. Le nombre d’exemple lui aussi a baissé, mais leur nombre par rapport au nombre de SUB est presque le même : 10/39 dans TS et 4 /18 dans TC. Les exemples semblent garder la même importance.
  • les données, les déterminations : 4 dont 2 dans II, 2 dans III. Ils représentent un quart des SUB, alors que, dans TS, ils en représentaient un peu plus de la moitié, 21/39. Ces données sont a priori considérées comme bien établies et bien définies, les participants ne ressentent pas le besoin de les surdéterminer.

La priorité dans le texte cible est donnée aux informations essentielles. Toutefois, les informations secondaires et complémentaires sont là elles aussi afin d’en assurer une meilleure qualité et une meilleure transmission. Un quart d’exemples, un quart de données , et un demi d’explication, les compléments d’informations sont perçues comme jouant un rôle essentiellement de fond. Seul l’essentiel est retenu.