3-1- Les reprises

Comme nous l’avons déjà souligné, le passage de TS à TC se fait, entre autre, par le moyen de reprises d’unités et de segments entiers. La reprise se fait en bloc ou en détails. C'est-à-dire que nous pouvons trouver une suite d’éléments ³⁵ repris successivement ou encore avoir des éléments éparpillés.

Le taux de fréquence ne dépend pas de la nature des éléments mais du texte. En effet, à l’exception du G1, où nous avons 17 UB reprises face à 10 SUB et 13 UH, dans les deux autres groupes où la reprise est utilisée, la nature des unités a peu de conséquence sur le nombre des reprises. Par contre, ces reprises varient selon les groupes. Par exemple, dans le groupe 1, le nombre d’unités et de segments paraphrasés intégralement est plus important que dans le groupe 2 ou encore 7. Dans G1, 22 segments de 53 et 40 unités (UB, SUB et UH) de 67 sont repris, alors que dans G7, aucun segment n’est repris intégralement et à peine deux unités hiérarchiques sont reprises. De même, dans G1, les blocs d’éléments repris sont plus importants que dans G2 par exemple ou G3 où ce type d’éléments se présente de manière isolée.

Ceci nous renseigne sur l’importance accordée à ce moyen. En effet, son utilisation massive et sur des blocs d’information dénote une certaine incapacité à se détacher du texte source. C’est le cas de G1, comme nous l’avons déjà relevé dans l’étude hiérarchique et l’étude RST. Par contre, pour le G2, le recours limité à ce moyen nous incite à modérer nos conclusions concernant son attachement au texte source et à réorienter l’explication de cet attachement. Il s’avère de plus en plus qu’il est un attachement au fond plus qu’à la forme des informations. L’équivalence entre la structure de ce texte par exemple et du texte source n’est pas liée à une conformité sur le plan linguistique entre les deux textes.

La reprise est, certes, un moyen important pour certains mais son utilisation reste limitée. D’autres compétences sont mises à profit par les étudiants.