a. Les déplacements positifs

Nous distinguons deux cas de figure :

  • Un premier cas de déplacement sert à mettre en avant certaines informations comme les conclusions. Un cas de figure illustrant ceci, est celui du déplacement que subissent les éléments de l’introduction dans le texte de G2. En effet, les conclusions sur la possibilité de discerner ou non entre deux particules identiques selon la mécanique en question sont post-posées aux informations qui les justifient. L’introduction dans le texte de ce groupe est ainsi restructurée. Ce cas de figure est unique. Dans le texte de G4 par exemple, seule le cas de la mécanique classique voit ce type de déplacement, pour le principe d’indiscernabilité, les éléments sont repris dans l’ordre de TS.
  • Un deuxième cas de déplacement sert à rapprocher des éléments dispersés dans le texte source. C’est le cas des données relatives aux deux particules. Les définitions du spin de chacune d’elle sont mises en rapport direct avec les éléments contenant la définition du système qui lui correspond, qu’il soit symétrique ou antisymétrique. Ce travail est effectué par 3 groupes sur 5, à savoir les groupes identifiés comme se détachant de TS. Il permet de rassembler les différentes informations sur chacune de particules dans des segments successifs comme dans le texte de G3 et G4 ou encore dans un même segment comme pour G7. Toutefois chaque groupe présente un nouvel ordre des données en question. Une variété de reformulation que nous verrons plus loin.

Il existe toutefois un cas de déplacements qu’il est difficile d’attribuer, à ce stade, à une volonté de mise en valeur par exemple ou autre. Il s’agit de l’antéposition de l’étude des fermions, à T=0K, à l’étude des bosons dans le même cas. S’agit-il d’une réorganisation volontaire ou accidentelle ? Nous arriverons peut être à y trouver une réponse dans l’étude de la rédaction conversationnelle à travers l’analyse de corpus oral. Quoiqu’il en soit, ce déplacement n’affecte en rien la qualité scientifique du texte.