1-1-5- Les techniques de transcription

A. Piolat distingue deux procédés qui mettent en jeu différentes implications :

a. Les abréviations

Elle consiste à intégrer un code de transcription plus économique que celui de la transcription phonographique et orthographique. Ce code pour être efficace doit être normé : il ne s’agit pas de hacher les mots, ou de les réduire par la chute des derniers phonèmes et syllabes, mais d’en transcrire « une séquence de lettres suffisante pour renvoyer (…) à « un mot écrit » (Piolat, 2001 : 62). Le résultat n’en est pas prononçable dans la majorité des cas.

L’abréviation doit être normée aussi pour éviter les hétérogénéités d’une PDN à une autre. Il n’existe pas qu’un seul modèle d’abréviation et apprendre par cœur des listes de mots abrégés ne permet pas de faire face aux nouveaux mots. Il est alors plus intéressant d’identifier un mécanisme et de l’appliquer dans la génération de ses abréviations. Les plus conventionnels consistent à garder la première lettre ou syllabe, garder deux consonnes, garder la première lettre, ou encore tronquer la terminaison.

Somme toute, un recours à l’environnement linguistique et au contexte, dans lesquels ont été produites les notes, peut s’avérer nécessaire afin de « décoder » les symboles et de les ramener aux termes adéquats.