1-2- L’application : quelles prises de notes ?

Les comportements de nos participants face à la prise sont plus ou moins semblables. Un premier mouvement de panique a cédé la place à un travail plus ou moins assumé de la tâche. Il était dur pour nous de les convaincre de se conformer à la consigne et aux différentes étapes de production et notamment de celle de la PDN, et il leur était tout aussi dur de tenir compte de cette étape. Le résultat s’en ressent dans leur produit.

Nous avons affaire à cinq prises de notes dont une est double puisque, comme nous l’avons déjà souligné, les membres du septième groupe optent, chacun, pour une prise de notes personnelle. Ces résultats sont variables sur le plan quantitatif. Si nous les classons les notes des plus volumineuses aux moins volumineuses, nous avons :

• La prise de notes de K de G7, avec 79 éléments
• La prise de notes de G1, avec 54 éléments
• La prise de notes de G2, avec 38 éléments
• La prise de notes de M de G7, avec 36 éléments
• La prise de notes de G4 avec 29 éléments
• La prise de notes de G3 avec 11 éléments

Pourquoi cette comparaison quantitative ? Pour souligner une divergence importante entre les groupes et entre les participants : ils partent tous du même texte. Un texte écrit, et donc stable, qui ne donne pas lieu à toutes les contraintes d’un texte oral et qui n’en présente pas certains aspects comme l’aspect fugitif de la parole. Et pourtant, leurs prises de notes présentent des différences importantes quant à la quantité de matière retenue, et a priori à retenir dans les productions suivantes, et aux types d’informations jugées indispensables. Au-delà, elles présentent aussi des différences quant à la qualité de ces prises de notes de même que la conception qu’ont les participants de ce genre de production. Nous verrons dans ce qui suit, quelle matière est retenue et comment elle est présentée par les étudiants.