b. Les connecteurs

Comme leur nom l’indique, ils assurent la connexion entre les différents actes et aussi les différentes interventions. E. Roulet en distingue trois types :

• Marqueurs méta-discursifs : Ils ont une fonction interactive d’annonce de l’acte illocutoire par exemple « je vous demande… »
• Marqueurs de structuration de la conversation : Ils organisent le discours comme un tout et y assurent une continuité tout en indiquant un rapport hiérarchique particulier entre les constituants. E. Roulet les définit comme un moyen « d’ancrage » dans ce qui précède plutôt que de « projection ». Leur premier critère c’est la perte de la signification lexicale. Citons comme exemple « alors », « bon », « ben », « pis »…
• Connecteurs interactifs : Ils « marquent la relation entre un (ou des) constituant(s) subordonné(s) (actes, interventions ou échanges) et l’acte directeur d’une intervention ». Ils se répartissent sur quatre sous-classes selon leurs fonctions :
• • Le connecteur argumentatif : enchaîne un acte subordonné d’argumentation à un acte directeur. Exemple « car », « donc », « d’ailleurs »,...
  • Le connecteur contre-argumentatif : enchaîne un acte subordonné de contre-argumentation à un acte directeur. Exemple : « mais », « bien que », « quand même »,…
  • Le connecteur consécutif : marque sur l’acte directeur une relation avec un argument Exemple : « donc », « aussi »,…
  • Le connecteur réévaluatif : que nous avons présenté plus-haut sous le nom de connecteurs reformulatifs.