1-2-5-3- L’interrelationnel

La relation lors de la collaboration est fragile vu que les participants ne se connaissent pas toujours avant leur participation à l’expérience ; et même si c’est le cas, les possibilités qu’ils aient été confrontés, avant, à une situation aussi contraignante sur le plan interactionnel sont faibles.

Un des phénomènes qui peut affecter la qualité de la coopération est « les trous interactionnels » (Bouchard, 1996). En effet, ils peuvent désynchroniser le travail et aussi créer des froids dans la relation humaine. Rires et plaisanteries peuvent alors intervenir pour échapper à la situation de malaise que les vides engendrent.

Un autre phénomène néfaste pour la qualité du travail, est « un trop » de connivence entre les partenaires ou encore la domination marquée de l’un. Dans ces situations, les négociations prennent une tournure plutôt artificielle. D’un autre côté, trop de discordes ou de divergences d’opinion entre les partenaires va créer des séquences argumentatives longues et coûteuses. De longues phases de « d’élaboration prérédactionnelle » et « rédactionnelle » seront alors nécessaires avant d’aboutir à une entente qui permet de poursuivre l’action principale.

Des conflits socio-cognitifs peuvent alors résulter. Pour les résoudre, les participants peuvent recourir à différentes stratégies portant sur le relationnel - rapport fille/garçon par exemple- ou le pragmatique - retourner les propos de l’autre contre lui.