Topogénèse

Le professeur demande à un élève de faire le bilan des forces ; cet élève a donc la responsabilité de mettre en jeu les deux premières facettes du groupe force-interaction ainsi que la facette « la force a un sens » quand le professeur lui demande le sens des forces. Le professeur effectue lui-même la représentation des forces. Il met les élèves dans une position de questionnement et suscite ainsi chez eux des interprétations afin de savoir quelle force a l'intensité la plus grande et de le justifier. Les élèves répondent à sa demande en interprétant et expliquant. Le professeur laisse aux élèves le soin de juger la 1ère interprétation donnée par un élève : "alors est-ce que c'est la réponse qui satisfait tout le monde? Adrien est-ce que c'est pour ça?" et Adrien donne une autre réponse sans nier ou confirmer la première. Le professeur évalue lui même la deuxième réponse, celle d'Adrien : "oui mais ça, ça peut ne pas être valable". Il donne ensuite des contre exemples pour contredire les deux réponses et finit par institutionnaliser la bonne interprétation de la situation. Le professeur détient donc du savoir. Même s'il laisse par moments les élèves répondre et évaluer, leurs interventions se limitent cependant à de très courtes réponses qu'ils ne donnent que suite à la demande du professeur. D’ailleurs le graphe des tâches montre les réponses des élèves à la demande du professeur du fait qu’il existe une cohérence entre les tâches suscitées et réalisées. Le professeur réalise aussi plus que les élèves pour la plupart des tâches sauf pour l’interprétation ; ceci peut être dû au fait qu’il demande à plusieurs élèves d’interpréter la situation, surtout pour relier la longueur des vecteurs à la compensation des forces mais c’est lui qui donne les bonnes interprétations et institutionnalise quelques unes.