Topogénèse

Le professeur, après avoir détecté chez quelques élèves pendant le travail en groupes des erreurs de notation des forces, prend la responsabilité de cet élément de savoir en donnant une remarque à toute la classe pour éviter que les élèves ne se trompent. Pendant que les élèves travaillent au tableau, il n'intervient pas, leur laissant ainsi la responsabilité du savoir ; la mise en œuvre de facettes relatives à la force et à sa représentation est ainsi dans la main des élèves qui introduisent implicitement deux nouvelles facettes. Le professeur demande au reste des élèves de comparer leurs propositions avec celles qui sont au tableau "allez chacun compare avec ce qu’il a écrit".

Pendant la correction, le professeur demande aux élèves de critiquer les propositions de leurs camarades "vous êtes tous d’accord vous l’avez bien tous représentée comme ça", "est ce que vous êtes d’accord avec ce qu’il a représenté là" et quand les élèves ne corrigent pas l'erreur il critique lui-même. Le professeur, par moments, corrige lui-même les erreurs sans demander aux élèves de le faire et d'autres fois il enchaîne avec des questions suscitant les élèves surtout à interpréter et les élèves répondent par des réponses plutôt courtes. On observe en général une certaine cohérence entre les tâches suscitées par le professeur et réalisées par les élèves, ce qui montre que les élèves répondent à son attente. Pendant cette correction le professeur prend plutôt la responsabilité de faire avancer le savoir. Il laisse cette responsabilité plus aux élèves quand il s'agit de débattre sur la compensation ou non des forces. A ce moment les réponses des élèves deviennent plus longues et on observe beaucoup d'interprétations de leur part. Le professeur ne conclut pas mais laisse le débat ouvert.

Donc dans cette phase de correction le professeur et les élèves se partagent la responsabilité du savoir mais c'est le professeur qui dirige plutôt le cours des choses.