Fonctionnement du savoir:

Après avoir introduit les effets d'une action dans le thème précédent le professeur passe à la caractérisation d'une action pour la modéliser ensuite par une force. Il effectue une monstration en prenant un livre et une feuille et en les pliant de différentes façons pour mettre en évidence les différences entre ces actions selon le sens, la direction, l'intensité et le point d'application. Ainsi des définitions donnant des caractéristiques d'une action sont introduites pour la première fois en classe. La classe définit en le nommant, l'être mathématique qui possède ces caractéristiques, le vecteur. Le professeur passe ensuite à la définition de la force comme un vecteur modélisant l'action, un vecteur qui a donc les mêmes caractéristiques qu'il avait définies pour l'action. C'est ainsi qu'on observe dans ce thème un grand nombre de facettes nouvellement introduites appartenant aux groupes action et vecteur force et qui sont fortement liées par la facette du groupe force-interaction qui traduit la modélisation de l'action par la force. Ces facettes sont explicitement introduites et institutionnalisées même par le fait qu'elles sont écrites au tableau. Les deux dernières facettes d'action sont utilisées pour effectuer le passage de ce thème au suivant qui porte sur les forces de contact. Le professeur rappelle donc ce qu'est une interaction : "interaction c’est à dire il y a l'objet, l'un fait sur l'autre une action" et rappelle qu'il y a deux genres d'interactions.

Ce thème est caractérisé par une densité élevée de nouveau savoir (2,8) ; dix facettes sont introduites en 3 min 30. Mais le fait que la moitié des facettes sont presque les mêmes (caractéristiques d’une action et d’une force) peut rendre leur assimilation moins lourde pour les élèves.