Fonctionnement du savoir

Le professeur énonce une hypothèse faite par la classe lors de la séance précédente sur la relation entre force et accélération: "si la force est constante l'accélération est constante (ou l'inverse)" et en tire que « s'il n'y a pas de force (ou si la somme des forces est nulle) il n'y a pas d'accélération (ou l'accélération est nulle) ». Le professeur énonce ensuite pour la première fois le principe d'inertie, ou plutôt une des implications logiques de ce principe : «si les forces qui s’exercent sur le système (objet) se compensent on peut affirmer que le système (l’objet) est immobile ou en mouvement rectiligne uniforme ». Il l'écrit au tableau sous forme d'une équation traduisant le fait que la somme des forces est nulle et une équivalence entre cette formule et deux possibilités: un mouvement rectiligne uniforme si l'objet est en mouvement et un état de repos si l'objet était au repos. Le professeur applique ce principe à un livre posé sur une table (exemplification). Il effectue le bilan des forces mettant ainsi en jeu des facettes relatives aux groupes action-interaction, force-interaction et procédures. Le livre qui est au repos reste au repos jusqu'à l'infini. Il interprète ensuite le principe par les effets d'une action mécanique: s'il n'y a pas une action mécanique il n'y a pas de changement et s'il n'y a pas de changement c'est que la vitesse ne change pas, donc l'accélération qui traduit une modification de la vitesse est nulle. On observe dans ce thème des définitions, ce qui est cohérent avec l'introduction d'un principe, ainsi que des interprétations surtout lors de l'exemplification. Le contact est implicite au bilan des forces.