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Titre en Français
L’éducation aux valeurs :
le cas des Ding orientaux en République Démocratique du Congo.
De 1885 à nos jours.
Résumé en Français
Comment éduquer aux valeurs aujourd’hui dans un contexte de la rencontre de divers systèmes de valeurs et de conflits de valeurs ? La crise en République Démocratique du Congo, estimons-nous, n’est pas seulement celle des valeurs, mais celle de l’éducation aux valeurs que nous voulons analyser, en particulier, chez les Ding orientaux. Notre champ conceptuel est donc celui des valeurs, analysées à partir de documents, interviews et « chansons des jumeaux ». La rencontre entre les systèmes des valeurs donne lieu aux conflits de valeurs. Pour comprendre les différents niveaux de valeurs des divers systèmes et leurs conséquences, nous proposons trois hypothèses. La première est consacrée à chercher un accord entre les systèmes disparates dans lesquels baignent « les acteurs » de l’éducation de notre pays. La seconde hypothèse consiste à valoriser la culture africaine. La troisième hypothèse est consacrée à inventer une méthode appropriée pour apprendre les valeurs en outillant chaque personne pour « discerner » les objets de son apprentissage, chercher à comprendre les valeurs et les intérioriser pour un vivre-ensemble individuel et collectif cohérent. Eduquer aux valeurs consistera à éduquer aux attitudes qui aident chaque apprenant à apprendre les valeurs, à en vivre et à créer son identité, sa personnalité à partir de la pédagogie de la médiation. Vivre cela, c’est fondamentalement une éducation aux valeurs.
Mots clé :
Valeurs, conflit, éducation, tradition, négociation, colonisation, évangélisation, médiation, sens, contre-valeurs.
Title
Education to human values
The case of eastern “DINGS” in the Republic Democratic of Congo.
From 1885 to nowadays.
Abstract
How to educate to human values, nowadays, in an environment where these systems meet together and are in the same time in opposition with each other?
The crisis in RDC is not based only on this principle, but on education to these principles. It is this particular point that we want to examine specially in a component of the population the eastern “Dings”.
The field of analysis is that of human values, analysed from documents, interviews and “twin’s songs”. The collision between their frames of reference leads to conflict between some of them.
To understand the different levels that worth these various frames and their yieldings, a modus operandi with three exits is proposed. The first hypothesis tries to look for a settlement between the il-assorted systems where the “actors” of education in our country live. The second hypothesis consists in african culture’s valorization. The third hypothesis consists in establishing a suitable method to learn values by giving to each person the means necessary for the “discernment” of this learning goals, and try to understand values and interiorize them for a better individual and collective life. Raising people to human values needs :
The lessons of the attitude that one must adopt to learn these principles,
As from these lessons one will build his identity,
His personality will result as from these lessons, provided that this movement is nourrished by personnal meditation.
To live in that spirit is the fundamentally education to human values.
Key words :
Values, conflict, education, tradition, negociation, colonization, evangelisation, mediation, sense, contre-values.
A Mgr L. Mbwôl Mpasi, omi, évêque émérite d’Idiofa, et au Père P. Simon-Barboux, Aumônier des Prêtres Etudiants Etrangers en Ile-de-France, pour tant de responsabilité ;
A Isidore Masiki et Marie-Hélène Mambingi, déjà parvenus aux rivages éternels ;
A Constantin Madiampanga et Céline Katulusi, pour tant d’amour familial et tant de bonté,
A Caroline Lawalaba et Philémon Ndiba, Blandine Lawalaba et Jonathan Matamasa, et à leurs enfants ;
A Mme Dzellat, ma filleule, née Dorothée Marie-Thérèse Mongombe Komolo, et à M Marius Dzellat, son mari, et à leurs enfants, pour leur présence ;
A Arthur Jabur et Monique Etoy, à leurs enfants, mes amis ressources ;
A Jean-Marie Kongolo, Lucie Koffi, Béatrice Allègre, Mariannick Suppligeot et Chrystèle Huet, pour leurs amitiés et notre présence aux Marriott RG/Paris ;
A M Isidore Ndaywel è Nziem, Professeur d’Histoire à l’UNIKIN, pour avoir commencé à étudier scientifiquement les populations Ding et dont la recherche est une mine d’or ;
A MM les Abbés Cyrille Manter, R. Edukaw, Gaby Nzuru, Apollinaire Ngun, Flavien Nkay, Florent Mufer, Gaspard Komiser, et au Père Alexis Ngomakuku ;
Au Docteur Angèle Ndiba, ma nièce, pour la réussite de ses projets professionnel et matrimonial ;
A mes Amis Mme et M Kinguni Kayuba, et leurs enfants ; à Jédrick ;
Aux Sœurs Thérèse Ravaohita, Françoise Madiampanga, Françoise Madiamanima, Pélagie Yingimi, Béatrice Monkango ;
A la famille Madiampanga Roger et à leurs enfants ; à M et Mme Gomis ;
A Cyrille Parfait Madiampanga et à Maître Do Richard Madiampanga ;
A Camille Bresmal et Kees Laheij, Robert et Françoise, pour tant d’affection ;
A Marie-Julie et Philippe, leurs enfants, pour leur volonté de réussir leur vie ;
A tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi ils ne comprennent pas, mais se décident à apprendre à comprendre et à réussir...
Je remercie M Alain Mougniotte, Professeur à l’IUFM de Lyon, Directeur de cette recherche, pour ses apports intellectuellement stimulants et sa bienveillante attention pendant nos séances de travail. Je remercie M Guy Avanzini, Professeur Honoraire à l’Université Lyon 2, pour ses pertinentes remarques et suggestions pendant quatre années d’inscription régulière pour cette recherche. Avec tous les deux, j’ai cheminé dans la fraternité, la sympathie et la franche collaboration pour la réalisation de cette thèse, malgré les distances qui nous séparaient.
M Louis Marmoz, Professeur des Universités, est ici remercié : il a trouvé pour moi un Directeur de Thèse, après ma « diaspora » de Rennes 2 et de l’Institut Catholique de Paris et de Paris 12. M Pierre Erny, Professeur à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, Jean-Pierre Mayele Ilo, Professeur à l’Université de Lubumbashi et Monsieur Rudolf Rezsohazy, Professeur émérite à l’Université Louvain-la-Neuve, et Ghislaine Rezsohazy, son épouse d’heureuse mémoire, sont infiniment remerciés pour avoir relu mes manuscrits et y avoir apporté d’importantes précisions scientifiques.
Je remercie infiniment Mme Martine Arbey qui a accepté de corriger, avec minutie et efficacité, chaque ligne et chaque page de tous les manuscrits de cette thèse. M Jean Louis Arbey, son mari, a toute ma gratitude pour tant de délicatesse, de patience et d’attention. Mme Marie-Françoise Baslez, Mme Huguette Jarraud, Messieurs les Abbés Georges Mbukamundele et Adelin Mwanangani sont également remerciés pour leur disponibilité à lire mes manuscrits, au fil des années de cette recherche.
Puissent M Jean-Louis Arbey, Fleurette et Reynolds Guillard, et Didier, leur fils, trouver ici l’expression de mes remerciements sincères et de ma sympathie pour avoir traduit le résumé de cette thèse en Anglais et pour leurs amitiés. Avec un énorme plaisir, Patrice Gérard et Florence Chalet m’ont apporté leur inappréciable aide informatique à scanner les textes des manuels scolaires étudiés et les cartes. Je n’aurais jamais pu faire le dépôt électronique de cette thèse sans l’aide inoubliable de Monsieur Joël Daubas, que je remercie pour son très grand cœur et sa disponibilité à faire la mise en page électronique, quand il ne me restait plus que cette pensée ding : Okar okpa, opir okpa.
Je remercie de tout cœur le Père Maxime d’Arbaumont, Curé de la paroisse Saint Dominique, qui a permis ma disponibilité, pendant trois ans, pour réaliser cette thèse. Que soient profondément remerciés les Pères François Coudurier Curveur, pour ses encouragements et son soutien matériel, Yves-Marie Clochard-Bossuet, Yaroslaw Kucharski, Francis Corbière, Jean Robin, ainsi que Brigitte Lasgleyzes, alors Secrétaire et Marie Domitille qui la remplace, Emmanuel Pavi, les paroissiens et les jeunes. Chacun a contribué à sa manière à la réussite de mon ministère et de mes études.
Christelle Pace et Jacqueline Jadeau qui, pendant le pré-catéchisme des CP-CE1, m’ont toujours encouragé, Pierre Hawkins, mon Ami et époux de Monique Hawkins, de pieuse mémoire, pour leur soutien matériel, mes fidèles amies Yvonne Auguaux et Françoise Hervaut doivent trouver ici l’expression de ma profonde reconnaissance.
Je dois dire merci à tous mes Amis Ding orientaux, apprentis chercheurs de terrain, ainsi qu’à mes Informateurs pour leur patience et leur collaboration. Tous mes collègues étudiants de Sciences de l’Education et de Droit Canonique, tous mes Amis, toute ma famille, petits frères et petites sœurs, mes nièces et neveux, cousines et cousins, oncles et tantes, prêtres et laïcs, jeunes et adultes, vous qui m’aimez et êtes proches de moi, je vous aime tous, vous remercie et vous dis ma joie de vous avoir rencontrés.