3. Le mariage

Les Ding sont des monogames, mais ils pratiquent également la polygamie, pour plusieurs raisons. Dans l’une comme dans l’autre forme de mariage, c’est l’union favorable au clan qui assure la stabilité de la famille. À cet effet, les mariages peuvent ou non se faire, selon le bon sens des aïeux (« vieux ») du clan : ils imposent seuls leurs volontés. Les Ding pratiquent aussi l’exogamie clanique 421 et ethnique : la femme est soumise à la virilocalité, mais ses enfants reviennent de droit au clan maternel, essentiellement pour la dot. En règle générale, les Ding suivent le système matrilinéaire (les enfants appartiennent à la famille de la femme, dont l’oncle, -le frère la femme-, est le chef). On note parfois des contre-valeurs dans la famille : respectée, certes, par ses enfants, la mère est quelquefois brutalisée, voire battue par son époux. Mais la femme reconnaît la nécessité de la bastonnade pour son éducation. Voici des formes spéciales anciennes de mariage chez les Ding.

Notes
421.

Le mariage se fait entre les personnes en dehors de deux clans différents.