6. Valeurs explicites et valeurs implicites

Le dernier binôme de valeurs, c’est la distinction entre les valeurs explicites (énoncées spontanément par les « porteurs de valeur » ou perçues à travers une réponse à un questionnaire d’enquête) et les valeurs implicites repérables à travers les signes extérieurs (un écriteau, une annonce, une affiche, un panneau) portant des inscriptions comme « Défense d’entrer » exprimant l’attachement à sa maison, « Chantier interdit » signalant les travaux et l’impossibilité d’y passer, etc. A travers l’analyse de l’enquête nous retrouvons pour les valeurs explicites, certaines expressions comme « Les sages vont les entendre et tenter de résoudre leur différend. A l’issue de cette palabre, ils vont lui donner le mpiam kpa afin de traiter de la question du décès »; « Bien plus, jadis, dans nos coutumes, le veuf devait donner une chèvre pour l’enterrement de son épouse, exprimant l’obligation de la conscience morale »; «  Elle (la veuve) doit respecter la coutume des anciens : ne peut ni sortir ni faire la cuisine, ni se promener »; «  Nous accueillons bien sa demande »; « Nous allons nous entendre avec sa maman, son père, leur disant que votre fille ne sait pas faire, conseillez-la et apprenez-lui comme il faut »; « Les Ding aiment la danse », etc. et, pour les valeurs implicites :« Au taux du jour » pour manifester la dévaluation de la monnaie et/ou, donc, la hausse et/ou la baisse du coût de la vie, « Toyokana » pour dire « entendons-nous » ou « négocions », etc.