2. Propositions :

- Mettre le Congolais au centre de tout projet éthique, et lui en faire connaître tous les secteurs : l’économique, l’intellectuel, le moral, le spirituel, le politique;

• Promouvoir l’éducation aux valeurs sur tout le territoire national;
• Eduquer au changement. Les autorités politiques peuvent, à ce titre, « apprendre la volonté politique » et avant de comprendre et de vouloir faire de l’éducation un fait politique elles doivent s’occuper d’urgence de son financement ;
• Organiser le financement de l’éducation nationale ; la gestion saine de ses ressources propres en toute conscience et transparence. La formation technique et professionnelle doit être organisée à cet effet, et la professionnalisation également.
• Promouvoir l’idée de l’importance de l’éducation à l’école et des valeurs à faire pratiquer, montrer le rôle de l’école et son importance et il est urgent de faire comprendre les « problèmes de la crise des valeurs, des conflits et du système éducatif », en ouvrant une piste pour la cohérence entre partenaires éducatifs sur le sens des termes comme « école », valeurs », conflits, « éducation », système éducatif.
• Concevoir et organiser l’éducation à la valeur d’une meilleure éducation familiale  paraît une condition sine qua non, en vue d’une société nouvelle, d’une génération nouvelle ;
• Eduquer les adultes et particulièrement les enseignants à l’éducation aux valeurs de la négociation de sens pourrait être un facteur de résolution ;
• Promouvoir l’éducation à la nécessité d’éduquer aux valeurs : l’éducation aux valeurs serait en soi une valeur et un facteur de changement. En pratique, disons l’Exhortation pastorale des Evêques du Congo (Zaïre), Le chrétien et le développement de la nation (1988), qu’il est nécessaire « d’éduquer simultanément toutes les couches sociales et tous les âges. » ⁶⁴⁴
• D’où l’éducation à la nécessité d’avoir une nouvelle culture, qui a son langage propre : ses valeurs et anti-valeurs.