Rappelons que les données recueillies ont permis de distinguer trois conceptions majeures (localisation, diffusion, organique). Cette typologie, différente de la classification en classes dites « ordinaires » (présence d’excrétion et chimie à l’œuvre), obtient sur l’année des fréquences qui varient diversement pour chacun des trois items. Nous commençons avec le groupe témoin (ou « intéressé », 41 apprenants).
On constate que la méconnaissance tend à diminuer au fil de l’année scolaire (à l’exception de la 1ère classe).
En dépit de la grande hétérogénéité des fréquences, on remarque une réduction concernant le premier élément au profit des trois suivants.
Il ressort que la conception de type organique augmente pendant que les deux autres diminuent. Elle se développe tout particulièrement en représentation « tuyau » (plus du double).
Passons cette fois aux résultats obtenus par le groupe expérimental (ou « impliqué », 41 apprenants), en les communiquant selon le même déroulement.
On constate que la méconnaissance diminue fortement au fil de l’année scolaire dans toutes les classes (particulièrement chez C.).
En dépit de l’hétérogénéité des fréquences, on remarque une augmentation générale, peu significative avec la composante « bouche » mais manifeste avec la composante « intestin ».
Il ressort que la conception de type organique augmente pendant que les deux autres diminuent. Cette fois elle se développe particulièrement en représentation « excrétion ».
Bilan 1
On voit donc que les profils des groupes sont au départ assez similaires. En revanche, les évolutions sur 8 mois montrent une différence indéniable. Avec le groupe « impliqué » le phénomène de l’excrétion, lequel a fait l’objet d’un travail de remédiation (tuyau à deux bouts), est intégré par un élève sur deux. Cela retentit favorablement sur l’identification et la compréhension du rôle de trois organes (estomac et intestins).