Structurer les acquis :

Deux feuilles format A4 sont distribuées individuellement afin de revenir sur ce qui a été interrogé. Elles rejoindront celles qui les ont précédées (autres problématisations) dans un classeur « Pourquoi/Comment ». Les textes présentent des omissions volontaires d’informations, les schémas également. Une première page reprend la situation initiale ainsi que l’analyse qui en a été faite (questionnaire et identifications - individuelle). La seconde (reprise collectivement - figure 13) rappelle les résultats obtenus au cours des différents essais et les premières conclusions. Elle achemine vers la compréhension de l’effet puis invite à en apprécier une application.

Figure 4-2-21. Fiches structuration
Figure 4-2-21. Fiches structuration

Attendu que la seconde fiche (format A3) reste interactive, quelques précisions s’imposent.

Pour la première (situation 2 : « La pêche au glaçon »), quatre écueils sont pour partie surmontés. Il s’agit tout d’abord de l’identification d’une réaction entre deux produits (glace / sel). C’est ensuite la saisie de l’évolution du résultat obtenu (liquéfaction). Puis cela appelle à comprendre une autre transformation (solidification). C’est enfin l’intelligence d’une conséquence sur un troisième élément (inclusion du fil). Les recentrages proposés sont précédés par une dernière intervention des « synthétiseurs ». L’un d’entre eux (plus entraîné) a mission de relier les informations qui viennent d’être communiquées avec les deux premières parties de la fiche. Il s’efforce également de contextualiser l’approfondissement numéro deux en signalant que celui-ci succède à une observation patiente (bac à glaçons). De plus, il rappelle que les différentes activités retranscrites sont à chaque fois suivies de données importantes (référence au codage). Après cette mise en condition, les enfants complètent individuellement le texte et les schémas des deux premiers tiers (en CL.I.S.1, on renseigne les dessins agrandis en puisant dans des « bulles à informations »). Afin de rapprocher quelque peu du symbolisme propre à l’abstraction, l’enseignant présentera au collectif une possibilité de résumer l’ensemble à partir de signes connus. Ceux-ci vont signaler notamment un résultat (→), un ajout (+), une domination (>), une déclinaison (=). Ils devront évoluer avec le temps. Le prolongement qui clôture cette stabilisation vise un retour à la vie des hommes. Depuis une relecture de leurs comportements en hiver (salage, sablage) on invite au transfert de connaissances et on relance le questionnement…

Pour la seconde (situation 3 : « La bougie qui s’éteint et ne se rallume plus »), les explications recommandent un rappel sur 1) le bicarbonate, 2) les gaz concernés. Elles permettent, après explicitations des conceptions, de reprendre un peu de distance. Elles induisent également une exigence de reproductibilité, ces données étant introduites par un tiers. Pour le premier, il a été utile de préciser la nature du produit, puis de refaire l’expérience initiale. Pour les seconds, on a attesté de présences « invisibles » dans l’air-bocal (possibilité d’ajouter à l’électrolyse une réaction type eau de chaux…). Cette sensibilisation à ce qui n’est pas directement perçu facilite l’entrée dans l’univers des indicateurs. Pour insister sur ces « traces », un dessin de ce qui a été observé au fond du bocal est attendu. Une première distinction entre une qualité sensorielle (acidité) et l’appartenance chimique (acide), à propos du vinaigre, participe encore au recul propre au « scientifique ». Afin de rapprocher quelque peu du symbolisme propre à l’abstraction, on propose une synthèse des informations à partir de signes connus [reprise de ceux présentés pour la situation 2 avec un ajout : un site ()]. Ils devront encore évoluer... Pour éviter toute généralisation d’une telle réponse (inefficace avec brasiers), le dispositif est repris sans bocal cette fois. Le résultat modifié relance le questionnent et l’enquête (BCD, Internet…). Quelques informations supplémentaires seront apportées sur un produit parent, utilisé par les pompiers : la neige carbonique. Enfin, un prolongement est suggéré en faisant retour à la sécurité de l’établissement (extincteurs - d’où revisitation de l’environnement familier -).

On respecte une intégration par paliers en acceptant deux premiers niveaux de formulation des concepts en jeu (selon le niveau des apprenants – figure 22).

Figure 4-2-22. Des mots pour dire les choses
Figure 4-2-22. Des mots pour dire les choses