III. Un évêque aux prises avec les aspects nouveaux de la vie sociale

Mgr de Bonald ne comprenait pas ceux qui réclamaient la liberté de penser et la liberté d’écrire, car cette liberté pouvait permettre à certains de “méditer en secret la ruine de la religion … et de saper, dans leurs écrits, les fondements de tout ordre 252 ”. Aussi a-t-il été très attentif au type d’enseignement donné aux enfants et au contenu des ouvrages utilisés à l’école et en particulier au contenu du catéchisme. Il a naturellement suivi de très près l’application des lois et ordonnances qui ont été à l’origine du développement de l’enseignement en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet. Il a également promu le développement des congrégations religieuses enseignantes, surtout féminines. De plus, même si son diocèse était peu concerné par les problèmes nés de la révolution industrielle, il s ‘est préoccupé de la pauvreté ouvrière, aidé en cela par les relations qu’il a nouées avec des lyonnaises, familières du monde de la Fabrique.

Notes
252.

Mandement de carême du 17 février 1824 (A.D. Haute-Loire).