Mgr de Bonald ne comprenait pas ceux qui réclamaient la liberté de penser et la liberté d’écrire, car cette liberté pouvait permettre à certains de “méditer en secret la ruine de la religion … et de saper, dans leurs écrits, les fondements de tout ordre 252 ”. Aussi a-t-il été très attentif au type d’enseignement donné aux enfants et au contenu des ouvrages utilisés à l’école et en particulier au contenu du catéchisme. Il a naturellement suivi de très près l’application des lois et ordonnances qui ont été à l’origine du développement de l’enseignement en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet. Il a également promu le développement des congrégations religieuses enseignantes, surtout féminines. De plus, même si son diocèse était peu concerné par les problèmes nés de la révolution industrielle, il s ‘est préoccupé de la pauvreté ouvrière, aidé en cela par les relations qu’il a nouées avec des lyonnaises, familières du monde de la Fabrique.
Mandement de carême du 17 février 1824 (A.D. Haute-Loire).