3. Le curé d’Ars et le catholicisme lyonnais

Lorsque Mgr de Bonald s’installe dans son nouvel archevêché, en 1840, la diligence de Lyon assure un service quotidien pour les pèlerins qui se rendent à Ars 515 , le lieu de culte le mieux fréquenté en France au milieu du XIXe siècle. Cette petite paroisse de quelques centaines d’habitants du département de l’Ain et du diocèse de Belley, depuis 1823, a de nombreux liens avec la métropole lyonnaise 516 . Il importe surtout de s’interroger sur ce que Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, a reçu du catholicisme lyonnais et sur ce qu’il lui a donné en retour, en particulier à deux figures lyonnaises éminentes du catholicisme au XIXe siècle, Pauline Jaricot et Antoine Chevrier.

Jean-Marie Vianney est né en 1786 à Dardilly, localité située à quelques kilomètres au nord-ouest de Lyon, dans une famille de paysans relativement aisés. Les années de son enfance et de sa jeunesse ont été troublées par les guerres de la Révolution et du premier Empire 517 . Si le père de Jean-Marie fut réservé face à la vocation de son fils, sa mère était très religieuse et assista régulièrement avec son fils aux réunions clandestines de missionnaires de l’abbé Linsolas 518 . En effet, si dans un premier temps, la famille Vianney a suivi le culte du curé constitutionnel de Dardilly, à partir de 1795, elle va rejoindre les fidèles des missionnaires clandestins. Ces derniers fréquentaient surtout le hameau de Villeneuve entre Dardilly et Ecully où plusieurs familles leur offraient l’asile, dont la famille noble des Pingon, chez qui Jean-Marie fera sa première communion, en 1799 519 . L’abbé Groboz, qui le prépara à ce sacrement, avait demandé à la mère du jeune Vianney, en 1797, d’envoyer son fils à Ecully, chez ses grands-parents maternels, pour qu’il suive les catéchismes 520 . Jean-Marie, qui fut très pieux dès son enfance, a donc eu une vocation facilitée par des exemples de vie religieuse volontaire s’exerçant dans les conditions difficiles de la clandestinité. De plus, il fut pris en main, à partir de 1807, par le nouveau curé d’Ecully, Charles Balley, un ancien missionnaire clandestin, qui avait exercé son ministère dans la ville de Lyon.

Issu d’une famille de la bourgeoisie lyonnaise, Charles Balley était entré, avant la Révolution, dans la congrégation des chanoines de Sainte-Geneviève de Paris où il avait exercé les fonctions de professeur de théologie. Devenu curé d’Ecully, il se soucia de former des jeunes gens susceptibles de devenir prêtres, comme Jean-Marie Vianney, et voulut faire de son presbytère une succursale des petits séminaires du diocèse. Son nouvel élève se destinait au sacerdoce, mais il savait à peine lire le latin. Toutefois, le curé Balley qui avait perçu sa motivation profonde, le prit complètement en charge et le futur curé d’Ars reçut une formation sacerdotale à tendance janséniste, accordant une grande place à l’ascétisme 521 . Après un séjour au petit séminaire de Verrières, dans les Monts du Forez, au cours de l’année scolaire 1812-1813, puis au grand séminaire Saint-Irénée, à Lyon, l’abbé Courbon finit par l’accepter au sacerdoce, car si ses connaissances étaient insuffisantes, il était, par ailleurs, un modèle de piété. Jean-Marie Vianney fut ordonné sous-diacre en juillet 1814 et diacre en juin 1815 à Lyon ; il reçut l’ordination sacerdotale deux mois plus tard à Grenoble 522 .

Les vicaires généraux confièrent le jeune prêtre au curé d’Ecully, comme celui-ci l’avait demandé, et ainsi, Jean-Marie Vianney devint vicaire d’Ecully jusqu’à la mort de son curé, en 1817. Le curé Balley, qui s’entendait fort bien avec son vicaire et qui en fit même son confesseur, l’emmenait parfois dîner à Tassin dans la propriété du père de Pauline Jaricot. C’est là que l’abbé Vianney vit pour la première fois la jeune fille qui n’avait alors que 17 ans. Désormais, Pauline eut pour soutien, conseil et confident, le futur curé d’Ars 523 , qui fut nommé dans sa nouvelle paroisse d’Ars , deux mois après la mort du curé d’Ecully, en février 1818. Nommé dans une région peu propice aux vocations religieuses mais où tout de même beaucoup d’habitants étaient pratiquants, le curé d’Ars choisit dans sa paroisse un mode de vie qui le rapprochait des familles pauvres 524 et il se montra également un homme de prière qui passait de longues heures dans son église devant le Saint-Sacrement. Son souci des pauvres se manifestera entre autres, en 1827, par la création d’une providence pour les fillettes abandonnées auxquelles on apprenait à lire, écrire, coudre et tricoter. Dans cette providence où l’approvisionnement était souvent problématique et où se produisirent les premiers miracles signalés à Ars, les religieuses qui, habituellement, encadrent ce genre d’institution, n’arrivèrent qu’en 1847 525 . Le curé d’Ars accorda aussi de l’importance aux pèlerinages collectifs : le 6 août 1823, il conduisit toute sa paroisse en pèlerinage à Notre-Dame de Fourvière 526 .Son zèle, sa personnalité spirituelle, les miracles qui lui étaient attribués impressionnèrent ses contemporains. Son rayonnement s’explique également parce qu’il représentait aussi bien un catholicisme austère qu’un catholicisme ultramontain prenant en compte la piété populaire et parce qu’il était très proche des pauvres. Ces derniers traits expliquent les liens qui purent se forger entre le curé d’Ars et le père Chevrier et surtout avec Pauline Jaricot.

La pratique de la confession par le curé d’Ars est particulièrement le reflet des types de catholicisme qu’on vient d’évoquer ; il a eu deux attitudes assez opposées dans l’administration du sacrement de pénitence : d’un côté une attitude qui avait dû être conseillée par le curé d’Ecully, qui consistait à exiger des confessions détaillées, et, le cas échéant, des délais prolongés avant d’accorder l’absolution ; d’un autre côté, une attitude qui consistait à donner l’absolution sans trop d’interrogations et de délais, proche du liguorisme. La seconde attitude correspondait à la pratique des missions, préparées par des confessions où les missionnaires accueillaient largement ceux qui se présentaient et couronnées par des communions générales 527 . Ces missions paroissiales furent développées par Mgr Devie, dès son arrivée en 1823, dans le diocèse de Belley, nouvellement créé. Le curé d’Ars fut appelé par le curé de Trévoux à prendre part aux travaux de la grande mission que donnèrent les prêtres de la société des Chartreux de Lyon. Le jubilé de 1826 vit le curé d’Ars à nouveau missionnaire et sa prédication le conduisait parfois dans les paroisses du diocèse de Lyon, comme à Lima où de nombreux habitants de Villefranche, toute proche, étaient venus l’écouter 528 .

Les pays de l’Ain subissaient l’attraction lyonnaise, que ce soit dans le domaine économique ou le domaine religieux. Les évêques de Belley tournaient plus leur regard vers Lyon que vers Besançon, ville beaucoup plus éloignée, où se trouvait leur archevêque métropolitain 529 . Ars même était marquée de l’influence lyonnaise par la présence d’une famille aristocratique, les DesGarets : Félix et Eugène Desgarets, qui étaient membres de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Villefranche, à ses débuts, en 1849 530 , ont soutenu le curé d’Ars dans son activité pastorale comme l’a indiqué Nicolas-Jean Desgarets, chanoine de la primatiale Saint-Jean à Lyon, lié aux Jésuites lyonnais et au mouvement ultramontain et qui se signale en 1843 en signant la préface d’un livre qui fit grand bruit : “Le Monopole universitaire destructeur de la religion et des lois” 531

Pour sa part, le curé d’Ars se rendait de temps en temps à pied à Lyon où il arrivait vers cinq heures du matin, après avoir parcouru trente kilomètres, pour dire sa messe à la chapelle de Fourvière. Puis il allait voir Mlle Jaricot dans sa maison de Lorette 532 , tout près de là, où elle résidait, avec les Filles de Marie, depuis 1833. Tous deux évoquaient leur apostolat respectif et se rendaient service à l’occasion : d’un côté, le curé d’Ars reçut de l’argent pour sa providence et de l’autre, il envoya à Lorette une jeune montagnarde, dont il avait apprécié les grandes qualités dans sa providence, Françoise Dubouis, rebaptisée Marie, qui devint une fidèle compagne de Pauline Jaricot 533 . Cette dernière et le curé d’Ars partageaient aussi la même passion pour le culte de sainte Philomène, jeune fille qui aurait été martyre et dont on a découvert le squelette en 1802, à Rome, dans les catacombes. L’influence italienne a été prépondérante dans la propagation du culte de cette sainte en France et d’autres saints et saintes dont les reliques 534 ont été le plus souvent rapportées de Rome. Dès 1805, on attribua, dans le royaume de Naples, des prodiges aux reliques de sainte Philomène. De retour d’Italie en 1815, où ils faisaient leur noviciat, les frères de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Dieu, sont allés quêtant et chantant la complainte de sainte Philomène. De passage à Lyon, leur supérieur, le père de Magallon, qui avait restauré l’ordre, à Marseille, après la Révolution, fut reçu dans la famille Jaricot et donna une relique à Pauline, alors âgée de 17 ans 535 . C’est donc la jeune lyonnaise qui incita le vicaire d’Ecully, qu’elle connut à cette époque, à rendre un culte à cette sainte lointaine qu’il rendit responsable des miracles qui s’accomplissaient autour de lui 536 . En 1835, alors qu’elle était gravement malade, Pauline Jaricot fit un séjour à Rome, puis à Mugnano, où on vénérait les restes de sainte Philomène. Elle revint guérie et rapporta une nouvelle relique importante de la sainte qu’elle plaça par la suite dans la deuxième chapelle qu’elle fit construire à Lorette. Peu de temps après, elle rendit visite au curé d’Ars et lui remit une partie de la relique qu’il voulut exposer dans son église. Cette visite fut bien sûr l’occasion pour Pauline de raconter les phénomènes étranges qui l’avaient guérie à Mugnano, mais aussi de demander au curé d’Ars s’il était conforme à l’évangile d’habiter à Lorette, une maison ressemblant à un château. Ce dernier lui répondit qu’“on pouvait être pauvre de fait sans avoir l’extérieur de la pauvreté 537 ”.

On peut s’interroger sur la position qu’avait le curé d’Ars par rapport au “surnaturel” et aux miracles. S’il attribuait des miracles à sainte Philomène, il fut réticent, comme nous avons pu le constater, à l’égard des apparitions de La Salette. Sans douta avait-il trop entendu parler de prophéties et de visions à Fareins, non loin d’Ars, où deux prêtres, les frères Bonjour, avaient été liés, pendant la Révolution, aux pratiques du jansénisme convulsionnaire et y avaient ajouté des idées millénaristes 538 . Il n’y avait pas chez le curé d’Ars de forme millénariste de théologie spirituelle comme chez Pauline Jaricot qui avait tendance à penser ses réalisations comme pouvant être un tournant spirituel décisif 539 .

Antoine Chevrier, jeune vicaire de la paroisse Saint-André de la Guillotière, a fait part lui aussi au curé d’Ars de son projet apostolique, lorsqu’il est venu se présenter à son confessionnal en janvier 1857 et qu’il lui a exprimé son désir de fonder un groupe de prêtres pauvres. Le saint curé lui a répondu : “Faîtes cela et vous serez riche… 540 ”. Si le jeune prêtre est resté perplexe après cette réponse puisqu’il confia qu’il s’en était “allé tout triste : j’étais allé chercher la pauvreté, je trouvais la richesse”, sans doute n’avait-il pas compris tout de suite le paradoxe de la réplique. En tout cas, jusqu’à sa mort, le curé d’Ars eut beaucoup d’estime pour son jeune confrère, l’appelant “son fils” et le considérant comme un “saint 541 ”.

Après avoir passé de longues heures devant le Saint-Sacrement ou après s’être plongé dans le nouveau testament, Antoine Chevrier, tout comme Pauline Jaricot et le curé d’Ars, a essayé à sa façon d’être un vrai disciple du Christ, dans la pauvreté. Le curé d’Ars a soutenu Pauline Jaricot et Antoine Chevrier même s’il n’a pas pris de position ferme en faveur de leurs projets apostoliques qui s’exercèrent, comme nous le verrons, en milieu ouvrier.

Ce chapitre nous aura permis de comprendre les causes de la nomination de Mgr de Bonald à l’archevêché de Lyon : non seulement le roi Louis-Philippe, qui décidait en dernier ressort, souhaitait “un beau nom” pour Lyon, mais il avait apprécié l’esprit de conciliation qu’avait manifesté l’évêque du Puy à l’égard du gouvernement au cours des dernières années de son épiscopat. De plus, ce dernier eut le soutien de prélats qui, comme lui, étaient conciliants et ouverts à la société et qui, par ailleurs, étaient influents à la cour. De même, sa nomination fut souhaitée par le chef des “catholiques libéraux”, Montalembert et surtout par l’internonce à Paris, Mgr Garibaldi qui, devant les réticences de Mgr de Bonald pour l’accepter, demanda au pape Grégoire XVI de lui écrire pour emporter son consentement. Nous avons constaté également que l’année 1840 correspond à un moment de renouvellement de l’épiscopat français, épiscopat dont les pouvoirs accordés par le concordat de 1801 restent importants et qui est favorable, à la fois, à une rénovation religieuse, encouragée par Rome avec l’introduction du liguorisme, et aussi intellectuelle. Cet épiscopat s’ouvre également aux changements économiques et sociaux en applaudissant aux inventions industrielles et pour certains évêques, moins nombreux, en se préoccupant de la détérioration des conditions de vie des travailleurs les plus pauvres. En dernier lieu, nous avons évoqué les évêques suffragants de Mgr de Bonald dans son nouvel archidiocèse : s’il fut de connivence avec l’évêque de Langres, Mgr Parisis, pour défendre les libertés de l’Eglise de France, il n’en fut pas de même avec l’évêque de Grenoble, Mgr de Bruillard, avec lequel il rentra en conflit à propos des apparitions de La Salette. Ce diocèse de Lyon, dont Mgr de Bonald prend la tête en 1840, a un chef qui peut alors rivaliser avec l’archevêque de Paris, non seulement parce qu’il est primat des Gaules, titre purement honorifique, ou parce que le modèle des curés de campagne, le curé d’Ars, en est originaire, mais surtout parce qu’il manifeste une grande vitalité religieuse dont nous allons essayer de donner un aperçu.

Notes
515.

D. PEZERIL, “Jean-Marie-BaptisteVIANNEY”, in Encyclopédie Catholicisme …, 1964, T. 24, col. 650. Dès les années 1830, le curé d’Ars est considéré par beaucoup comme un saint.

516.

Ars est à proximité du diocèse de Lyon puisque Villefranche-sur-Saône, dans le département du Rhône, n’est qu’à dix kilomètres à l’ouest et Ars se trouve à une trentaine de kilomètres au nord de Lyon.

517.

Des combats se sont déroulés en 1793 et 1814 près de Dardilly. En 1810, le jeune Vianney a dû se cacher dans les Monts de la Madeleine, près de Roanne, pour éviter de suivre l’armée française en Espagne et en 1815, il reçut l’ordination sacerdotale à Grenoble car, avec le retour des autrichiens, l’évêque de Grenoble n’avait pu se déplacer à Lyon. [Pierre VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolution, Médiasèvres, 1988, 90 p. (pp. 6-11-12)].

518.

Par délégation de l’évêque Marbeuf, en exil, son vicaire général, Linsolas, dont nous aurons l’occasion de reparler, organisa le culte clandestin de façon efficace.

519.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de Révolutions …, p. 43.

520.

Alfred MONNIN, Le curé d’Ars – Vie de Jean-Baptiste-Marie Vianney, Douniol, 1861, T. 1, 555 p. (pp. 41-42).

521.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolutions …, pp. 10 et 55.

522.

Ibid., pp. 10-12. On peut remarquer que le séminaire Saint-Irénée a vu accéder au diaconat et au sous-diaconat, au cours de l’année 1815, plusieurs futurs fondateurs de congrégations : Claude Colin, fondateur des Pères maristes, Marcellin Champagnat, fondateur des frères instituteurs maristes et Louis Querbes qui a créé les clercs de Saint-Viateur (F. LEBRUN (dir.), Histoire des catholiques en France …, p. 372). Ce qui montre bien la vitalité religieuse du diocèse de Lyon à cette époque. On peut souligner également que le jeune Vianney n’a pas été le seul à rencontrer des difficultés au cours de ses études ecclésiastiques puisque Marcellin Champagnat a été également au séminaire un élève médiocre.

523.

E. SAINTE-MARIE PERRIN, Pauline Jaricot – Fondatrice de la société pour la propagation de la foi (1799-1862), De Gigord, 1926, 367 p. (p. 155).

524.

A la maison Vianney de Dardilly, les pauvres avaient toujours été bien accueillis : Benoît Joseph Labre, le vagabond pèlerin, avait trouvé asile chez eux en 1770. Plus tard, Jean-Marie Vianney amènera chez lui les mendiants rencontrés sur son chemin (A. MONNIN, Le curé d’Ars – Vie de Jean-Baptiste- Marie Vianney, … introduction, p. 2 et pp. 32 à 34).

525.

Ibid., pp. 301, 308, 319. Le curé d’Ars, qui dut céder sa maison de providence aux religieuses Saint-Joseph de Bourg-en-Bresse, ne comprit pas la décision de son évêque, Mgr Devie : “Je pense qu’il voit la volonté de Dieu dans tout cela ; moi, je ne la vois pas”. (Idem, pp. 544-546).

526.

Philippe BOUTRY, Prêtres et paroisses au pays du curé d’Ars, Le Cerf, 1986, 706 p. (p. 93).

527.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolutions, …p. 45. Le succès du curé d’Ars comme confesseur tenait sans doute au fait qu’il savait concilier les deux pratiques pénitentielles et ne pas décevoir les fidèles habitués à l’une ou à l’autre pratique (P. VALLIN, … , pp. 47-48)

528.

A. MONNIN, Le curé d’Ars …, pp. 276-282

529.

P. BOUTRY, Prêtres et paroisses au pays du curé d’Ars …, p. 93

530.

Bulletin d’agrégation de la conférence de Villefranche (Archives de la Société de Saint-Vincent-de-Paul à Paris : dossier Villefranche – 1849-1912)

531.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolutions …, p. 12 et J. MORIENVAL, “Note sur le chanoine Desgarets”, in Encyclopédie Catholicisme, T. 3, col. 668.

532.

E. SAINTE-MARIE PERRIN, Pauline Jaricot …, p. 172. Le nom de Lorette faisait référence à la ville d’Italie dont l’église contient la maison de la Vierge.

533.

E. SAINTE-MARIE PERRIN, Pauline Jaricot …, pp. 172-173

534.

Plusieurs centaines de reliques ont gagné la France dont celles de Saint-Exupère envoyées par le pape Grégoire XVI à l’association lyonnaise de la Propagation de la Foi et translatées en 1838 dans l’église cathédrale de la ville. (P. CABANEL et M. CASSAN, Les catholiques français du XVI e au XX e siècle, Nathan Université, 1997, 128 p. (p. 71)

535.

G. CHOLVY et Y.M. HILAIRE (dir.), Histoire religieuse de la France (1800-1880) … , p. 185.

536.

E. SAINTE-MARIE PERRIN, Pauline Jaricot …, p. 156. L’auteur explique qu’un jour, le curé trouva un subterfuge pour s’emparer d’une parcelle de la relique que la directrice de sa providence avait reçue, à Lyon, de Mlle Jaricot (p. 155)

537.

Jean BARBIER, Le curé d’Ars et Pauline Jaricot, Lyon, 1952, 150 p. (pp. 90-92). Pauline Jaricot revint une dernière fois, en mars 1859, à Ars, quelques mois avant la mort de son curé : à Pauline qui se lamentait de ne plus percevoir de moyen humain de payer ses dettes, il répondit que ses persécuteurs étaient les instruments inconscients de sa perfection (Jean BARBIER, Le curé d’Ars et Pauline Jaricot …, p. 139)

538.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolutions …, p. 71 et Y. CONGAR, “Les Fareinistes”, in Encyclopédie Catholicisme, T. 15, 1954, col. 1095. Il avait été question en 1827, après que Jean-Marie Vianney ait demandé pour la deuxième fois de quitter Ars, de le transférer dans la paroisse de Fareins où on espérait qu’il pourrait résoudre le problème posé par la présence dans cette paroisse d’un groupe dissident, les Fareinistes, issu du jansénisme convulsionnaire lyonnais (P. VALLIN … p.55)

539.

P. VALLIN, Le curé d’Ars en un âge de révolutions …, p. 71

540.

Jean - François SIX, “Le curé d’Ars – Le Père Chevrier : une même sainteté ?”, Masses ouvrières, novembre-décembre 1986, p. 35

541.

Ibid., p. 35