3. L’archevêque en son diocèse : bonté ? autorité ? autoritarisme ?

Mgr de Bonald n’avait pas apprécié l’ouvrage des frères Allignol, “De l’état actuel du clergé en France”, qui étaient prêtres dans le diocèse de Viviers. Il pensait que si on appliquait leur proposition de rendre tous les curés inamovibles, il ne lui serait plus possible d’administrer un diocèse 807 . Il semblerait, d’après les témoignages et la correspondance du cardinal que ce dernier manifestait un certain paternalisme 808 vis à vis de ses prêtres et qu’il n’acceptait pas facilement de leur part une éventuelle critique : ainsi, dans une lettre écrite de Millau à un de ses vicaires généraux à Lyon, il priait celui-ci d’écrire au curé de Lissieux, considéré comme un “esprit de travers”, pour lui “demander le désaveu d’une phrase de sa lettre au sujet du concile de Lyon 809 ”. En tout cas, ses prêtres ne devaient pas compter sur leur ancienneté pour être nommés dans une paroisse plus à leur convenance 810 .

Mgr de Bonald se félicita, au début de son archiépiscopat, de ses bonnes relations avec les chanoines du chapitre de la primatiale 811 , et quand la liturgie lyonnaise fut remise en question par Rome, il soutint ses prêtres de Lyon les autorisant à la fin de 1863, à rédiger une supplique en faveur du maintien de cette liturgie 812 . Toutefois, certains d’entre eux prirent ombrage de ses bonnes relations avec le peuple de la ville, rendues possibles, disaient-ils, par d’abondantes aumônes que lui permettaient des ressources pécuniaires variées dont, eux, ne disposaient pas 813 .

A l’occasion, le cardinal savait être directif 814 , même avec les congrégations, quand il s’agissait d’améliorer la situation religieuse dans certaines paroisses ; ainsi, à l’Arbresle, il a imposé la venue des Frères Maristes comme à Bully, non loin de là, où il s’est fait l’interprète du curé, en 1852, en réclamant des sujets prudents, zélés et instruits 815 . Comme dans beaucoup d’autres évêchés, certains prêtres se sont plaints d’avoir eu une carrière sacerdotale mouvementée et d’avoir été contraints d’exercer leur ministère dans de nombreuses paroisses : ainsi, cet abbé Menut, qui, au cours de l’archiépiscopat de Mgr de Bonald, a été nommé dans une douzaine de paroisses différentes où, parfois, il n’est resté que quelques mois. Il faut dire, à la décharge de l’archevêché, que ce dernier a eu plusieurs fois un conflit, que ce soit avec le maire ou avec le curé d’une paroisse et que des problèmes de santé ont amené l’archevêque à le retirer des deux paroisses de Doizieux et de La Valla 816 . Mais c’est surtout avec l’abbé Théolière, ancien curé de Marcoux et ancien aumônier à la maison d’arrêt de Saint-Etienne que Mgr de Bonald a supporté un long conflit qui a duré une quinzaine d’années. Ce prêtre 817 avait confié, au début des années 1850, la somme de vingt mille francs à un certain Vallon qui, sans le consulter, avait utilisé l’argent pour acheter à Lyon,  “le jardin d’hiver”. L’abbé, devenu malgré lui actionnaire de ce “jardin d’hiver” où on donna plus tard des fêtes dansantes, ne put obtenir le remboursement de ses droits, d’autant plus que le jardin eut plusieurs propriétaires. L’abbé Théolière gagna plusieurs procès contre ces derniers, mais ils surent récriminer contre lui à l’archevêché et l’affaire prit suffisamment d’importance pour que, le 18 octobre 1854, l’archevêque fit savoir à l’abbé Théolière qu’il n’avait plus la permission de célébrer dans tout le diocèse. Dès lors, avec persévérance et entêtement, l’abbé Théolière 818 mena une guerre d’usure contre le cardinal afin qu’il revienne sur sa décision : il fit publier plusieurs mémoires complétés par une douzaine d’appendices et écrivit à l’empereur et plusieurs fois à Rome. En mai 1864, il forma contre l’archevêque un recours comme d’abus, afin d’être autorisé à le poursuivre devant les tribunaux compétents. Mais, un décret du Conseil d’Etat du 23 juillet 1864 rejeta ce recours 819 et comme l’abbé continuait à diffuser des écrits contre le cardinal, ce dernier prononça contre lui, le 30 juillet 1868, un interdit personnel, devant le suivre partout où il irait 820 .

Mgr de Bonald recevait tous ceux qui se présentaient à son audience, les pauvres, les personnes les plus critiques à son égard, comme l’abbé Théolière ou d’autres personnes, tout à fait étrangères au monde clérical, comme Flora Tristan, militante socialiste et féministe, qui fit deux séjours à Lyon en 1844, pour diffuser son livre, “L’Union ouvrière”. Celle-ci a confirmé que l’accès auprès de l’archevêque était assez facile 821 . Le récit qu’elle fait de son entrevue avec lui du 10 juin 1844 est très instructif, car il montre la confrontation entre deux personnalités très différentes, avec leurs préjugés respectifs. Flora Tristan, femme au grand cœur et au caractère entier, qui pensait rencontrer un prélat spirituel et caustique, trouva, dit-elle, un homme “sans chaleur ni originalité”, qui cherchait à être un homme simple, faisant le bonhomme. Leur conversation montre qu’ils ont été en désaccord complet à propos du monde ouvrier : lorsque Flora Tristan a évoqué le sort des ouvriers pour lesquels le clergé français aurait dû réclamer des droits, l’archevêque lui aurait répondu que :“les ouvriers gagnaient de bonnes journées, qu’ils ribotaient 822 le dimanche, le lundi, qu’ils n’avaient pas de religion … , que la loi interdisait aux prêtres de se mêler de politique 823 ”. Elle en conclut que cet homme était “effrayant de bêtise bigote, d’inintelligence de toutes choses et surtout de manque de cœur pour les ouvriers qui souffrent”. Le dialogue est donc difficile entre deux interlocuteurs qui ont leur vérité, d’autant plus que le cardinal n’a pas souligné la qualité majeure de son interlocutrice, comme l’avait fait l’évêque de Dijon, deux mois avant 824 . Mgr de Bonald dit à Flora Tristan que son livre soulevait beaucoup de critiques et quand elle lui demanda de coopérer à son œuvre, il refusa, en précisant qu’il ne comprenait pas cette œuvre, laquelle ne pouvait avoir la même valeur que les œuvres d’aumône établies à Lyon sous sa direction 825 .

Comment vivait Mgr de Bonald à l’archevêché, qui était tout à côté de la primatiale Saint-Jean, sur les bords de la Saône ? Son arrière petit-neveu, Joseph de Bonald qui, lorsqu’il était enfant, est venu parfois en vacances à l’archevêché avec son frère et ses cousins, nous en donne un aperçu. Il le décrit comme un homme simple, aimable, gai et il insiste sur le contraste entre la simplicité de sa personne et le faste qu’il souhaitait montrer lors des manifestations publiques du culte 826 . C’était le cas lors des processions de la Fête-Dieu qui revêtaient une grande ampleur à Lyon et en particulier à la Primatiale Saint-Jean. Lors de sa première Fête-Dieu lyonnaise, Mgr de Bonald avait voulu, en 1841, une procession générale au cours de laquelle le cortège parcourut toute la ville 827

La plupart de ceux qui ont connu le cardinal s’accordent à reconnaître sa bonté et son esprit de charité : lorsque sa voiture sortait de l’archevêché, l’après-midi, elle était entourée d’une foule de quémandeurs ; alors, l’aumônier, l’abbé Magat, présentait au cardinal une bourse remplie de pièces d’or et ce dernier donnait à tous ceux qui lui demandaient 828 . Son esprit de charité se manifestait surtout lors des catastrophes, comme en novembre 1840, au moment des inondations provoquées par la crue du Rhône : il se mêla aux sauveteurs et offrit un abri à l’archevêché, à des personnes qui n’avaient plus d’asile. A l’occasion, son aide permettait l’éducation d’enfants de familles ruinées ou une fin de vie plus confortable pour des personnes âgées 829 . Mais la direction du diocèse a toujours été perçue comme difficile et avec appréhension par Mgr de Bonald.

Nous avons déjà constaté qu’il avait accepté avec réticence d’être établi sur le siège de Lyon. La charge lourde qu’il pressentait lui a paru comme telle dès 1841, d’autant plus qu’il eut des problèmes de santé, surtout à partir de la fin des années 1850. Le 11 juin 1841, l’abbé Pousset, curé de la paroisse Saint-Bruno des Chartreux, écrivait à son frère : “Je sais par quelques lettres de Mgr en secret qu’il s’ennuie déjà bien de tant d’opposition et d’occupations et qu’il ne serait pas éloigné de penser à une démission 830 ”. Ces propos sont confirmés dans deux lettres envoyées par Mgr de Bonald, une à Mgr de Pins, le 27 juin 1841, et l’autre au doyen du chapitre de la primatiale de Lyon, le 24 juillet 1841 : il y souligne les trop grandes responsabilités de sa pesante charge dans un grand diocèse 831 . Dix ans plus tard, le 10 mars 1851, le cardinal de Bonald demandait au pape Pie IX d’accepter sa démission ; dans sa lettre, il affirmait ne plus être capable d’assumer à la fois la charge des prédications sacrées et des visites pastorales et qu’il désirait vivement veiller à son salut éternel 832 . Le 27 mars, le pape lui répondit que si, parfois, le siège apostolique permettait aux évêques d’abandonner leur évêché pour des raisons canoniques, dans le cas présent, ce serait un grave préjudice pour l’Eglise de Lyon. Il lui demandait donc de continuer de s’occuper de son troupeau et de trouver appui auprès des ecclésiastiques de son diocèse pour le remplacer, quand il ne pouvait assumer toutes ses charges 833 . En 1858, Mgr de Bonald demanda un coadjuteur, sans l’obtenir. En 1864, il renouvela sa demande, toujours sans succès mais le pape lui donna comme évêque auxiliaire 834 , un évêque missionnaire et franciscain, Mgr de Charbonnel, qui le suppléa dans l’administration des Sacrements et dans la présidence de nombreuses cérémonies religieuses. En octobre 1869, ce dernier reçut une délégation du cardinal pour le représenter au Concile, avec recommandation de déposer en son nom un vote affirmatif, si la question de l’infaillibilité du pape était posée 835 .

Nous nous interrogions au début de ce chapitre, sur le dynamisme de l’Eglise du diocèse de Lyon. Grâce, en particulier, aux missions de l’abbé Linsolas pendant la Révolution, qui ont assuré un minimum d’instruction religieuse à la population, et grâce à la réorganisation du diocèse accomplie par le cardinal Fesch sous le premier Empire, l’Eglise de Lyon est devenue dès le début du XIXe siècle un des premiers pôles de l’Eglise de France. Le dynamisme du diocèse s’est manifesté tout particulièrement dans les années 1820 à 1830 au moment où, paradoxalement, l’administrateur du diocèse, Mgr de Pins, était contesté par une partie de son clergé et par les pouvoirs publics. Ce dynamisme s’explique d’abord par le rôle des laïcs au sein de la Congrégation qui, avec ses œuvres et en particulier, celle de la Propagation de la Foi, a joué un rôle majeur dans le maintien de la vie religieuse 836 et s’est insinuée partout, jusque dans le conseil municipal de Lyon 837 . Ce dynamisme s’explique ensuite par le rôle de son clergé, que ce soient les prêtres missionnaires des Chartreux, les prêtres fondateurs de paroisses, ou de congrégations religieuses. Les contemporains ont sans doute été frappés par le nombre de congrégations qui ont été créées du début de la Restauration jusqu’au milieu du second empire, surtout dans le domaine de l’assistance et de l’enseignement. Lorsque Mgr de Bonald arriva dans le diocèse, il y avait une forte attente du clergé de Lyon qui avait eu des relations conflictuelles avec Mgr de Pins et, en même temps, comme le nouvel archevêque avait été prévenu de l’indocilité d’une partie de ce clergé, la restauration de l’autorité à la tête du diocèse n’a pas été aisée. Celui-ci, en tout cas, a poursuivi la défense des libertés de l’Eglise, qu’il avait engagée dans le diocèse du Puy et il fit le maximum pour assurer une bonne formation à ses séminaristes et à ses prêtres, désireux qu’il était de maintenir le dynamisme du catholicisme dans le diocèse.

Notes
807.

Voir dans le chapitre 3 le paragraphe concernant les moyens et le rayonnement des évêques.

808.

Témoignage de l’abbé Plantier, futur évêque de Nîmes qui avait accompagné Mgr de Bonald en visite pastorale, en 1854, dans le département de la Loire. (J. CLASTRON, Vie de sa grandeur – Monseigneur Plantier, évêque de Nîmes …T. 1er, p. 220).

809.

Lettre de Mgr de Bonald du 27 août 1855 (A.A. de Lyon, 4 / II / 1, dossier 9D).

810.

Ibid., dans cette lettre, Mgr de Bonald indique à son vicaire général que les qualités de ses prêtres priment sur l’ancienneté qui “doit venir en dernière ligne”.

811.

Lettre du cardinal de Bonald écrite de Montpellier à l’abbé Bonnevie, doyen du chapitre de la primatiale de Lyon, le 24 juillet 1841. Le cardinal le remercie de lui avoir transmis une lettre de son chapitre pleine d’attention à son égard (A.A. de Lyon, 4 / II / 1, dossier 9D).

812.

J. GADILLE, “Maurice de Bonald”, in Dictionnaire du monde religieux … T. 6, Le Lyonnais, p. 65.

813.

Lettre d’un groupe de prêtres lyonnais au cardinal, du 9 mars 1841, signée “Les Macchabées”, dont nous avons déjà évoqué les violentes critiques concernant l’épiscopat de Mgr de Pins. On sent apparaître dans leur lettre une jalousie provoquée par la popularité de Mgr de Bonald : “Vous prétendez posséder seul les affections du peuple … Vous vous êtes montré le père du peuple, soyez l’ami de votre clergé”. (B. M. du Puy, Fonds local et régional, 11260)

814.

Il a été dit : “qu’il menait ses prêtres en général d’armée”, d’après l ‘abbé Boyer, prêtre de Saint-Etienne dans son “rapport aux évêques sur l’affaire de M. l’abbé Théolière avec le cardinal de Bonald”, 1865, 32 p. (p. 28) : B. M. de Lyon, Fonds Magnien, 321621.

815.

Son éminence, disent les Annales des Frères Maristes, intervenait peu dans nos affaires, mais il fallait s’exécuter lorsqu’elle le faisait. (A. LANFREY, Une congrégation enseignante : les Frères Maristes de 1850 à 1904 …, pp. 16-19)

816.

L’abbé Menut a raconté ses tribulations dans un mémoire qu’il a écrit à la fin des années 1860 mais qu’il n’a envoyé à l’archevêché que le 14 juillet 1872, après la mort du cardinal de Bonald. (A.A. de Lyon, 4 / II / 1, dossier 9D)

817.

L’abbé Théolière était le neveu de M. de Chantelauze, ancien ministre de Charles X. Ce dernier avait déjà dû se rendre à l’archevêché en 1847 pour intervenir en faveur du prêtre qui était alors curé de Marcoux. M. de Chantelauze écrivit à nouveau à Mgr de Bonald en 1856, pour lui demander de suspendre la sanction qu’il avait prise contre son neveu, mais en vain. (Rapport aux évêques, de l’abbé Boyer, sur l’affaire de M. l’abbé Théolière : voir la note 272)

818.

Dans ses écrits, cet abbé manifeste un esprit particulièrement procédurier ; il démontre qu’il est persécuté et répète maintes fois ses griefs contre le cardinal (Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe appendice du mémoire de l’abbé Théolière à Mgr de Bonald : archives de la Société de la Diana à Montbrison).

819.

Extrait du registre des délibérations du Conseil d’Etat envoyé par le ministère de la Justice et des Cultes à Mgr de Bonald. Décret du 16août 1864, qui rejette le recours comme d’abus formé contre Mgr de Bonald par M. l’abbé Théolière (A.A. de Lyon, 4 / II / 1, dossier 9D).

820.

Cette sanction est évoquée dans un nouveau mémoire intitulé : Cri d’une victime de l’arbitraire épiscopal substitué au droit en France au XIX e siècle ou Mémoire de l’abbé Théolière à son éminence le cardinal de Bonald contre les abus du pouvoir pour servir à l’histoire du clergé après la loi du 18 Germinal an X, Lebigre-Duquesne, Paris, 1868, 483 p. , XIIIeappendice, pp. 465-470 (B.M. de Lyon, Fonds Magnien, 321622).

821.

FloraTRISTAN, Le tour de France, journal (1843-1844). Etat actuel de la classe ouvrière sous l’aspect moral, intellectuel et matériel, textes et notes établis par J.L. PUECH, Maspero, 1980, 236 p., T. 1, (p. 176).

822.

Ils se livraient à la débauche. Il paraît surprenant que Mgr de Bonald ait affirmé que “les ouvriers gagnaient de bonnes journées”, si on se réfère dans ce domaine au point de vue qu’il a exprimé dans ses lettres pastorales (voir le chapitre 12).

823.

Flora TRISTAN, Le tour de France, journal (1843-1844), T. 1 …, p. 177.

824.

L’évêque de Dijon, Mgr Rivet, avait reçu Flora Tristan le 23 avril 1844 : il lui avait refusé sa coopération, mais il avait dit que la grande Union qu’elle projetait pouvait réussir avec une foi comme la sienne. (Idem, pp. 94-97)

825.

Idem, p. 178.

826.

Archives de la famille de Bonald à Millau. A l’archevêché, le jeune Joseph de Bonald craignait seulement le “terrible abbé Gustave de Serres”, vicaire général du cardinal, qui se faisait remarquer par sa sévérité.

827.

Vincent ROBERT, Les chemins de la manifestation. 1848-1914 …, p. 62

828.

Témoignage de Joseph de Bonald (Archives de la famille de Bonald à Millau)

829.

Anonyme, Vie de son éminence le cardinal de Bonald …, pp. 77-80, 136-137

830.

Jeanne POUSSET-CARCEL et BernadetteCARCEL, Deo Soli. La vie d’un prêtre : Pierre Pousset (1794-1883), Feurs, 1998, 750 p. (p. 258)

831.

A.A. de Lyon, 3 / II / 10 et 4 / II / 1, (dossier 9D)

832.

Jean STERN, dans le tome 3, p. 31 des Documents authentiques sur La Salette (voir note 158 du chapitre 3), établit une relation entre cette demande de démission et les ennuis qu’avait à ce moment-là le cardinal à cause de l’affaire de La Salette.

833.

Archives de la famille de Bonald à Millau.

834.

En France, l’usage est de dire “coadjuteur” quand il y a future succession et “auxiliaire” dans le cas contraire. (E. JOMBART, in Encyclopédie Catholicisme, T. II, 1949, col. 1273). De plus, la pratique concordataire est réticente aux coadjuteurs, pour éviter de fixer par avance une succession.

835.

J. BLANCHON, Le cardinal de Bonald …, pp. 34 et 37

836.

Le souscripteur de l’œuvre de la Propagation de la Foi était invité à réciter une prière quotidienne et à assister à des messes aux fêtes de l’œuvre. A la fin des années 1830, plus de mille personnes assuraient la bonne marche de la Propagation de la Foi. (J.C. BAUMONT, Un e association de laïcs catholiques : la Congrégation de Lyon …, p. 520)

837.

A. LESTRA, Histoire secrète de la Congrégation de Lyon …, pp. 280-286.