1. La mission extérieure : la Propagation de la Foi

Pauline Jaricot fut orientée vers l’aide aux missions étrangères, en 1817, par son frère, Philéas, qui était alors séminariste à Saint-Sulpice. Il lui fit savoir que les Missions Etrangères de Paris avaient rétabli une association chargée de recueillir de l’argent pour leurs missions d’Asie et elle y agrégea son groupe de “Réparatrices” 1655 . Elle communiquait à celles-ci les lettres de son frère qui l’incitaient fortement à s’occuper de la Propagation de la Foi, comme de l’œuvre essentielle entre toutes les autres 1656 . Mais la jeune lyonnaise comprit que le zèle de ses filles ne suffirait pas “s’il n’y avait une organisation pour rendre son œuvre perpétuelle et en faciliter les collectes 1657 ”. Un soir de l’automne 1819, elle conçut son organisation hiérarchisée : les associés qui verseraient un sou par semaine pour la Propagation de la Foi, seraient groupés par “dizaines”, dix dizaines formeraient une “centurie” et dix centuries une “division”. A chaque échelon, des chefs de dizaine, de centurie et de mille associés, tiendraient le compte de ce qui dépend d’eux 1658 . Pauline réunit ensuite ses “Réparatrices”, leur parla des missions de la Chine et leur confia son plan d’œuvre après leur avoir expliqué que le manque d’argent empêchait les missionnaires d’aller sauver des multitudes d’âmes dans les pays lointains 1659 . Les collaboratrices approuvèrent son plan dont l’application donna d’excellents résultats : dès 1821, plusieurs dizaines fonctionnaient à Lyon et dans ses faubourgs, d’autres à Saint-Etienne, Rive de Gier, Saint-Chamond, et aussi à Saint-Vallier où Philéas, frère de Pauline, avait pris la tête de la division 1660 . Le 8 octobre 182, cette dernière fit parvenir 1500 francs aux Missions étrangères de Paris, par l’intermédiaire de l’abbé Gourdiat, curé de Saint-Polycarpe, et pour gagner de nouvelles recrues d’associés, elle distribua des copies de lettres écrites par des missionnaires aux chefs de dizaines 1661 . Mais, comme la tâche était très lourde, Pauline demanda de l’aide, en 1821, à Victor Girodon, un commis en soierie, ami de son frère et ce dernier continua à l’encourager malgré les mises en garde de certains prêtres 1662 .

D’un autre côté, les missions d’Amérique firent connaître leurs besoins par l’intermédiaire du vicaire général de l’évêque de la Louisiane, Mgr Dubourg, qui prit contact avec Benoît Coste, fondateur de la Congrégation de Lyon, et de passage dans la ville, réunit douze congréganistes, le 3 mai 1822 et leur proposa la création d’une œuvre universelle qu’on appellerait la “Propagation de la Foi”. Victor Girodon, présent à la réunion, alors que Pauline Jaricot, malade, était à Saint-Vallier, demanda qu’on intègre son association. Au cours des réunions suivantes, l’organisation décimale de Pauline fut adoptée et avec l’accord de cette dernière, Girodon remit à la toute nouvelle Propagation dont un des deux conseils centraux s’établit à Lyon, les dizaines constituées de plus de mille personnes et les sommes recueillies 1663 . La même année, le 4 novembre 1822, la Société des Missions Evangéliques de Paris, d’obédience protestante, était fondée, rivale de l’Association de la Propagation de la Foi, ce qui n’empêcha pas, l’année précédente, la création, par des catholiques libéraux et des protestants parisiens, de la Société de la Morale Chrétienne 1664 . En tout cas, en matière de mission, il y a une stimulation des catholiques par les protestants. En effet, les responsables de la Propagation de la Foi, fascinés par les résultats de la propagande missionnaire anglaise, vont faire publier, dès 1822, un cahier de 45 pages, de “Nouvelles reçues des Missions”, intitulé définitivement, en 1825, Annales de la Propagation de la Foi 1665 . Chaque cahier des Annales, qui faisaient suite aux copies de lettres des missionnaires distribuées par Pauline Jaricot, était envoyé gratuitement au chef de dizaine et devait circuler entre les membres de la dizaine avant de rester la propriété du responsable. Cette diffusion des nouvelles des missions avait un impact important car, même si beaucoup d’associés ne savaient pas lire, chaque numéro des Annales était lu, en partie au moins, par plusieurs personnes et connu par d’autres grâce aux sermons ou à une lecture groupée au cours d’une veillée 1666 .

Après avoir renoncé à un rôle dirigeant dans l’Association de la Propagation de la Foi, Pauline Jaricot se contenta de rester chef de centurie 1667 . Mais elle créa d’autres œuvres que nous aurons l’occasion d’évoquer et les évêques lui surent gré d’être une des fondatrices de la “Propagation” ; Mgr de Bonald lui avait fait savoir, alors qu’il était encore évêque du Puy, qu’il appréciait tout particulièrement l’Œuvre de la Propagation de la Foi 1668 . Pour sa part, Mgr de Forbin-Janson, évêque de Nancy, l’a consultée en juillet 1842, car voulant intéresser les enfants de France à la situation pitoyable de nombreux enfants païens, en particulier en Chine, il voulait mettre en place une œuvre sur le modèle de la “Propagation”. Ainsi créa-t-il, en 1843, l’“Œuvre de la Sainte-Enfance”, éveillant les enfants à la solidarité par la prière et l’entraide avec d’autres plus démunis et qui connut une grande expansion en Europe et en Amérique 1669 .

Il reste à nous interroger sur les milieux de travail, les paroisses et les quartiers qui se sont le plus mobilisés en faveur de la Propagation de la Foi et sur les jeunes femmes qui se sont encore plus engagées dans cette œuvre jusqu'à devenir elles-mêmes missionnaires. Nous savons que Pauline Jaricot recrutait ses “Réparatrices” qui furent les premières à collecter le sou par semaine, parmi les jeunes ouvrières. Lorsqu’elle fut sur le point d’expérimenter son “plan” de la Propagation de la Foi, elle voulut en partager l’exécution avec une ouvrière en soie, Marie-Madeleine Gillot-Demoras, nièce du maître canut Jean-Baptiste Demoras, résidant près de la cathédrale, qui accepta lui aussi de devenir chef de dizaine 1670 . Près de chez elle, Pauline recruta Mlle Vial, qui avait un atelier d’ourdissage, rue Vieille monnaie, et d’autres ouvrières en soie, Mlles Bêtemps, Henri et Godemard 1671 . Bien sûr, elle recruta également dans la bourgeoisie catholique : ainsi, un jeune négociant, Jean Termier, résidant au pied de la Croix-Rousse, se fit chef de dizaine et devint chef de centurie, en 1821 1672 . Toutefois, lorsque Pauline Jaricot lança le “sou par semaine” en 1819, elle faisait appel aux plus pauvres et excluait de l’association ceux qui auraient voulu donner globalement une grosse somme. De plus, elle ne voulait pas d’un geste anonyme, mais d’un geste reproduit chaque semaine de personne à personne afin de maintenir un souci permanent des missions . Par ailleurs, il lui était plus facile d’associer dix personnes parmi les ouvriers qui se retrouvaient ensemble au travail que parmi les femmes de la bourgeoisie qui se retrouvaient seulement pour des occasions mondaines 1673 .

De jeunes femmes, de milieu artisanal ou ouvrier, qui se sont impliquées dans la Propagation de la Foi, ont été à l’origine de congrégations religieuses, dont certaines sont devenues missionnaires. A la Croix-Rousse, Anne Rollet, qui dirigeait un atelier de tissage de la soie d’une vingtaine d’ouvrières et où circulaient les lettres des missionnaires reçues par Pauline Jaricot, fut une des premières dizainières du sou par semaine. Son atelier, où régnait une ambiance monacale, devint le berceau d’une communauté du tiers ordre de Saint-François d’Assise qu’elle dirigea à partir de 1839, en devenant sœur Agnès de la Conception 1674 .

A Couzon-au-Mont-d’or, au nord de Lyon, le curé, Jean-François Moyne, rêvant d’envoyer des missionnaires chez les infidèles, voulut fonder une congrégation consacrant ses prières et le fruit de son travail à l’œuvre de la Propagation de la Foi. Il exposa son projet à l’abbé Pousset, curé de Saint-Bruno des Chartreux, qui avait déjà amené de jeunes femmes dirigeant un atelier-providence de soieries à la Croix-Rousse à devenir religieuses de la Congrégation de la Sainte-Famille 1675 . Ce dernier lui proposa trois ouvrières en soie de sa paroisse, Marie-Anne Michon, maîtresse tisseuse, Anne Alex et Anne Chazelle, ouvrières, qui acceptèrent de jeter les fondements de la congrégation. 1676 Elles arrivèrent à Couzon le 18 mai 1837. D’autres se joignirent à elles, aussi fallut-il installer de nouveaux métiers et leur communauté donna le tiers de son gain à l’œuvre de la Propagation de la Foi. Mgr de Bonald encouragea dans cette entreprise le curé de Couzon qui, le 6 août 1844, prit l’habit du tiers ordre franciscain avec ses huit filles, qui devinrent les religieuses franciscaines de la Propagation de la Foi 1677 . La maison de Couzon, appelée maison Saint-François, vendait sa production de tissus de soie au négociant Héckel, comme le faisait l’abbé Pousset pour les providences de la Sainte-Famille, et fabriquait des vêtements envoyés dans les missions. Le 6 février 1867, les sœurs de la maison Saint-François, qui avaient été formées en vue des missions, reçurent l’appel tant attendu : le supérieur des Missions africaines de Lyon demandait des sœurs pour le Dahomey, afin d’ouvrir des écoles et des dispensaires à Porto Novo et à Lagos. Le conseil de leur communauté accepta et le 28 janvier 1868, les quatre premières missionnaires quittaient la France pour le Dahomey 1678 . Avant elles, une lyonnaise, Françoise Perroton, était partie seule, en 1845, pour l’Océanie.

Née en 1796, dans le quartier de la paroisse Saint-Nizier, où son père, mercier, et sa mère, brodeuse, vivaient modestement, la jeune lyonnaise est devenue chef de dizaine de la Propagation de la Foi dès 1820 1679 . A partir de 1833, elle est venue habiter avec sa mère, rue du Bât d’Argent, sur la paroisse Saint-Pierre, chez Monsieur et Madame Janmot 1680 , parents de Louis, qui est parti faire ses études aux Beaux-Arts, à Paris. Françoise Perroton a pu faire connaissance avec ce dernier et ses amis lorsqu’il revenait pour des séjours à Lyon, et en particulier avec Paul Brac de la Perrière 1681 , qui sera toujours l’ami du peintre. Elle a pu rencontrer aussi d’autres étudiants en droit : Jean Dominique Chaurand et Frédéric Ozanam, qui collaborait à la rédaction des Annales de la Propagation de la Foi 1682 . Françoise Perroton, qui a eu la vocation missionnaire dès qu’elle fut dizainière, était une lectrice fidèle des Annales 1683 . Or, en septembre 1843, les Annales ont publié une “Lettre des femmes d’Ouvéa 1684 aux fidèles de Lyon ”, écrite le 10 novembre 1842, dans laquelle, après avoir remercié de l’envoi de prêtres dans leur île, elles demandaient la venue de quelques “femmes pieuses” pour instruire les femmes dans leur île. Françoise Perroton, qui avait été, une trentaine d’années auparavant, institutrice dans une famille lyonnaise 1685 , est décidée à répondre à cet appel. Le Père Eymard, provincial des Maristes, tente de la décourager, mais elle parvient à obtenir l’accord du commandant du navire qui va l’emmener, avec treize Pères et Frères Maristes, à Wallis, où elle va débarquer le 25 octobre 1846 et devenir la première femme missionnaire en Océanie 1686 .

L’exemple de l’aventure missionnaire de Françoise Perroton et des religieuses franciscaines de la Propagation de la Foi, amènent à penser que les quartiers de Lyon où existait un réseau serré de paroisses et où habitaient des notables catholiques influents 1687 auprès d’un monde d’ouvrières et d’employés, ont été un milieu particulièrement fécond pour la Propagation de la Foi. D’ailleurs, Pauline Jaricot a recueilli là, dans les paroisses Saint-Nizier et Saint-Polycarpe, ses premiers fonds. Les plus fortes recettes ont été réalisées dans les paroisses du contre de la ville et les plus anciennes : ainsi, la paroisse Saint-Charles de Serin et même Saint-Denis de la Croix-Rousse, à forte population ouvrière, ont été beaucoup plus généreuses que les espaces urbanisés au XIXe siècle, à l’ouest de la Croix-Rousse et du côté de Gerland où les paroisses de Saint-Augustin et de Saint-Vincent-de-Paul, n’ont été créées respectivement qu’en 1851 et 1855. Là, de même que sur la commune de la Guillotière où les dizaines de la Propagation de la Foi étaient absentes, les vicaires ne donnaient pas la priorité à l’évangélisation outre-mer 1688 . Au total, les recettes réalisées dans la ville de Lyon pour la Propagation de la Foi, de même qu’à Saint-Etienne, Saint-Chamond et Rive-de-Gier, ont été particulièrement importantes. On peut trouver plusieurs explications aux bons résultats des cités industrielles de la Loire : nous avons déjà constaté que des dizaines y ont été mises en place rapidement ; de plus, on peut voir là l’influence d’un patronat catholique bien présent, par exemple dans l’industrie métallurgique : ainsi, André Terret, membre du conseil central de Lyon de la Propagation de la Foi, dirigeait la puissante compagnie des Forges de la Loire et de l’Ardèche 1689 et Jean-Marie Gaudet, maître de forge à Rive-de-Gier, a été particulièrement fier de l’attitude de ses ouvriers lorsque le cardinal de Bonald a visité son usine 1690 . N’oublions pas non plus que Jean-Louis Bonnard et Etienne Duval, morts martyrs au Tonkin, étaient originaires de deux villages au nord de Saint-Chamond, Saint-Christo-en-Jarez et Lorette 1691 . Les régions les plus généreuses proportionnellement au nombre d’habitants furent celles d’où sont partis, en général, le plus grand nombre de missionnaires. Il en fut ainsi des villages du massif du Pilat au sud de Saint-Etienne 1692 . Cette région, avec celle des Monts du Lyonnais et du Forez, furent les plus accueillantes à l’Œuvre de la Propagation de la Foi, contrairement aux régions de plaine, comme la vallée de la Saône et la plaine de Roanne 1693 . Ces régions zélées de montagnes coïncident avec les régions de forte pratique religieuse du diocèse, pratique que nous aurons par la suite l’occasion d’analyser de manière plus précise.

En définitive, le diocèse de Lyon était le plus généreux donateur, fournissant, vers 1840, environ dix pour cent des recettes de l’Œuvre en France 1694 . Pauline Jaricot avait donc bien initié la relance de la mission extérieure et elle allait poursuivre cette mission d’évangélisation, mais en donnant la priorité, cette fois, à la lutte contre l’incroyance, avec le Rosaire Vivant.

Notes
1655.

Henri HOURS, “Pauline Jaricot fondatrice …”, p. 116.

1656.

Lettre de Pauline Jaricot à l’abbé Girodon, 1858, citée par E. SAINTE-MARIE PERRIN, Pauline Jaricot, fondatrice de la société pour la Propagation de la Foi (1799-1862) …, p. 66.

1657.

Ibid., p. 66.

1658.

Henri HOURS, Pauline Jaricot, fondatrice …, p. 116.

1659.

Déclaration écrite de Mademoiselle Rose Arnaud, qui avait bien connu Pauline Jaricot, le 27 juin 1891, à la cure de Saint-Polycarpe (AAL 13, 12, Archives des O.P.M. à Lyon).

1660.

Henri HOURS, Pauline Jaricot, fondatrice …, p. 116.

1661.

Julia MAURAIN, Pauline-Marie Jaricot, fondatrice des œuvres de la Propagation de la Foi et du Rosaire vivant et martyre de la cause catholique ouvrière, 1896, 28 p., (p. 11). Julia Maurain, amie de Pauline Jaricot, avait été envoyée à Lyon par l’évêque de la Rochelle, Mgr Villecourt. Le versement de 1500 F correspondait à la souscription annuelle de plus de 500 associés et était nettement supérieur à la somme de 600 F que Pauline Jaricot avait recueillie avant la mise en place de son système de dizaines. [Mgr CHRISTIANI et J. SERVEL, Marie-Pauline Jaricot, Le Chalet, 1961, 158 p. ( pp. 30 et 32)].

1662.

Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, p. 26.

1663.

Benoît Coste était déjà engagé aux côtés de Pauline Jaricot pour les missions d’Asie. Quant au nom de “Propagation de la Foi”, proposé par le vicaire général, l’abbé Inglesi, c’était celui que les Missions Etrangères avaient donné à leur association dès 1817. (Henri HOURS, “Pauline Jaricot, fondatrice”, p. 116 et Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, pp. 26-27).

1664.

Celle-ci poursuivait des objectifs philanthropiques tels que la lutte contre la traite des noirs (Jean-François ZORN, “1822-L’année de la mission”, in J.D. DURAND et R. LADOUS (dir.), Histoire religieuse – Histoire globale – Histoire ouverte – Mélanges offerts à Jacques Gadille, Beauchesne, 1992, 537 p. (pp. 221-226).

1665.

J.C. BAUMONT,“La renaissance de l’idée missionnaire en France au début du XIXe siècle”, p. 212 et Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, p. 43.

1666.

J.C. BAUMONT, “La renaissance de l’idée missionnaire en France au début du XIXe siècle”, pp. 219-221.

1667.

Mgr CHRISTIANI et J. SERVEL, Marie-Pauline Jaricot …, p. 47.

1668.

Voir la note 313 à la fin du chapitre II.

1669.

Article d’Anne-Marie Audic concernant l’enfance missionnaire dans le dictionnaire historique de l’éducation chrétienne d’expression française …, p. 238.

1670.

Georges NAÏDENOFF, Pauline Jaricot, Mediaspaul, 1986, 108 p. (p. 96) et du même auteur, Pauline Jaricot – L’acte fondateur de la Propagation de la Foi, texte de synthèse terminé le 21 janvier 1986, p. 4 (Archives des O.P.M. à Lyon)

1671.

Georges NAÏDENOFF, texte de synthèse du 21 janvier 1986 …, p. 4 et témoignage de Rose Arnaud (voir la note 1659). Le versement du sou par semaine par les ouvrières de la soie jouait un rôle important puisqu’en 1849, avec la misère causée par le chômage dans la Fabrique ou dans les manufactures, les aumônes hebdomadaires pour la Propagation de la Foi ont diminué. [Richard DREVET, Laïques de France et missions catholiques au XIX e siècle. L’Œuvre de la Propagation de la Foi, origines et développement lyonnais (1822-1922) …, p. 178].

1672.

Georges NAÏDENOFF, texte de synthèse du 21 janvier 1986 …, p. 4

1673.

Georges NAÏDENOFF, “Les intuitions créatrices et l’itinéraire de Pauline Jaricot au service de l’Eglise universelle”,conférence des 11-13 mai 1987 à la session pastorale des O.P.M., in Revue Omnis Terra – union pontificale missionnaire – août 1987, pp. 366 à 370.

1674.

M. A. KOEHLY, Sur les pas du poverello, éditions du sud-est, 1954, 156 p. (pp. 7-8 et 23). Voir la note 1940 du chapitre 8.

1675.

Pour l’abbé Pousset et la société de la Sainte-Famille, voir les p.286-287 du chapitre 8.

1676.

J.B. MARTIN, Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lardanchet, T.I, 1908, 372 p. (pp. 295-298) et Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, pp. 74-75).

1677.

Après la mort du Père Moyne, en 1854, Mgr de Bonald assura les religieuses de sa protection et donna ce nom à leur congrégation. En 1862, il en approuva la constitution définitive axée sur la spiritualité franciscaine et les Missions étrangères. (Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, p. 75).

1678.

Ibid., p. 75.

1679.

Idem, pp. 64 et 233.

1680.

Léonard Janmot qui est employé au bureau des hypothèques et son épouse qui tient un magasin, “Aubusson pour meubles et broderies”, sont profondément chrétiens. [Marie-Cécile DE MIJOLLA, Une Lyonnaise - Marie-Françoise Perroton (1796-1873)- Missionnaire en Océanie, Rome, 1997, 161 p. (p. 37)].

1681.

Dans ses lettres envoyées à son ami bourguignon, François Lallier, Brac de la Perrière donne, à plusieurs reprises, des nouvelles de Mlle Perroton. (Ibid., p. 39)

1682.

Idem, pp. 37 et 39.

1683.

Les lettres qu’elle a écrites plus tard le confirment (Idem, pp. 33 et 43).

1684.

Ouvéa est l’île principale de l’archipel des Wallis, dans l’océan pacifique. Depuis le milieu des années 1830, les Pères et les Frères Maristes sont partis évangéliser dans l’Océanie (Yannick ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, p. 59). En octobre 1842, le cardinal de Bonald a ordonné en sa cathédrale un évêque mariste, Mgr Douarre, s’apprêtant à partir pour l’Océanie. (Marie-Cécile DE MIJOLLA, Une lyonnaise - Marie-Françoise Perroton (1796-1873) … , p. 41).

1685.

Y. ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, p. 233.

1686.

Le 31 mai 1858, Françoise Perroton est devenue sœur Marie du Mont-Carmel et a revêtu l’habit du tiers ordre de Marie (Ibid., pp. 64-65 et 233).

1687.

Les contacts que Françoise Perroton a eus avec la famille Janmot et les amis du fils, Louis, l’ont probablement confortée dans son désir de devenir missionnaire.

1688.

Richard DREVET, Laïques de France et missions catholiques au XIX e siècle : l’Œuvre de la Propagation de la Foi, origines et développement lyonnais (1822-1922) … pp. 182-184.

1689.

Par ailleurs, les ouvriers sont souvent originaires des montagnes du Massif Central, très pratiquantes (Ibid., pp. 133-136).

1690.

Nous aurons l’occasion de le vérifier dans la dernière partie de ce chapitre consacrée aux rapports du clergé avec le monde du travail.

1691.

Y. ESSERTEL, L’aventure missionnaire lyonnaise – 1815-1962 …, pp. 93, 330, 331, 333.

1692.

Ibid., p. 92 et carte de la répartition des missionnaires par archiprêtrés, p. 376.

1693.

Idem, pp. 92-93.

1694.

J.C. BAUMONT, “La renaissance de l’idée missionnaire en France au début du XIXe siècle”, p. 218.