1. Des relations traditionnelles avec les travailleurs des paroisses rurales

Les procès verbaux des visites pastorales effectuées au cours des années 1827-1828 1749 indiquent le maintien d’une bonne pratique religieuse dans la majeure partie des campagnes. Les paroisses qui ont un très bon esprit religieux sont, généralement, des paroisses de montagne, comme Saint-Sauveur en rue, à l’extrémité sud de la Loire, dans le massif du Pilat 1750 , Merle, dans les monts du Forez, au sud de Saint-Bonnet-le-Château ou Cherier, dans les monts de la Madeleine, au nord-est de Saint-Just-en-Chevalet 1751 . Les bonnes paroisses restent également dans les monts du Beaujolais, à l’ouest des monts du Lyonnais et dans la partie ouest de la plaine de Roanne 1752 . Les paroisses dont l’esprit religieux est médiocre se retrouvent sur la bordure ouest de la Saône et du Rhône 1753 . Elles se situent aussi dans la plaine du Forez : ainsi, le desservant de Poncins, près de Feurs, affirme que la foi de ses paroissiens est engourdie, qu’il y a beaucoup d’ignorants et une grande indifférence en matière de religion 1754 .

Toutefois, les visites pastorales de l’abbé Cattet, en 1838-1839, montrent que l’esprit religieux s’est amélioré dans la plaine du Forez : ainsi, à Poncins et à L’Hôpital-le-Grand, l’esprit religieux, qui était considéré comme médiocre, est devenu bon 1755 . De même, dans le canton de Boën, la moralité est presque toujours considérée comme bonne dans les 20 paroisses visitées au cours du mois de mai 1838 1756 . Dans les monts du Forez, dont les paroisses ont été visitées en septembre 1838, les appréciations des curés sont restées très louangeuses. En tout cas, les prêtres des paroisses rurales, sont très soupçonneux à l’égard de la vie urbaine et, lorsque leurs paroissiens en subissent l’influence, ils constatent une détérioration de l’esprit religieux. Ainsi, à Moingt, le curé note des “désordres par suite du voisinage de la ville de Montbrison 1757 ”.

Sous l’épiscopat de Mgr de Bonald, les curés de la plus grande partie du diocèse sont satisfaits de leurs ouailles puisque la part des paroisses “bonnes” ou “très bonnes” passe de 46,4% du total en 1827-1828 à 83,5% en 1841-1855 1758 . Ainsi, la moralité est désormais bonne dans les villages du canton de Charlieu 1759 . Il en est de même sur la bordure ouest de la Saône, dans des paroisses comme Charnay, dans le canton d’Anse, au sud de Villefranche, ou comme Charentay, au sud-ouest de Belleville. Or, dans ces deux localités, le constat sera très différent à la fin du siècle puisque les deux curés souligneront un esprit peu religieux et une faible assistance aux offices. 1760 La question portant sur l’état de l’éducation morale et religieuse, lors de l’enquête de 1848 sur le travail agricole et industriel, permet-elle de mieux apprécier la foi et la pratique religieuse dans les campagnes ? Cela paraît difficile : en effet, comme cette question embarrassait les paysans peu instruits, membres de la commission d’enquête, ces derniers laissèrent au juge de paix le soin d’y répondre à leur place 1761 . L’ensemble des réponses permet tout de même de constater que dans certains cantons comme ceux de Roanne ou de Bourg-Argental, “l’éducation morale et religieuse est loin d’être satisfaisante pour la classe agricole” 1762 .

Pour illustrer le fort attachement au catholicisme dans le monde rural, au milieu de XIXe siècle, où près de trente paroisses ont été qualifiées de “très bonnes” 1763 , il nous a paru intéressant de choisir comme exemple le canton de montagne de Saint-Bonnet-le-Château, au sud des monts du Forez, à l’extrémité sud-ouest du diocèse. Les prêtres des dix paroisses visitées par l’abbé Cattet en 1838 de même que ceux des huit paroisses visitées par Mgr de Bonald de 1848 à 1861, sont, sans surprise, satisfaits de leurs ouailles, mais on peut tout de même s’interroger sur la croissance des vocations qui s’est produite à partir du milieu du XIXe siècle et sur leur localisation assez particulière. Le nombre des vocations sacerdotales et religieuses est en progrès constant de 1850 à 1900, dans le pays de Saint-Bonnet-le-Château 1764 . On peut l’expliquer par un bon encadrement religieux : le nombre de curés et de vicaires augmente puisque deux nouvelles paroisses ont été créées dans les années 1850-1860, alors que le chiffre de la population commençait à baisser 1765 . Le nombre de religieux et surtout de religieuses a aussi augmenté, en particulier des sœurs Saint-Joseph. Cette congrégation s’est implantée dans 10 paroisses sur 12 du canton, au XIX e siècle, et a compté jusqu’à 70 religieuses pour un canton peuplé de 16 000 habitants 1766 . A Usson en Forez, paroisse très vaste de 3 800 habitants qui avait les caractéristiques d’un bourg rural, résidaient au milieu du siècle, environ 30 religieuses de la congrégation Saint-Joseph et de Notre-Dame. Elles éduquaient 250 filles et les frères Maristes s’occupaient pour leur part de 230 garçons 1767 . On peut expliquer également l’éclosion des vocations, qui a coïncidé avec la période où l’encadrement était le meilleur, par le développement de la scolarisation.

Mais ces vocations ont été beaucoup plus importantes dans les communes situées à l’ouest du canton, comme Usson et Apinac, riches en paysans, en scieurs de long et en marchands de dentelle, qu’à l’est, autour de Saint-Bonnet, Saint-Nizier-de-Fornas et Rozier-Côtes-d’Aurec 1768 . Là, le milieu du travail était différend, avec un noyau important, surtout à Saint-Bonnet, d’artisans serruriers et armuriers. Il semblerait que le milieu plus urbain avec la présence d’artisans qu’on retrouve surtout à Saint-Bonnet, même si la localité n’a que 3 000 habitants, ait été moins favorable à la naissance de vocations. La comparaison entre Saint-Bonnet et Usson est révélatrice : Saint-Bonnet, quoique mieux desservie avec quatre prêtres contre trois à Usson, qui pourtant était plus peuplée, a donné naissance à beaucoup moins de vocations sacerdotales et religieuses 1769 . Les familles de négociants ou de cultivateurs aisés d’Usson avaient l’ambition d’avoir un prêtre et le village d’Apinac, pour sa part, a vu un certain nombre de ses enfants devenir religieux : Maristes et surtout Frères des Ecoles Chrétiennes avec entre autres, le frère Philippe (Mathieu Bransiet) né près d’Apinac et devenu en 1838, supérieur général de l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes 1770 . Les facteurs liés aux activités et donnant naissance à deux types de mentalités, peuvent donc expliquer les différences de sensibilité religieuse entre l’ouest et l’est du canton de Saint-Bonnet : l’ouest très agricole, où vivaient d’assez nombreux propriétaires, et habitué à une intense émigration temporaire, se différenciait d’une partie orientale, partiellement industrielle où vivaient des artisans et ouvriers pauvres, portée vers une migration définitive en direction des vallées stéphanoises. Dans cette zone orientale, les valeurs religieuses traditionnelles auraient subi un certain effritement 1771 .

N’oublions pas, tout de même, que le pays de Saint-Bonnet-le-Château demeure une zone de bonne pratique religieuse, à l’image de l’ensemble des campagnes du diocèse. On peut expliquer cette situation par une forte présence de l’Eglise dont les prêtres, qui fournissaient un véritable service public, assuraient la présence de la religion lors des grands événements de la vie individuelle et collective : baptêmes, mariages, obsèques et fêtes souvent liées à la dévotion envers un saint protecteur ou guérisseur. Certains ecclésiastiques ont aussi apporté des innovations dans le domaine agricole et ont contribué à la modernisation de leur village : ainsi, à Cordelle, au sud de Roanne, l’abbé Pierre Pousset cadet 1772 , aumônier de la congrégation de la Sainte-Famille, fit construire sur sa propriété familiale d’Allat des murets de soutènement pour empêcher le ravinement des terroirs dans les gorges de la Loire ; son travail fut visité par la commission agricole du département. Celui-ci obtint aussi l’amélioration des chemins autour du village et l’acheminement du courrier par le service des Postes jusqu’à Cordelle 1773 .

Des gentilshommes agriculteurs ont aussi contribué au maintien d’un bon esprit religieux dans les campagnes : à Mornand, dans la plaine du Forez, au nord de Montbrison, Lucien Souchon du Chevalard, président de la Société d’Agriculture de Montbrison, a écrit, en 1864, un “catéchisme agricole” qu’il destinait aux élèves des écoles primaires 1774 . Il pensait que l’enseignement du catéchisme devait faciliter celui de l’agriculture et il démontrait qu’en faisant des hommes religieux, on pouvait faire de bons agriculteurs car servir Dieu signifiait aussi qu’on servait la nature 1775 .

Si les curés des campagnes étaient globalement satisfaits de la fréquentation des offices religieux par leurs paroissiens, ils condamnaient l’immoralité qu’ils percevaient au cours des fêtes agraires et des confréries, des fêtes des saints et de la jeunesse. Leur archevêque, Mgr de Bonald, était plus conciliant dans ce domaine et leur a conseillé plusieurs fois de faire preuve à la fois de résignation et d’exigence en ce qui concerne la foi. Il ne s’opposait pas ouvertement aux pratiques populaires et ainsi, lors de sa visite pastorale à Crémeaux, près de Saint-Just en Chevalet, en 1849, il a noté, sans trop s’émouvoir, qu’on sonnait la plus grosse cloche, pendant l’orage, la nuit comme le jour 1776 . Les pratiques superstitieuses faisaient parfois bon ménage avec les fêtes religieuses : ainsi, le soir de Noël, les paysans du Forez ne laissaient jamais la maison seule pendant la messe de minuit. Ils croyaient que ce soir-là, les âmes voyageaient et venaient voir les lieux que leurs corps avaient habités 1777 .

Quelles étaient les manifestations de la foi dans les campagnes ? En quoi les confréries et les diverses constructions religieuses qui virent le jour, illustrent-elles la spiritualité du XIXe siècle, axée en particulier sur le culte de la Vierge ? Pour répondre à ces questions, nous choisirons le canton de Saint-Symphorien-de-Lay, situé au sud-est de Roanne, entre le fleuve Loire et le département du Rhône. Ce canton essentiellement rural avec quelques activités textiles liées aux centres industriels de Thizy et de Tarare, n’avait, en dehors de son chef-lieu, que de petites localités peuplées de 1 000 à 3 000 habitants. Mgr de Bonald a visité neuf des paroisses du canton dont les curés ont souligné la bonne moralité, en particulier dans celles de Saint-Symphorien-de-Lay, Régny et Saint-Martin de Cordelle 1778 .

Dans les familles, la foi se manifestait par des figurines de plâtre représentant la Vierge et Saint-Joseph, des bénitiers et des crucifix près des lits, des lithographies achetées à des colporteurs, collées sur les murs et représentant des scènes religieuses ; plus rarement, comme à Cordelle, une croix était placée quelquefois dans le mur de la grange ou de l’étable. Les patron(ne)s de certaines professions étaient particulièrement honoré(e)s : Saint Anne, mère de la Vierge, qui avait, dit-on, tissé la robe de Marie, patronnait la corporation des tisseurs. Le jour de la Sainte Anne, le 26 juillet, les paroissiens de Saint-Symphorien-de-Lay se rendaient à la chapelle de Montcizor 1779 . Le calendrier chrétien, en harmonie avec le cycle du renouvellement de la nature, permettait aux ruraux d’appréhender le mystère de la mort et de la résurrection du Christ : le 3 mai, jour de l’Invention de la Sainte-Croix, le prêtre bénissait les petites croix de noisetier qui étaient placées ensuite dans les cultures en vue de favoriser les récoltes ; et le 14 septembre, jour de l’Exaltation de la Sainte-Croix, les paysans venaient faire bénir à l’office, à Cordelle, un petit sac de grains de semences, mélangé ensuite à le réserve prévue pour les emblavures. Les fêtes patronales coïncidaient souvent avec une des foires du lieu. Ainsi, à Machézal, la foire du 24 juin correspondait à la fête patronale de la Saint-Jean-Baptiste ; ce jour-là, avait lieu la “loue”, foire aux domestiques et journaliers : les propriétaires engageaient non seulement des valets mais aussi des faucheurs et des moissonneurs 1780 .

Les confréries créées dans les villages, le furent souvent en l’honneur de Marie, comme la Confrérie des Enfants-de-Marie, destinée aux jeunes filles qui pratiquaient des exercices de piété. L’appartenance au groupement donnait des avantages, sous forme d’indulgences énumérées dans le manuel des Enfants-de-Marie ; d’autres confréries en l’honneur de la Vierge furent constituées : celle de Notre-Dame des Douleurs, à Chirassimont, celle du Saint et Immaculé Cœur de Marie à Saint-Symphorien-de-Lay. Une apparition de la Vierge à une jeune bergère, dans un hameau, près de Saint-Just-la-Pendue, en 1849, et non reconnue par l’Eglise, amena l’édification d’une chapelle. La deuxième moitié du XIXe siècle a vu se multiplier les statues monumentales de la Vierge et les grottes, à l’image de celle de Lourdes. De plus, des lieux de culte sont devenus des buts de pèlerinage : le 8 septembre 1847 fut organisé à la chapelle Notre-Dame de Pitié, à Chirassimont, le premier pèlerinage ; quant à la chapelle de Notre-Dame de Lay, construite entre 1838 et 1842 grâce aux dons des paroissiens, elle fut bénie le 8 novembre 1843 par Mgr de Bonald et la bénédiction de la statue de la Vierge placée sur la façade, donna lieu, à partir de 1854, à une célébration quinquennale 1781 .

Si les relations entre l’Eglise et le monde rural du diocèse furent le plus souvent harmonieuses, les relations avec la population urbaine furent plus délicates et plus ambiguës 1782 . Toutefois, comme nous allons le découvrir, une collaboration étroite fut tout de même instaurée entre des notables catholiques et l’Eglise.

Notes
1749.

De 1827 jusqu’au début des années 1870, le formulaire utilisé pour les visites pastorales, n’a, parmi les 24 rubriques, qu’une seule rubrique concernant l’état spirituel intitulée : “Population et moralité de la paroisse”.

1750.

On trouve généralement des taux élevés de pratique religieuse dans la montagne au sud de Saint-Etienne, en particulier dans le canton de Saint-Genest-Malifaux, où les Béates renforcent la présence de l’Eglise (voir le début du chapitre 8).

1751.

Eric BARATAY, La pratique religieuse dans le diocèse de Lyon …, carte p. 41 (dans les annexes) : “L’esprit religieux – 1827-1828”.

1752.

Ibid., p. 84.

1753.

L’enquête de 1804 signalait qu’à Sainte-Colombe, village de 600 habitants, en face de Vienne, le tiers des paroissiens qui n’assistaient pas aux offices, était batelier ou commerçait, même le dimanche, avec les fabricants de la ville de Vienne. Par contre, dans les localités plus à l’intérieur, comme Longe, les paysans avaient mieux conservé les traditions religieuses que dans les paroisses du bord du Rhône. (P. SOUMILLE, La vie religieuse dans le Rhône – 1802-1805 …, pp. 227-233).

1754.

Eric BARATAY, La pratique religieuse dans le diocèse de Lyon …,pp. 87-88.

1755.

Ibid., carte p. 41. Visites pastorales du 13 mai 1838 à L’Hôpital-le-Grand et du 16 mai 1838 à Poncins. (A.A. de Lyon, I 125).

1756.

La population est même jugée très religieuse dans le village de Trelins (visite pastorale du 20 mai 1838). Par contre, l’ignorance et une moralité qui laisse à désirer sont signalées dans le canton de Montbrison, à Chalain d’Uzore et à Mornand : visites du 5 mai 1838.

1757.

La ville de Montbrison n’a que 6 000 habitants, mais la présence du personnel du tribunal et des soldats de la caserne est suffisante, d’après le curé de Moingt, et celui de la paroisse Notre-Dame à Montbrison, pour “affaiblir les mœurs”. (Visites pastorales du 3 mai 1838 à Notre-Dame de Montbrison et du 6 mai 1838 à Moingt : A.A.. de Lyon, I 125).

1758.

Eric BARATAY, La pratique religieuse dans le diocèse de Lyon …, p. 104.

1759.

Visites pastorales à Mars en 1844, Vougy en 1851, Saint-Pierre-la-Noaille en 1855 ; la moralité est même très bonne à Nandax en 1861. (A. A. de Lyon, I 128, I 129, I 131).

1760.

Visites pastorales à Charnay en 1850 et en 1880 et à Charentay, en 1850 et en 1892. (A.A. de Lyon, I 128, I 129, I 133). Il faut dire qu’après 1870, les formulaires accordent une plus grande place au domaine spirituel et des informations données sur l’assistance aux offices et la fréquentation des sacrements permettent de mieux apprécier la pratique religieuse.

1761.

Monique VINCIENNE et Helene COURTOIS, “Notes sur la situation religieuse de la France en 1848 d’après l’enquête cantonale ordonnée par le comité du travail”, Archives de sociologie des religions n°6, juillet-décembre 1958, p. 106.

1762.

A.N. C 956 : département de la Loire.

1763.

Visites pastorales de Mgr de Bonald de 1841 à 1855 (A.A. de Lyon : I 127, I 128, I 129).

1764.

Gérard BERGER, Le pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1775 à 1975 …, pp. 375-376.

1765.

En 1846, on trouvait un desservant pour 1494 habitants et en 1866, un desservant pour 1178 habitants (G. BERGER, “Aspects de la vie religieuse dans le canton de Saint-Bonnet-le-Château”, Annales du centre régional de l’Université de Saint-Etienne, Centre d’histoire régionale, 1984, n°2, p. 20). A Apinac, en 1845, il y avait un curé et un vicaire pour seulement 800 habitants (visite pastorale de Mgr de Bonald du 18 juin 1845).

1766.

G. BERGER…, p. 20 et 26.

1767.

La paroisse d’Usson avait aussi, vers 1850, cinq sœurs “hospitalières”. (Ibid., p. 28 et visite pastorale de Mgr de Bonald du 22 août 1841). Les religieuses, comme les Béates, dans le canton, formaient également les jeunes filles à la pratique de la dentelle.

1768.

Gérard BERGER, Le pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1775 à 1975 …, pp. 375-376.

1769.

G. BERGER, “Aspects de la vie religieuse dans le canton de Saint-Bonnet-le-Château” …, pp. 31-35. L’auteur a pu se faire une idée du nombre des vocations sacerdotales en consultant les matrices cadastrales des communes du canton, qui révélaient l’identité d’un certain nombre de prêtres devenus propriétaires dans ces communes.

1770.

Gérard BERGER, Le pays de Saint-Bonnet-le-Château …, pp. 315-316.

1771.

G. BERGER, “Aspects de la vie religieuse dans le canton de Saint-Bonnet-le-Château” …, p. 33.

1772.

Il était le frère de Pierre Pousset, curé de Saint-Bruno des Chartreux et supérieur de la congrégation de la Sainte-Famille qui installa à Cordelle un atelier de soieries (voir le chapitre 8).

1773.

Anne CARCEL-ROBERT BOUILLER, A l’ombre des clochers du pays entre Loire et Rhône. La religion dans l’histoire, les coutumes, l’art, des origines aux temps modernes, Copler, 1997, 205 p. (p. 96).

1774.

Henri SOUCHON, “Lucien Souchon du Chevalard (1798-1878) – Les travaux et les jours d’un gentilhomme agriculteur”, Bulletin de la Diana, 3e trimestre 2005, T.LXIV n°3, pp. 229-241.

1775.

Ibid., p. 240.

1776.

Eric BARATAY, La pratique religieuse dans le diocèse de Lyon …, pp. 73-74.

1777.

Louis-Pierre GRAS, Les paysans du Forez, ouvrage de 1862 revu et annoté par Robert Bouiller, Recueil de Mémoires et Documents sur le Forez publiés par la société de la Diana, T. 37, 92 p. (p. 71).

1778.

Visites pastorales du 27 novembre 1841, du 11 juin 1849 et du 11 juin 1853. Dans les 9 paroisses visitées, 6 congrégations religieuses enseignantes étaient présentes : les religieuses Saint-Charles à Lay, de Saint-Joseph à Neulise, Machezal, Fourneaux, Croizet et Saint-Just-la-Pendue, de l’Instruction à Régny et de la Sainte-Famille à Cordelle. Pour leur part, les Frères Maristes étaient présents à Saint-Symphorien-de-Lay et les Frères de Saint-Viateur à Saint-Just-la-Pendue (A.A. de Lyon, I 127, I.128, I 129, I 131).

1779.

Anne CARCEL-ROBERT BOUILLER, A l’ombre des clochers du pays entre Loire et Rhône …, pp. 100-103.

1780.

Ibid., pp. 106-108-109-110.

1781.

Idem, pp. 98, 112-117.

1782.

Aux yeux du paysan, le monde était religieux et l’Eglise en était une réalité représentée par son curé, à la fois familière et lointaine. Si ceux qui avaient l’esprit bourgeois en savaient plus long que le peuple, ils ne croyaient plus assez aux yeux de l’Eglise.[Emile POULAT, Eglise contre bourgeoisie – Introduction au devenir du catholicisme actuel, Castermann, 1977, 290 p. (p. 112)].