2. L’“Union nationale” : un journal catholique qui se préoccupe d’organisation du travail.

Il importe d’abord de mieux connaître le fondateur du journal. Après avoir été élève au petit séminaire des Minimes, à Lyon, Claudius Hébrard partit, en 1841, faire des études, d’architecte à Paris, comme son père le souhaitait, mais il s’adonna bientôt aux activités qu’il préférait, les études littéraires et les œuvres de charité. Il se trouva en rapports avec l’abbé Ledreuille, qui venait de fonder la Société de Saint-François-Xavier en faveur des ouvriers. Ce dernier l’incita à lire les pièces de vers, qu’il composait, dans les conférences et les réunions qui rassemblaient les ouvriers et où il intervenait également comme orateur avec succès 2216 . Hébrard donna aussi des consultations de droit et de médecine à la Maison des ouvriers de l’abbé Ledreuille, mais ce fut surtout sa rencontre avec l’abbé de Genoude, directeur de la “Gazette de France”, pour laquelle il écrivit des articles, qui lui permit de subsister à Paris. A la fin de la monarchie de Juillet, Hébrard était un écrivain déjà connu dans la capitale et sa réputation s’était étendue à Lyon 2217 . Aussi, après l’avènement de la seconde République, l’abbé de Genoude incita Hébrard à créer à Lyon, un journal qui fût une sorte de succursale de la “Gazette de France 2218 ”.

L’abbé de Genoude (1792-1849), qui eut une forte influence sur Claudius Hébrard, était une personnalité assez originale. Antoine-Eugène Genou, dit de Genoude, d’abord incroyant, s’était converti, était entré à deux reprises au séminaire Saint-Sulpice, s’était marié et devenu veuf, en 1834, avait fini par recevoir l’ordination. Se passionnant pour la Sainte Ecriture, il fit paraître plusieurs traductions, dont la Sainte Bible, en 23 volumes, ce qui lui valut d’être anobli en 1822. Ses “Réflexions politiques” (1814), lui ouvrirent la voie du journalisme : dans “L’Etoile”, il soutint brillamment la politique gouvernementale de Villèle, chef des ultraroyalistes et fit de la “Gazette de France” un organe ministériel influent. Sous Louis-Philippe, il défendit la politique légitimiste de manière originale, en prétendant concilier la monarchie traditionnelle et le suffrage universel 2219 .

Hébrard pouvait donc, dans “L’Union nationale” qu’il fonda le 8 mars 1848, avoir de bonnes raisons de défendre le suffrage universel et sa personnalité contribua à donner au journal un esprit ouvert, favorable à la conciliation entre les classes. Il n’était pas sectaire et, parmi ses amis, se trouvaient des personnes qui avaient des convictions opposées aux siennes ; après la fusion de “L’Union nationale” avec “La Gazette de Lyon”, en janvier 1849, il dirigea, à Mâcon, le journal “La Bourgogne”, mais les royalistes ne le soutinrent pas plus qu’à Lyon, et lorsqu’il quitta la ville pour Paris, seule la rédaction du journal républicain de la localité était présente au bateau à vapeur 2220 .

Pour souligner la spécificité de “L’Union nationale”, il paraît intéressant de la comparer à un autre journal fondé également, en mars 1848, par de jeunes catholiques lyonnais, “Le Salut public 2221 ”. Ce journal présente la République comme le seul gouvernement possible, aujourd’hui 2222 , alors que, pour Claudius Hébrard, la République est la forme de société la plus accomplie, si l’équilibre s’établit entre les droits et les devoirs 2223 . Dans sa devise, “L’Union nationale” ajoutait au triptyque “liberté, égalité, fraternité”, “Dieu, le droit, le devoir”, alors que “Le Salut public” prône seulement “l’ordre dans la liberté”. De plus, ce dernier journal ne se préoccupe pas d’emblée, de la classe ouvrière 2224 qui, pour Hébrard, “a droit sans conteste, d’exiger du nouveau pouvoir de nombreuses améliorations dans sa condition actuelle 2225 ”. Les deux journaux marquèrent surtout leur désaccord à propos de la conception un peu différente qu’ils avaient du royalisme : faisant le point sur les partis politiques, un article du “Salut public” affirmait que le parti républicain devrait être accueillant avec les “républicains du lendemain” du seul autre parti, le parti légitimiste. “L’Union nationale” trouva que cette affirmation manifestait la plus naïve imprudence car le parti légitimiste n’existait pas et les partisans de la royauté représentaient bien autre chose, en particulier l’ardeur du patriotisme. “Le Salut public” répliqua que, depuis 1789, la légitimité n’avait pas été seulement la monarchie et que les légitimistes n’offraient aucun danger, ne mettant aucun obstacle au gouvernement républicain 2226 . Le journal de Claudius Hébrard se sentait plus proche des rédacteurs de l’“Ere nouvelle” ou des buchéziens de la “Revue nationale” ou de l’“Atelier” 2227 . Par contre, il eut fort affaire pour répondre aux critiques acerbes du “Censeur” qui lui reprochait de s’agiter pour défendre sa petite église et d’être un journal déniché au fond de la sacristie où il rédige 2228 .

Fin mars 1848, Hébrard se présenta dans le journal, comme candidat à la députation en tant “qu’ami des ouvriers et connaissant mieux que personne leurs besoins 2229 ”. Mais, “Le Tribun du Peuple” affirma que cette candidature était une injure pour les ouvriers dont le nom accompagnait le sien 2230 . Hébrard perçut ce jugement comme une injustice : il fit remarquer, pour sa défense, que depuis “son entrée dans le monde, il avait vécu constamment avec l’ouvrier 2231 ” et que de nombreux ouvriers, à Paris, lui donneraient le brevet de civisme que ceux de Lyon lui refusent. S’adressant à ces derniers, il leur fait remarquer que leurs tribuns l’excluent parce qu’il n’a pas fait preuve d’irréligion, et pourtant, le Christ, de l’aveu de tous, est le fondateur de la fraternité 2232 . Finalement, Hébrard renonça à se présenter aux élections d’avril 1848, non seulement parce qu’il était critiqué par les journaux lyonnais républicains, mais aussi parce qu’il paraissait suspect aux légitimistes de la ville.

“L’Union nationale” s’est beaucoup préoccupée de la question sociale et de celle de l’organisation du travail, mais les positions du journal ont été souvent fluctuantes. Ce fut particulièrement le cas, lorsqu’il s’est agi de se prononcer face aux doctrines socialistes : tantôt celles-ci furent condamnées, tantôt elles furent présentées comme des remèdes contre les désordres violents, tantôt, on a apprécié leur principe d’association, tout en leur reprochant de vouloir étouffer la concurrence 2233 . L’insurrection parisienne de juin 1848, perçue comme une illustration de la barbarie et de l’anarchie 2234 , remit en question le point de vue du journal concernant la présence des ouvriers étrangers et le droit au travail : si dans un premier temps, on lance un appel à la générosité française en faveur des ouvriers étrangers dont l’expulsion est réclamée par des ouvriers lyonnais, par la suite, on craint que les souscriptions suscitées en faveur des ouvriers, ne contribuent à faire rester dans la ville une foule de travailleurs cosmopolites 2235 . Pour ce qui est du droit au travail, d’abord déclaré imprescriptible, son affirmation est considérée ensuite, au moment du soulèvement populaire, comme une promesse imprudente, et cinq mois plus tard, il n’est plus question de droit au travail mais de droit sur le travail ; on considère alors que l’assurance d’avoir un travail est une prime d’encouragement pour le faire aussi mal que possible 2236 .

Même si le travail ne constituait pas un droit, il s’agissait de trouver des solutions pour l’organiser de manière efficace afin de réduire le chômage et l’“Union nationale” réserva une grande place à cette question dans ses colonnes. En juillet 1848, le journal donna un large écho à la pétition envoyée par des membres de la Fabrique et des notables de Lyon au cardinal de Bonald, qui accepta volontiers, comme on le lui demandait, d’inciter ses curés à commander des bannières aux tisseurs de la ville 2237 . Mais, quelles solutions préconiser pour le long terme et, principalement, quel rôle accorder à l’Etat dans cette organisation du travail ? Le journal d’Hébrard fut d’abord hostile à son intervention dans ce domaine et proposa une solution assez simpliste. Le rôle de l’Etat devait se limiter à encourager les ouvriers à former des associations dont ils avaient à exclure ceux qui n’étaient pas dignes d’y entrer. Les questions d’organisation du travail devaient se régler dans chaque atelier, avec des tarifs acceptés à l’amiable, de part et d’autre, entre le maître et l’ouvrier qui, soutenu par les caisses de secours mutuel, pouvait parvenir à l’aisance. Les bras inoccupés, surabondants pour l’industrie manufacturière, reflueraient vers les travaux agricoles 2238 . Les rédacteurs du journal plaçaient en effet leurs espoirs dans l’agriculture, qui permettrait de combattre l’agglomération toujours croissante des populations dans les villes. Aussi soutiennent-ils le projet de l’“Association pour l’extinction de la mendicité en France” fondée en 1848 par l’abbé Raymond 2239 , qui, pour interdire les émigrations de pauvres et la mendicité, prévoyait l’organisation de colonies et d’institutions agricoles. Devant la détérioration de la situation de la Fabrique, “L’Union nationale” fut tout de même amenée à envisager une intervention de l’Etat, qui permettrait une solution susceptible de faciliter l’écoulement des soieries lyonnaises : soit, une commission nommée par les fabricants réunis en une seule société, s’efforcerait de trouver des débouchés à l’étranger ; soit, l’Etat, en utilisant l’argent jusque là consacré à des ateliers nationaux inefficaces, achèterait les soieries et nommerait une commission, qui considérée comme une maison de commerce, s’efforcerait également de trouver des débouchés aux marchandises 2240 . On suggéra aussi la création d’un ministère du travail et du progrès 2241 et une intervention de l’administration, afin de fixer un âge minimum des enfants pour l’apprentissage et leur garantir un temps suffisant pour le travail scolaire 2242 . En ce qui concerne les salaires, “L’Union nationale” a aussi révisé ses positions et un article du 3 décembre 1848 se prononçait pour l’intervention de la loi dans ce domaine. On reconnaissait que cette question du salaire et du tarif, qui fut abordée dans le long exposé d’un projet sur l’organisation du travail, était difficile 2243 . Ce projet prévoyait la création dans les grandes villes manufacturières de commissions dont une moitié des membres serait élue par les manufacturiers et l’autre par les travailleurs 2244 . Ces commissions devraient fixer les salaires ou le tarif, qui seraient mobiles, suivant la conjoncture économique et dans la ville, serait établi un bureau central de toutes les industries où les ouvriers pourraient s’informer sur les prix et les tarifs. Le projet était surtout novateur lorsqu’il prévoyait la création de caisses de retraite, alimentées par un prélèvement sur les patentes des industriels et un versement mensuel des travailleurs. Le rédacteur du projet voyait là un moyen de renouer des liens d’union entre patrons et ouvriers. Ce projet sur l’organisation du travail abordait également le problème posé pour le travail effectué dans les maisons de détention, qui avait fait l’objet de la dix-septième question de l’enquête industrielle et sociale de 1848. On pensait que les commissions industrielles pourraient aussi fixer les prix pour ce type de travail et on souhaitait, dans les périodes de chômage, interdire l’utilisation des détenus au détriment du travailleur 2245 .

Finalement, “L’Union nationale” a proposé de nombreuses réformes sociales, même si les évènements de juin 1848 l’ont amenée à reconsidérer ses positions et à éprouver de la méfiance à l’égard du monde ouvrier. Le journal affirma que la propriété était inviolable mais il se prononça aussi de plus en plus en faveur d’initiatives émanant des pouvoirs publics et a contesté le libéralisme, en affirmant que la concurrence dans l’industrie de pouvait pas être absolue et affranchie de toute intervention administrative 2246 . Les rédacteurs du journal n’avaient pas de prédilection pour le monde industriel puisqu’ils conseillaient aux chômeurs des villes d’aller travailler dans l’agriculture. Mais ils voulaient que les ouvriers trouvent un raisonnable bien être grâce à des revenus décents et pour l’ouvrier lyonnais, ils souhaitaient une diminution des droits perçus sur certaines denrées, à leur entrée dans la ville 2247 . Le journal d’Hébrard défendit un programme social assez proche de celui d’Ozanam, dont il soutint d’ailleurs la candidature en 1848 2248 , même s’il n’est pas allé jusqu’à proposer un impôt progressif sur les propriétés. Le programme du journal se rapprocha de plus en plus de celui des catholiques sociaux du courant conservateur 2249 , représenté entre autre par Armand de Melun ou le marquis de La Rochejaquelein 2250 . Ce dernier, qui faisait partie des personnalités, comme l’abbé de Genoude, qu’Hébrard admirait, fit paraître une adresse dans “L’Union nationale” intitulée “Des idées sociales au point de vue chrétien 2251 ” et qu’on pouvait signer au bureau du journal.

Si Hébrard approuva dans son journal, les prises de position et les candidatures aux élections de deux démocrates convaincus, Frédéric Ozanam et Jérôme Morin 2252 , il y défendit rarement les vertus de la démocratie. Dès août 1848 “L’Union nationale” manifestait des sympathies pour le parti légitimiste, dont il avait nié l’existence auparavant 2253 et, lorsque Jérôme Morin fut à nouveau candidat lors des élections partielles de septembre 1848, on lui fit des griefs concernant son passé politique alors que, quelques mois auparavant, le journal citait volontiers ses lettres 2254 .

Après avoir évoqué les projets des catholiques lyonnais concernant la question du travail, il nous reste à voir leurs réalisations, avec la Société de Saint-François-Xavier à laquelle adhéra Jérôme Morin et aussi les multiples associations qui ont été créées dans la Loire et le Rhône, grâce aux libertés accordées en 1848.

Notes
2216.

Xavier DE MONTCLOS, Notice concernant Claudius Hébrard, in Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, T. 6, … Le Lyonnais …, p. 226 et Clément DURAFOR (autre pseudonyme utilisé par CLAIR TISSEUR), “Les Lyonnais oubliés – Claudius Hébrard”, Revue du siècle, mai 1891, n° 48, pp. 295-308. Les poésies lues aux conférences par Hébrard furent réunies dans un premier ouvrage en 1844, puis un deuxième, en 1847.

2217.

Dans une lettre du 20 janvier 1847 au publiciste lyonnais Collombet, Hébrard évoque un de ses ouvrages dont il est donné trois éditions en trois semaines et ses relations avec Sainte-Beuve et Madame Valmore. (M. ROUSTAN et C. LATREILLE, “Lyon contre Paris après 1830”, Revue d’histoire de Lyon 1904, pp. 112-113. A Lyon, Auguste Rivet, président de l’Institut catholique, pria Hébrard de représenter l’œuvre lyonnaise à Paris. (Clément DURAFOR “Les Lyonnais oubliés – Claudius Hébrard” …, p. 300)

2218.

Clément DURAFOR … ,p. 300.

2219.

J. MORIENVAL, in Encyclopédie Catholicisme, Letouzay et Ane, 1956, col. 1835.

2220.

Clément DURAFOR “Les Lyonnais oubliés – Claudius Hébrard” …, p. 301-303. A Paris, le ministre de l’Instruction publique le chargea de faire des lectures publiques hebdomadaires au Palais Royal et il continua à parler dans les réunions d’ouvriers. Au cours d’un de ses séjours à Lyon, il fonda, en 1852, le “journal des bons exemples et des œuvres utiles” (Ibid, p. 304).

2221.

Martin BASSE, “A Lyon en 1848”, Chronique sociale de France, mars-avril 1948, p. 123. Les noms des fondateurs cités par l’auteur, lui-même rédacteur à ce journal, n’ont pas connu la notoriété, mais le journal, contrairement à “L’Union nationale”, devint presque centenaire.

2222.

Premier numéro du 13 mars 1848.

2223.

Prospectus de profession de foi du journal du 8 mars 1848. Les points de vue des deux journaux vont, certes, changer en fonction de la conjoncture politique, et aussi, particulièrement à “L’Union nationale”, en fonction des auteurs des articles : ainsi, un article de ce journal du 19 mars 1848, affirma que la forme républicaine du gouvernement serait repoussée, si elle était attentatoire à la moindre de nos libertés.

2224.

Premier numéro du 13 mars 1848.

2225.

Prospectus de profession de foi du journal du 8 mars 1848.

2226.

Articles du “Salut public” des 21 et 25 avril 1848. Article de “L’Union nationale” du 23 avril 1848. Notons également que le journal d’Hébrard affirma beaucoup plus ses convictions chrétiennes que “Le Salut public” et comme Ozanam, prit pour modèle Pie IX qui “le premier, a déployé, de nos jours, le glorieux étendard de la liberté” (article de “L’Union nationale” du 19 mars 1848).

2227.

Articles de “L’Union nationale” du 25 mars, du 11 avril et du 29 avril 1848.

2228.

Articles cités dans “L’Union nationale” des 23 et 25 mai 1848.

2229.

Clément DURAFOR, “Les Lyonnais oubliés – Claudius Hébrard” …, p.301.

2230.

Article du “Tribun du Peuple” du 23 mars 1848.

2231.

Article de “L’Union nationale” du 24 mars 1848.

2232.

A la fin de l’article, Hébrard attribue aussi à son absence de Lyon depuis six ans, l’ignorance qui a motivé la défaveur dont il est l’objet.

2233.

Articles de “L’Union nationale” du 25 mars, du 30 mars, du 12 avril et du 26 avril 1848.

2234.

Article de “L’Union nationale” du 29 juin 1848.

2235.

Articles de “L’Union nationale” du 29 mars et 23 juillet 1848.

2236.

Articles de “L’Union nationale” du 19 mars, du 25 juin et du 27 novembre 1848.

2237.

Articles de “L’Union nationale” des 15, 23 et 25 juillet 1848 – Voir dans ce chapitre la fin du paragraphe consacré aux préoccupations du nouvel archevêque pour le monde ouvrier.

2238.

Articles de “L’Union nationale” du 25 mars et du 8 avril 1848. On pense que l’excès de production dans l’agriculture amène l’abondance et dans l’industrie, des désastres. Aussi le défrichement des terres incultes est-il préconisé (articles du 25 mars et du 15 avril 1848).

2239.

Article de “L’Union nationale” du 8 juin 1848. L’abbé François Raymond, docteur de la faculté de théologie de Lyon, avait aussi envoyé à l’Assemblée nationale un mémoire, qui prévoyait un vaste plan d’organisation du travail [J. MAITRON (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. Première partie ; 1789-1864, T. III, … p. 286].

2240.

Article de “L’Union nationale” du 3 juin 1848.

2241.

Article de “L’Union nationale” du 1er juin 1848.

2242.

Article de “L’Union nationale” du 23 juillet 1848.

2243.

Articles de “L’Union nationale” du 25 et du 26 mai 1848.

2244.

Mais, pour la soierie, à Lyon, le système devait être tripartite avec un tiers des fabricants, un tiers de chefs d’ateliers et un tiers de travailleurs.

2245.

Il n’est pas question du travail effectué dans les providences ou les refuges, qui posait le même type de problème.

2246.

Articles de “L’Union nationale” du 19 mars et du 7 juin 1848.

2247.

Article de “L’Union nationale” du 31 mai 1848.

2248.

Article de “L’Union nationale” du 21 avril 1848.

2249.

D’après la classification de J.B. Duroselle.

2250.

La Rochejaquelein, qui fut propriétaire de “L’Ere nouvelle” du 1er avril 1849 au 25 mai 1849, changea l’orientation politique du journal mais maintint son orientation sociale. (G. CHOLVY, Frédéric Ozanam … p. 639).

2251.

La Rochejaquelein proposait la fondation d’une caisse de secours pour les invalides du travail, financée par un impôt pesant sur le capital (Article de “L’Union nationale” du 21 mai 1848).

2252.

Articles de “L’Union nationale” du 4 avril, 21 avril et du 3 mai 1848.

2253.

Article de “L’Union nationale” du 6 août 1848.

2254.

Article de “L’Union nationale” du 8 septembre 1848. Les sympathies du journal allaient naturellement à M. de Genoude et en décembre 1848 il se prononça en faveur de la candidature de Louis Napoléon Bonaparte à la présidence de la République (Articles des 3 et 10 décembre 1848).