2. Les violences de février et avril 1848 contre les providences

Le pressentiment des dirigeantes de la providence de Jésus-Marie a été confirmé dans la nuit du 25 au 26 février 1848 lorsqu’une bande d’ouvriers mit à sac complètement deux des trois ateliers : 55 métiers furent détruits de même qu’un grand dévidoir et de nombreuses pièces de tissus 2423 . Après la proclamation de la deuxième République, des ouvriers tisseurs s’étaient rassemblés sur les places de Lyon en vue d’attaquer certaines maisons religieuses. S’étaient joints à eux les canuts sans emploi, des vagabonds, des journaliers et des badauds. Avant de s’en prendre à la providence de Jésus-Marie, les émeutiers avaient saccagé plusieurs ateliers religieux situés dans le clos des Chartreux à la Croix-Rousse, puis ils s’étaient dirigés vers Fourvière pour pénétrer de force dans le pensionnat des Frères de la montée Saint-Barthélemy 2424  : les portes de la Théorie furent enfoncées, les métiers qui restaient furent brisés, l’appartement de l’abbé Jayol, aumônier et directeur du pensionnat, fut saccagé, et ce dernier dut s’enfuir par une porte de derrière 2425 . La maison de l’abbé Collet à Caluire, de même que la maison Denis eurent le même sort : les établissements les plus contestés en 1847 subirent donc les premières agressions. Jusqu’au 29 février, en l’absence de réaction des autorités municipales, une dizaine d’autres providences furent saccagées, leurs métiers à tisser détruits à Lyon et dans les faubourgs, jusqu’à Villefranche : si, à Sainte-Foy les Lyon, les sœurs maristes, prévenues, purent sauver le mobilier industriel qui avait de la valeur, il n’en fut pas de même pour les Trappistines de Vaise, les Trinitaires de la Croix-Rousse ou les dirigeants du Refuge d’Oullins qui retrouvèrent des établissements sérieusement endommagés. Mais, les providences n’ont pas été les seuls établissements à subir des destructions de matériel : des métiers de passementiers, de même que les machines d’une scierie, d’une fabrique d’allumettes et de la Manufacture de tabac furent aussi détruits. L’incident qui se produisit au faubourg Saint-Clair le 13 mai 1848, où des ustensiles de fabrique d’étoffes furent brûlés 2426 , montre bien également que les agresseurs recherchaient toujours des responsables de la disparition du travail à Lyon : des ouvriers du chantier national de Bellevue avaient arrêté le long du Rhône deux voitures qui transportaient, selon eux, des mécaniques à tisser à destination de Jujurieux dans l’Ain, à une soixantaine de kilomètres de Lyon pour le compte du fabricant Bonnet 2427 .

Dans l’autre capitale de la soie, Saint-Etienne, les violences contre les providences furent plus tardives, car des mesures avaient été prises pour arrêter dans les couvents, le tissage de la soie et la passementerie, activités qui attisaient la colère des ouvriers. Une suspension temporaire du travail y fut décidée par le maire et les scellés furent placés sur les métiers dès le premier mars : mais, sous la pression des fabricants 2428 et de la directrice du “Pieux-Secours” qui avait consenti à l’apposition des scellés à la condition que les autorités promettent de pourvoir à l’entretien de ses cent quarante orphelines, les scellés ont été levés par le juge de paix le 14 mars 1848 2429 . Toutefois, les métiers ne fonctionnèrent pas longtemps : dès le 23 mars, une foule nombreuse, drapeau noir en tête, défila devant les établissements religieux en proférant des menaces 2430 et le 25 mars, deux rassemblements de plusieurs centaines d’individus s’étaient portés devant le couvent de la visitation, à Bel-Air, dans la commune de Montaud et au Refuge rue du Haut-Tardy 2431 . Le bruit courait dans la ville que les maisons religieuses avaient repris le travail, ce qui déclencha sans doute les expéditions punitives contre ces dernières les 13 et 14 avril 1848, similaires à celles qui s’étaient produites à Lyon un mois et demi plus tôt : tour à tour, le Pieux-Secours (couvent de la Reine), rue de la Paix, le Refuge, la Providence 2432 , rue de Foy, la Sainte-Famille 2433 , la maison des dames de l’instruction, mitoyenne de la précédente, rue de l’Ile, furent pillées, les métiers et la marchandise qui s’y trouvaient furent incendiés 2434 . Les ouvrières qui, souvent, se trouvaient à la tête des émeutiers, payèrent un lourd tribut puisque quatre d’entre elles trouvèrent la mort, lors de l’expédition contre l’établissement de la Sainte-Famille, à la suite de la réaction des gardes nationaux 2435 . Les émeutiers se rendirent aussi dans les villages environnants, au couvent des religieuses de Saint-Genest- Lerpt qui ne faisaient plus travailler depuis longtemps et dans les établissements des religieuses Saint-Joseph à Villars et à Saint-Priest-en Jarez où tout fut dévasté 2436 . En dehors du diocèse de Lyon, la communauté du Bon Pasteur subit des agressions à Reims et à Bourg-en-Bresse. Mais dans cette dernière ville, l’orphelinat de la Providence fut épargné, grâce à l’intervention des gardes nationaux 2437 .

Après cet aperçu des violences commises contre les providences entre février et avril 1848, nous avons à nous poser quelques questions : a-t-on eu affaire à des actions désordonnées ou à des actions véritablement organisées ? Quel était le but véritable recherché par ces agressions ? Y eut-il des manifestations d’anticléricalisme ?

Si à Saint-Etienne, les auteurs de violences visitèrent la plupart des établissements religieux, peu nombreux, à Lyon, ils paraissaient “obéir à une sorte de discipline, et semblaient suivre un plan arrêté à l’avance”, comme l’indique le procureur général de Lyon dans son rapport du 1er mars 1848 2438 . Les équipées des briseurs de métiers, dirigées par les Voraces, ouvriers canuts républicains, furent montées comme autant d’expéditions militaires dans le but d’exécuter la justice populaire. De véritables expéditions furent montées vers Fourvière, Vaise, Oullins et Saint-Genis-Laval derrière le drapeau rouge et un tambour, dirigées par un homme portant une ceinture rouge 2439 .

Quant au but principal recherché par ces expéditions, ce fut naturellement de sanctionner les ateliers des providences qui faisaient concurrence au travail libre. En effet, les maisons épargnées, que ce soit à Lyon ou à Saint-Etienne, furent celles qui n’apprenaient pas le tissage et le dévidage : ainsi, les Voraces ne pénétrèrent pas à l’intérieur de la maison des sœurs du Cénacle, à Fourvière, alors que ces dernières purent entendre dans le voisinage le bruit provoqué par ceux qui enfonçaient les portes de la providence de Jésus-Marie 2440 . De même, à Saint-Etienne, les sœurs Saint-Charles ne furent pas inquiétées et, en témoignage de leur gratitude, adressèrent un don de vingt-cinq francs, destiné au soulagement des ouvriers sans travail 2441 . Par ailleurs, on a déjà constaté que des métiers autres que ceux des providences furent détruits et leur disparition était prévue : ainsi, l’acte d’accusation du procureur général près la Cour d’appel de Lyon du 13 avril 1848 concernant les pillages, évoque en préambule que “le bruit s’était répandu à la Croix-Rousse que l’un des actes de la révolution devait être la suppression de tous les métiers exploités dans les communautés religieuses ou laïques ainsi que des mécaniques et machines à vapeur en général … Les uns et les autres ne voulaient qu’une chose, briser les machines 2442 ”. Et les actions furent conformes aux intentions, puisque les bandes dévastatrices s’en prirent aussi bien aux métiers d’une association libre de femmes connue sous le nom de la Sainte-Famille qu’à ceux des passementiers Anselmet, rue Grolée, ou Cornet, rue Masséna 2443 . Dans les autres provinces françaises, à la suite de la révolution de 1848, on retrouve ce type de violences urbaines qui furent souvent dirigées contre les objectifs emblématiques de la modernité, représentés par les “mécaniques” ou les chemins de fer 2444 .

A ces causes économiques des violences de 1848, faut-il ajouter des causes idéologiques avec manifestation d’anticléricalisme ? F. Dutacq affirme que les ouvriers “n’en voulaient pas à la robe du prêtre ou de la religieuse”, et que s’ils ont fait une démonstration bruyante devant l’archevêché, abandonné par le cardinal de Bonald, c’est parce que ce dernier “n’avait pas donné satisfaction entière à leurs réclamations concernant les communautés 2445 ”. L’abbé Celles, secrétaire de l’archevêché, confirme cette bonne disposition des ouvriers : “J’étais sur les lieux, les agresseurs furent en petit nombre et les ouvriers repoussèrent avec horreur l’idée de brûler l’archevêché. Ils furent les premiers à le garder …tout a été respecté, tout est resté intact 2446 ”. Les journaux précisent, d’ailleurs, que les églises ont été partout respectées et que les ouvriers qui se sont établis au Grand séminaire n’ont commis aucune violence 2447 . Il faut dire que Mgr de Bonald a fait bon accueil à la République : dans sa circulaire au clergé du 27 février 1848, il a demandé à ses prêtres de donner aux fidèles l’exemple de l’obéissance et de la soumission à la République dont le drapeau sera toujours protecteur de la religion 2448 et, à la fête de la Constitution qui s’est déroulée place des Terreaux, le 19 novembre 1848, il a entonné le Te Deum et le Domine Salvum fac Republicam 2449 . Son clergé le suivit, en insistant sur l’union nécessaire et possible de la religion et des principes républicains lors de la bénédiction des arbres de la liberté 2450 . Les réactions anticléricales, quand elles eurent lieu, furent rares 2451 et s’exercèrent contre des prêtres qui dirigeaient les ateliers des providences comme l’abbé Collet et contre quelques prêtres de paroisses avec une forte présence ouvrière, comme à Vienne où des cortèges attaquèrent la cure de Saint-Maurice ou à Saint-Maurice de la Guillotière où des habitants exigèrent la démission du desservant 2452 . L’aventure qu’ont connue l’abbé Faivre, professeur à la Martinière et l’abbé Eymard, provincial des Maristes à Lyon, au moment des événements de 1848 à Lyon, montre bien que les prêtres pouvaient être plus ou moins bien perçus dans le milieu ouvrier. En février, le Père Eymard se trouva un jour en présence d’une bande d’émeutiers qui se mirent à crier : “Comment, ici, un calotin !” Et certains enchaînèrent : “Le prêtre au Rhône !”. Mais quelqu’un le reconnut et on passa de la haine à l’admiration : “Oh ! Non, celui-là fait trop de bien dans notre ville !”. Et on le ramena en triomphe jusqu’à sa résidence aux cris de “Vive le Père Eymard !”. L’abbé Faivre, pour sa part, qui était allé visiter un chantier où travaillaient 1 800 ouvriers, les trouva, un jour devant sa porte, formés en bataillons et ils lui offrirent un drapeau avec les inscriptions suivantes : “A Nazareth, le Christ a travaillé. A Golgotha, le Christ s’est dévoué. Gloire au Christ. Honneur aux prêtres qui l’imitent”. Les autorités vinrent même, par la suite, faire appel à l’abbé Faivre pour ramener le calme sur les chantiers, un jour que les sections s’insurgeaient 2453 . Il reste le cas des Frères des Ecoles Chrétiennes dont le pensionnat subit les premières agressions, on l’a vu, le 25 février ; le 21 mars, ils subirent à nouveau une perquisition à Caluire où depuis 1846 se trouvait leur noviciat 2454 . Jouaient contre eux probablement des griefs à la fois économiques, politiques puisqu’ils étaient accusés de carlisme, et culturels dans la mesure où leur type d’enseignement était à la fois jalousé et contesté.

Notes
2423.

Les ouvriers retournèrent à “Jésus-Marie” au cours des journées des 26 et 27 février, pour achever leur travail (J. FARNHAM, …, pp. 244 à 248).

2424.

F. DUTACQ, Histoire politique de Lyon pendant la révolution de 1848, …, donne un récit détaillé des violences commises contre les providences dans la région lyonnaise en février 1848 ( p. 114 à 126).

2425.

D’après les Annales du Pensionnat (1836-1892), citées par F. MONTIBERT, Vie et rayonnement des Frères des Ecoles Chrétiennes …, p. 97-98.

2426.

A.D.R. 1M112 : rapport de l’adjoint de la commune de Caluire au commissaire du département du Rhône du 13 mai 1848.

2427.

H. PANSU, Claude-Joseph Bonnet, Soierie et société à Lyon et en Bugey au XIX e siècle, impr. des Beaux Arts, Lyon, 2003, p. 486 à 493 : l’auteur donne de nombreuses informations sur cette affaire du bris des “métiers” Bonnet et il évoque en particulier le voyage des Voraces à Jujurieux les 17 et 18 mai 1848, où ils ont pu constater que deux métiers seulement étaient en activité.

2428.

Le journal “La Voix du peuple”, des 14 et 15 avril 1848, affirme que “quelques personnes se sont aperçues que certains fabricants qui refusaient constamment de l’ouvrage à la population ouvrière, l’envoyaient secrètement, dans ces maisons”. Cette affirmation paraît exacte dans la mesure où de la soie a été trouvée dans les établissements dévastés et où les Sociétés Vaillant et Rivolier, Epitalon aîné et Vignat frères éprouvèrent le besoin de déclarer officiellement dès le 14 avril qu’elles n’avaient “donné … aucune soie à dévider et à ourdir à aucune communauté” (E. FOURNIAL, Le grand républicain Tristan Duché (1804-1865), Roanne, 1990, 323 p.[p. 123]).

2429.

Lettre de la supérieure de l’établissement du Pieux- Secours aux autorités municipales de Saint-Etienne le 1er mars 1848 et déposition de cette dernière le 2 mai 1848 à propos des préjudices subis par son établissement (A.R. Saint-Joseph de Lyon - S132)

2430.

E. FOURNIAL, …, p. 120.

2431.

Lettre du 30 mars 1848 du commissaire du gouvernement à Saint-Etienne au procureur général (A. N. BB 30 361)

2432.

Cet établissement comme le Pieux-Secours, accueillait les jeunes filles pauvres de la ville.

2433.

La communauté des dames de l’Instruction publique ou Sainte-Famille enseignait la lecture, l’écriture, la religion et le dévidage de la soie à des jeunes filles de six à douze ans (A. PAUZE, “Avril 1848 : le sac des couvents stéphanois”, Bulletin du vieux Saint-Etienne, 1987, n° 147 p. 66 et 148 p. 90).

2434.

Journaux et ouvrages divers relatent ces événements. Les comptes-rendus les plus clairs et les plus complets se trouvent dans : M. DUROUSSET, La vie ouvrière dans la région stéphanoise sous la monarchie de Juillet et la deuxième République, D.E.S., 1958, 280 p., pp. 214 à 222, dans E. FOURNIAL, Le grand républicain Tristan Duché (1804-1865)…, p. 120 à 123, et dans J. MERLEY, Saint-Etienne au milieu du XIX e siècle …, pp. 162-168. Ces deux derniers ouvrages donnent un point de vue complètement opposé concernant les responsables des violences et en particulier le rôle de Duché, conseiller municipal républicain. Si E. FOURNIAL affirme que Duché a tout fait pour calmer les émeutiers, J. MERLEY pense que ce dernier était de connivence avec eux.

2435.

Article du “Mercure Ségusien” du 14 avril 1848.

2436.

J. MERLEY, Saint-Etienne au milieu du XIX e siècle …, p. 169.

2437.

H. PANSU, Claude-Joseph Bonnet …, p. 483.

2438.

A.N. B.B 30 361

2439.

V. ROBERT, Les chemins de la manifestation …, pp. 83-85.

2440.

J. COMBY, “Thérèse Couderc, le Cénacle et la vie lyonnaise”, dans J.D. DURAND et R.LADOUS (dir.), Histoire religieuse. Histoire globale. Histoire ouverte…, p. 325.

2441.

E. FOURNIAL, Le grand républicain Tristan Duché (1804-1865), p. 124. Notons, par ailleurs, qu’à l’issu du sac de la Providence, les émeutiers ramenèrent un crucifix qu’ils avaient trouvé dans les appartements, aux cris de “Vive le Christ”. (Article de “La Voix du Peuple” des 14 et 15 avril 1848).

2442.

A.M. de Lyon, I 240, pièce 273.

On peut noter aussi qu’à Villefranche, les manifestants brûlèrent les métiers sur lesquels travaillaient les détenus des prisons, dans la nuit du 27 au 28 février 1848 et allèrent ensuite détruire les ateliers d’un filateur.(René LACOUR, La Révolution de 1848 dans le Beaujolais et la campagne lyonnaise, Lyon, 1955, 103 p., p. 37).

2443.

A.M. de Lyon, I 240, pièce 273.

2444.

Frédéric CHAUVAUD, Jean-Jacques YVOREL, “Les provinces face à février 1848. Echos et contre-échos (22février – 16 mars)”, in Jean-Luc MAYAUD (dir.), 1848, actes du colloque international du cent cinquantenaire, Créaphis, 2002, 580 p., p. 262-263.

2445.

F. DUTACQ, Histoire politique de Lyon pendant la révolution de 1848 …, pp. 108-109. F. Dutacq affirme que Mgr de Bonald abandonna sa résidence de Lyon pendant quatre jours sur les conseils des fonctionnaires.

2446.

Article du “Censeur” du 19 mars 1848.

2447.

Articles du “Courrier de Lyon” du 28 février 1848 et de la “Gazette de Lyon” du 5 mars 1848. A Saint-Etienne, au cours du sac du couvent de la Providence, un Christ, couché dans une niche, a été trouvé dans les appartements et emporté à la mairie aux cris de Vive le Christ ! (Article de la “Voix du Peuple” des 14 et 15 avril 1848)

2448.

A.A. de Lyon. Toutefois, certains journaux, comme celui de Berthault (“La République, organe des intérêts du peuple”, numéro du 12 mars 1848), trouvent son ralliement au nouveau régime, suspect.

2449.

J. GODART, Le journal d’un bourgeois de Lyon en 1848, P.U.F., 1924, 180 p. (p. 162). Toutefois, si le 18 mars 1848, le cardinal avait recommandé aux curés de campagne de célébrer la messe le 9 avril, avant le jour, pour faciliter la participation aux élections, le 13 mars, il avait demandé à la “Gazette de Lyon” d’insérer une protestation contre l’interdiction des communautés religieuses à Lyon (A.A. de Lyon)

2450.

Au Séminaire de l’Argentière, le supérieur fit même hisser le drapeau tricolore et des élèves écrivirent des petits poèmes pour glorifier les événements de février (R. LACOUR, La Révolution de 1848 dans le Beaujolais et la campagne lyonnaise …, p. 22 à 27)

2451.

Dans son rapport du 1er mars 1848 sur les violences contre les providences en février 1848, le procureur général de Lyon affirme que partout les personnes ont été respectées (A.N. BB 30 361).

2452.

Mgr de Bonald a pensé devoir déplacer le desservant. (Lettre du ministre de l’instruction publique et des cultes du 14 juin 1848 au ministre de la justice. A.N. BB 30 361).

2453.

André GUITTON, Pierre-Julien Eymard, apôtre le l’Eucharistie …, p. 85 et Martin BASSE, L’abbé Faivre (1809-1873) …, pp. 26-27.

2454.

Le comité de la Croix-Rousse recherchait des armes et des munitions de guerre (R. LACOUR, La Révolution de 1848 dans le Beaujolais et la campagne lyonnaise …,p. 29)