Chapitre 11. Des projets pour une plus grande justice sociale et une Eglise plus proche du monde ouvrier

La crise économique qui a sévi à partir du milieu des années 1840 amena les catholiques sociaux lyonnais à chercher des solutions au problème du chômage, non seulement pour les ouvriers, qui pouvaient s’adresser au bureau de placement de la Société de Saint-François-Xavier, mais aussi pour les jeunes femmes. A cet égard, nous aurons à nous demander quelles furent les réalisations de “l’Œuvre du travail de Marie” de l’abbé Cattet. De leur côté, Pauline Jaricot et Camille Rambaud conçurent des projets afin que le cadre de vie ou de travail des ouvriers deviennent plus propices à leur épanouissement. Quels furent ces projets ? Par ailleurs, nous aurons à nous pencher sur la collaboration entre Camille Rambaud et l’abbé Chevrier, qui ont voulu catéchiser les enfants pauvres de la Guillotière ; nous aurons aussi à évoquer la collaboration tentée entre l’abbé Chevrier et l’abbé Eymard en vue d’une œuvre de première communion. Nous terminerons en examinant l’apostolat d’Antoine Chevrier, qui fut une source d’interrogation et de renouveau pour l’Eglise de Lyon, avec la création d’une providence originale et avec la pratique d’un sacerdoce plus conforme à l’idéal évangélique.