II. De Camille Rambaud à Pauline Jaricot et à Pierre-Julien Eymard : un désir de favoriser le règne social du Christ

Pauline Jaricot et Camille Rambaud, dont les parents étaient soyeux, ont été tous les deux ébranlés par les tensions sociales et politiques qui ont affecté leur ville de Lyon. Pierre-Julien Eymard était, lui, originaire d’une petite ville de l’Isère, mais, venu dans la métropole des Gaules, en 1845, comme provincial des Maristes, il eut aussi l’occasion de suivre de près les événements de 1848 2632 . Tous trois ont partagé en commun le désir de mobiliser leur foi et leur piété en vue d’une réinsertion de Dieu dans une société qui se sécularisait.

Notes
2632.

Voir dans chapitre 10, la fin du paragraphe concernant les violences contre les providences en 1848.