2.4.4.2. L’empreinte digitale et la signature manuscrite : les usages sociaux de la signature

Deux manières de signer coexistent sur notre terrain : l’apposition de l’empreinte digitale et la signature manuscrite. Nous désignerons ces deux pratiques comme deux manières de signer, il faudra donc entendre ici le terme de « signature » dans son sens large de mode reconnu de validation d’un document.

Nous prendrons dans un premier temps une perspective historique sur ces deux « signes de l’identité ». Nous envisagerons ensuite les contextes d’usage, multiples, de la signature et de l’empreinte, en distinguant les cas où l’une de ces formes de signature s’impose, de ceux où une marge de choix existe. Puis nous évoquerons les problèmes linguistiques et méthodologiques d’une ethnographie de la signature sur notre terrain. Enfin, nous montrerons comment s’établit l’avantage à la signature manuscrite, dont le profit de distinction est évident, même si la question de la meilleure forme reste en débat.