7- Les attentes sociales :

Le nombre d’étudiants ne cesse de s’accroître d’une année à une autre et cette augmentation s’accompagne d’une implantation aux quatre coins du pays de différentes institutions universitaires. La scolarisation n’est plus limitée à une certaine catégorie sociale. Désormais, elle est accessible à tous. Cette ruée vers l’enseignement universitaire est articulée aussi à la recrudescence des exigences du milieu professionnel. Le marché du travail devient, en effet, de plus en plus sélectif et la société est en demande d’une élite. Réussite scolaire devient, dans la majorité des cas, synonyme de réussite sociale puisque le fait d’avoir des diplômes ouvre généralement d’innombrables perspectives professionnelles. Par ailleurs, si le diplôme ne garantit pas toujours l’accès à la vie professionnelle (il ne faudrait quand même pas gommer la réalité du chômage des diplômés), il demeure cependant absolument nécessaire.

Les données de base de l’enseignement supérieur tunisien, que nous présentons en aval, viennent corroborer nos dires quant à l’accroissement d’année en année du nombre des étudiants. En effet, l’effectif passe de 262.502 en 2002/2003 à 291.842 en 2003/2004. Dans cette affluence d’étudiants, nous remarquons que les filles tiennent une place de plus en plus importante et de plus en plus patente. Ce qui nous conforte dans l’idée que l’évolution du rapport à l’école est fortement liée à l’évolution de la société elle-même, de ses mœurs et des représentations que se font ses membres de l’enseignement.

Pourcentage des filles
Pourcentage des filles http://www.universites.tn/francais/donnees_de_base/p_etud.htm
Notes
5.

http://www.universites.tn/francais/donnees_de_base/p_etud.htm