1-4-Analyse superstructurelle des textes :

Nous allons nous contenter, dans un premier temps, de porter un regard descriptif et synthétisant qui orientera nos conclusions futures. Ce que nous remarquons, de prime abord, c’est que le nombre des paragraphes s’étend de trois à dix, selon les groupes. Les textes réunissant le même nombre de paragraphes n’affichent pas forcément le même nombre de mots.

Nous notons également que le G 2B qui bénéficie de la première place, présente un texte de trois paragraphes comme c’est le cas pour le G 4A qui, lui, se positionne à la dernière place du classement. Le texte de ce dernier affiche 707 mots comparativement au G 2B qui lui se contente de 220 mots. Nous avons aussi le G 5A qui présente un texte à 315 mots pour également trois paragraphes et qui tient la dixième place. Nous pourrions supposer, de ce fait, que c’est la répartition des mots au sein des paragraphes qui agit positivement ou négativement sur l’ensemble du texte et qui préfigure sa place dans le classement.

Une autre observation que nous pourrions faire concerne les G 2A, G 6B et G 8A, qui, avec leurs six paragraphes respectifs, affichent presque le même nombre de mots (respectivement 402, 417, 498) et nous notons une succession dans leur classement. Nous pourrions avancer l’idée que c’est l’adéquation du nombre des mots avec celui des paragraphes qui prépare le texte à une évaluation plus ou moins positive. Cette remarque se confirme en notant la douzième place qu’occupe le G 1B avec un texte à 186 mots mais s’infirme aussitôt en remarquant la présence du G 8B en quatorzième position alors que son texte contient 206 mots.

Une constatation supplémentaire vient rejeter notre première impression. En effet, le G 1A ou encore le G 5B sont respectivement en troisième et quatrième position avec des textes de 370 seulement pour 8 paragraphes et de 397 mots pour 10 paragraphes et ils talonnent en cela le G 6A qui est deuxième avec un texte de 377 mots et 4 paragraphes et devancent le G 7A dont le texte renferme 5 paragraphes et 334 mots. C’est alors que nos suppositions se heurtent à des observations concrètes qui ne laissent plus de doute quant à l’existence d’autres critères encore plus importants et convaincants qui entrent en considération dans l’évaluation des textes définitifs des étudiants.

Bien que les données présentées dans le tableau ci-dessus soient parfois les mêmes pour certains groupes, elles ne leur permettent pas de bénéficier des mêmes appréciations.

La superstructure tient une place importante dans l’élaboration d’un texte. L’organisation des paragraphes et la distribution qui s’y fait des phrases et des mots sont certes déterminantes dans l’évaluation des travaux scripturaux, mais elles restent moins probantes que d’autres critères d’analyse à savoir la macrostructure et plus encore la microstructure.

Notre description en amont a bien montré le fait que le nombre des mots et des paragraphes dans un texte n’explique pas ou ne justifie pas forcément l’emplacement de celui-ci dans le classement établi. Ce tableau affirme l’existence de similitudes et de divergences entre les différents groupes, présente des renseignements se rapportant à l’organisation textuelle, mais son manque d’exhaustivité nous pousse à approfondir notre recherche pour pouvoir trouver des réponses à nos interrogations.