Le texte de ce groupe est celui qui se rapproche le plus de la configuration de l’essai. La thèse et l’antithèse existent et sont même liées par une phrase de transition permettant le passage d’un point de vue à un autre. La seule ombre au tableau est le fait qu’il n’y ait pas d’espace marquant la fin de la thèse et le début de l’antithèse avec une mise en relief de la phrase de transition. Cela aurait permis, avant même sa lecture, une saisie visuelle plus aisée du texte et de sa structuration.
Le partage du texte en paragraphes est loin d’être une utilisation arbitraire. Au contraire, cette décomposition est porteuse de sens. Les étudiants devraient en user pour servir l’objectif textuel qu’ils aspirent à atteindre parce que la plus petite unité textuelle joue un rôle dans le tout textuel.
De surcroît, ce que nous pouvons remarquer c’est que les connecteurs occupent une place importante dans un texte. Ils permettent d’établir des relations « sémantiques, logiques ou encore chronologiques » entre les différents éléments formant le texte. Une bonne utilisation des connecteurs et à un moment précis du discours témoigne aussi d’une bonne organisation de celui-ci. Sur le plan formel, une mauvaise utilisation des connecteurs influe négativement sur la structuration du produit écrit et par voie de conséquence, peut gêner la cohésion du texte. A travers les différents textes étudiés, nous décelons l’importance des articulateurs logiques qui, souvent et parfois en l’absence de mise en page soignée, permettent – autant que faire se peut – de saisir l’organisation globale des textes et de comprendre les liaisons à établir entre les parties 19 .
Les deux niveaux précédemment traités, à savoir le niveau microstructurel et le niveau superstructurel des textes, sont mobilisés afin d’atteindre une finalité déterminée. Le texte est, de ce fait, construit autour d’une optique thématique que les scripteurs définissent dès le début de leur travail rédactionnel.
on vous renvoie aux textes concernés qui sont intégrés en annexe