A/ « L’exclusion « : entre dénonciation et « labellisation » d’une situation sociale jugée scandaleuse

Nous allons tenter d’analyser les discours des acteurs politiques et des leaders des groupes de cause sur la thématique de l’exclusion. De manière générale, les groupes de cause, et même les responsables politiques, présentent l’exclusion comme un phénomène « insupportable » et « inadmissible ». Tous déclarent faire « la guerre » à ce phénomène qui dégrade l’être humain. Toutefois, ils n’utilisent pas les mêmes termes et ne donnent pas le même sens, au mot « exclusion «. L’orientation discursive varie selon qu’il s’agit d’organisations radicales ou d’organisations caritatives du collectif Alerte.

Le cri de « révolte » des groupes de cause du champ « exclusion « se mesure aux termes qu’ils choisissent pour exprimer leur amertume : « Pacte contre la pauvreté et l’exclusion » 659 , « pauvres » 660 , « chômeurs » 661 , « sans droit » 662 , « Pacte contre l’exclusion », « Alerte » 663 , « associations de solidarité « 664 , « précarisation et exclusion » 665 , « sans logis » 666 et « mal logés » 667 , le respect des droits fondamentaux. Ces termes désignent à la fois l’objet de la campagne : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ; les personnes sujettes de cette campagne : les pauvres et les sans logis ; les acteurs de ces initiatives : les trente groupes de cause ; le symbole de leur unité :  Alerte. Mais que faut-il entendre par « Alerte » ? Quelle est la portée de ce terme ?

Pour les organisations membres du collectif Alerte, en particulier ATD Quart-Monde, l’exclusion se présente comme une forme d’injustice sociale en ce sens que certains individus notamment les « exclus » sont privés de droits fondamentaux 668 . Le principe selon lequel l’exclusion sociale est une atteinte à la justice sociale semble être partagé par les groupes dits radicaux. Toutefois, le sens que ces derniers donnent à cette injustice sociale n’est pas la même que les organisations réformistes. En effet, ces dernières pensent par exemple que l’exclusion sociale est une injustice sociale parce qu’elle est la conséquence directe des choix économiques 669 . Les groupes de défense de la cause réformistes voient en l’exclusion une « constante progression des inégalitésfinancières et sociales » 670 .

Les groupes de défense de la cause des plus démunis 671 qui se réunissent au sein de la Commission Lutte contre les exclusions et la pauvreté devenue collectif Alerte tiennent un discours moins virulent et plus consensuel vis-à-vis des pouvoirs publics. Ce collectif utilise des termes qui sont exempts de toute agressivité à l’égard des pouvoirs publics. Le « consensualisme » qui caractérise les discours, les analyses et les critiques des groupes de cause du collectif Alerte correspond parfaitement à la philosophie d’action qui guide l’action publique de cette catégorie d’organisations de lutte contre les exclusions. Celles-ci souhaitent toujours donner aux pouvoirs publics, malgré leurs dissonances, l’image d’interlocuteurs « responsables », « sérieux » et méritant la considération de la part de l’Etat.

Généralement, les organisations caritatives 672 refusent de critiquer ou même de prendre position contre les choix économiques et politiques des pouvoirs publics qui sont à l’origine des exclusions 673 . Elles orientent leurs actions sociales uniquement sur les effets des politiques et économiques des gouvernements et non sur les décisions politiques et économiques qui génèrent l’exclusion même 674 . Ces dernières entretiennent avec l’Etat des rapports de collaboration et réfutent toute stratégie de confrontation avec les pouvoirs publics. Cette attitude essentiellement conciliante des groupes de cause réformistes contraste avec celle des mouvements de chômeurs et de défense de la cause du droit au logement.

Les groupes de cause du collectif Alerte mettent ainsi à profit l’obtention du label Grande cause nationale pour mener une campagne de sensibilisation de l’opinion publique sur ce qu’est l’exclusion. Lors de la campagne Alerte, les groupes de cause labellisés présentent « l’exclusion » comme une situation scandaleuse, voire même inadmissible. Pour lutter contre cette situation scandaleuse, le collectif Alerte  suggère de réconcilier tous les citoyens autour des valeurs de solidarité, de justice et de respect des Droits de l’homme 675 . Pour les groupes labellisés, les citoyens ne doivent plus réagir sur la base de l’émotion, mais plutôt sur le fondement de la justice sociale. Seule, cette approche peut, selon eux, permettre de mener une lutte efficace et efficiente à long terme contre le phénomène d’exclusion. Le positionnement de ces groupes de cause est d’abord une démarche qui vise à interpeller tous les acteurs étatiques, de la société civile et les citoyens sur les effets néfastes du phénomène d’exclusion.

Pour ces groupes de cause, « l’exclusion » apparaît comme une violation flagrante des valeurs de la République et tend à porter atteinte à la démocratie 676 . Ce mal social est constitutif d’une atteinte à la dignité humaine d’où le sentiment de « révolte » qui sous-tend l’action des responsables de groupes de cause. Il suffit, pour s’en rendre compte, de prendre connaissance des slogans que les groupes de cause publient pour alerter l’opinion publique sur le phénomène d’exclusion : « Une société qui exclut 5 millions de pauvres sacrifie ses valeurs les plus sûres (…). Combien de temps peut tenir un pays avec 5 millions de pauvres ? » 677 .Cette interrogation sonne comme un véritable cri de détresse : «  5 millions de pauvres… 200 000 personnes sans logis …. Combien de millions d’exclus demain ? La côte d’alerte est atteinte » 678 .

Les groupes de défense de la cause des plus démunis qui ont bénéficié du label Grande cause nationale ont produit des images de « scandale », des images chocs, des chiffres « révoltants » pour dénoncer la gravité de ce « mal social » : « Les pauvres et les exclus, plus que d’être secourus, demandent à être considérés comme citoyens à part entière. En tant qu’acteurs de la société, ils sont dignes d’exercer les droits que la République reconnaît à tous »  679 . Les organisations de défense de la cause des plus démunis insistent sur des images chocs et des représentations désastreuses pour dénoncer l’exclusion. Pour elles, l’exclusion scinde la société en deux, car, affirment-elles, « depuis une quinzaine d’années, la société prend la forme d’un sablier. En haut, les catégories sociales privilégiés, en bas, et toujours plus nombreuses, les personnes au rebut » 680

Pour mettre en relief le caractère scandaleux de l’exclusion, le collectif Alerte évoque l’urgence qu’il y a à mobiliser tous les acteurs étatiques, décentralisés et la société civile contre ce phénomène. Plusieurs éléments indiquent l’usage du registre de l’urgence : d’abord le déterminatif Alerte, c’est-à-dire le nom choisi par le collectif des organisations labellisées Grande cause nationale, ensuite la phrase d’interpellation : « Combien de temps peut tenir un pays avec 5 millions de pauvres ? ». Cette question est adressée directement aux décideurs politiques. Elle est « directe », « révélatrice » de la « colère » des groupes de cause. Elle exprime, de notre point de vue, une sorte de désolation qu’inspire les situations « d’exclus » face au fléau. Mais dans tous les cas, cette question traduit la « révolte » des groupes de cause face à ce qui paraît être une situation inhumaine.

En mettant en exergue le chiffre « 5 millions de pauvres », les membres du collectif Alerte cherchent à mobiliser et à recueillir le soutien de l’opinion publique. C’est un acte qui vise à montrer l’ampleur du « désastre ». Les groupes de défense de la cause des plus démunis cherchent visiblement à provoquer le choc et à susciter l’adhésion du plus grand nombre à la cause qu’elles défendent. Les pouvoirs publics sont sommés de mobiliser les moyens financiers suffisants afin d’éradiquer ce « mal social ». Cette démarche a pour objet de faire pression sur les décideurs politiques afin que ces derniers agissent rapidement. L’évocation de ces chiffres traduit la volonté des groupes de cause d’alerter l’opinion publique et donc de mobiliser les citoyens « inclus » dans ce combat.

Le slogan « Exigeons tous un pacte contre l’exclusion » du collectif Alerte  revêt, de notre point de vue, une claire dimension politique. Il invite tous les groupes de cause à se mobiliser en vue de convaincre les acteurs étatiques et publics et même ceux de la société civile à s’impliquer davantage dans la tentative de résolution du problème « exclusion ». La présentation de « l’exclusion » en tant que scandale social est une démarche de prise de conscience de la gravité de l’exclusion. C’est un acte qui vise à renforcer la collaboration entre groupes de cause et pouvoirs publics dans le cadre de la définition et de la mise en œuvre des politiques de lutte contre les exclusions.

Selon les organisations bénéficiaires du label Grande cause nationale, l’exclusion sociale révèle l’existence d’un clivage sociétal entre les « inclus » et les « exclus », ces»  chômeurs de longue durée dont le nombre continue à augmenter malgré la reprise économique, [ces] allocataire du RMI, dont l’objectif d’insertion paraît le plus souvent passé au second plan, [ces] exclus du logement dont l’opinion ne se préoccupe vraiment que lorsque le thermomètre descend au-dessus de zéro et qui sont toujours plus nombreux à hanter nos rues et nos moyens de transport collectifs ». La représentation qu’établit le directeur général de l’Uniopss et coordonnateur du collectif Alerte, Hugues Feltesse, permet de comprendre et de justifier pourquoi les groupes labellisés Grande cause nationale décident de dénommer leur collectif Alerte 681 , terme qui vise à mettre en garde l’opinion publique contre les dangers du phénomène d’exclusion sur la couche sociale la plus fragile.

Ici le verbe Alerter  a aussi le sens de prévenir, d’avertir la société et ses acteurs sur les risques qu’elle encourt à ne pas s’intéresser aux problèmes de pauvreté. Les messages ont quasiment toujours recourt au nombre de pauvres et de personnes sans logis. L’utilisation de ces chiffres vise à informer l’opinion publique sur la gravité du phénomène d’exclusion, c’est-à-dire à dénoncer le nombre particulièrement élevé de personnes touchées par la pauvreté.

La campagne médiatique Alerte a permis aux organisations labellisées Grande cause nationale de dégager et de livrer au public la dimension scandaleuse qu’inspirent les exclusions. Les slogans, les messages aussi bien radio-diffusées que télévisées, les graphiques, les chartes et les plaquettes largement diffusés renforcent ce sentiment de frustration vis-à-vis des « exclus ». L’exclusion représente aux yeux de ces acteurs sociaux une véritable « anomalie » tant en termes de respect des valeurs républicaines que d’atteinte aux principes démocratiques.

Mais, contrairement aux organisations de défense des chômeurs, des sans logis et des mal logés dont la revendication sociale touche exclusivement aux questions de logement et du chômage, celles du collectif Alerte s’intéressent aussi bien au contenu qu’aux dispositifs d’orientation générale de la loi. Elles souhaitent ardemment l’inscription en préambule de la loi des fondements juridiques et philosophiques de la lutte contre les exclusions. Ces groupes de défense de la cause des plus démunis rejoignent sur ce point, une demande maintes fois exprimée par le groupe de défense de la cause des plus démunis ATD Quart-Monde.

Les groupes de cause, membres du groupe Alerte, considèrent donc que la lutte contre la pauvreté et l'exclusion doit être érigée au rang de « priorité nationale » 682 . Cette déclaration indique à elle seule l’ambition qui anime les décideurs politiques et les groupes de défense de la cause des plus démunis à mobiliser tous les outils et moyens nécessaires de manière à traiter de manière globale et durable la question de l’exclusion. Ce souhait traduit, en outre, la volonté des groupes de cause de ne pas souscrire à la logique dominante jusqu’alors, autrement dit celle de «l’addition de mesures sociales et ponctuelles » 683 .

Les groupes de défense de la cause dits « radicaux » véhiculent un discours empreint d’une certaines « dose » de violence parce qu’il est débarrassé de « toute diplomatie ». C’est un discours qui se caractérise par une absence de langue de bois. Le répertoire discursif de ces organisations laisse une place importante à des termes directs et assez violents. La publication du projet de loi relatif à la cohésion sociale en septembre 1996 a en effet suscité une réaction hostile de la part des organisations « radicales » qui qualifient ce projet de loi « démagogique » 684 Les termes « pauvre » 685 , « régression sociale pour des millions de personnes » 686 , « mesures inacceptables » 687 sont également employés pour qualifier le projet de loi relatif au Renforcement de la cohésion sociale.

En définitive, pour les groupes de défense de la cause des plus démunis,l’exclusion est conçue comme une situation scandaleuse, révoltante et inadmissible, d’où, semble-t-il, le slogan « cri de « révolte » d’AC ! : «  Un emploi, c’est un droit, Un revenu, c’est un dû ! » 688 . Pour le groupe de cause Agir ensemble contre le chômage, tout être humain a droit à un emploi et à des moyens pour vivre convenablement. Le slogan d’AC ! conforte alors celui du groupe de cause ATD Quart-monde qui énonce que « là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré » 689 . Ainsi l’exclusion apparaît comme une violation des droits de l’homme pour ATD Quart-Monde. Si certains groupes de cause mettent l’accent sur l’union des forces et sur la solidarité envers les plus démunis, d’autres groupes de cause comme la Fnarsindique agir « pour l’insertion » 690 . On « lutte contre toutes les maladies. Même l’injustice » 691 revendique même Médecins du Monde. Tous ces slogans en faveur de la cause des plus démunis révèlent bien que les groupes de cause revendiquent une expertise certaine sur les exclusions.

Notes
659.

Le Monde,« les problèmes d’exclusion ne peuvent être réglés sans une participation active de la société civile », 3 mai 1995, p. 12.

660.

Archives DAL : « Loi de cohésion sociale : il faut agir vite », 24 mars 1997.

661.

Ibid.

662.

Ibid.

663.

Document : Pour la participation de tous : « Pacte contre la pauvreté et l’exclusion : une priorité nationale ».

664.

Les Echos, « Trente associations exigent un pacte contre la pauvreté », 14 mars 1995, p. 4.

665.

Archives Médecins du Monde : « A l’attention de tous les rédacteurs en chef concernés par le projet de loi cadre contre l’exclusion », Paris, 28 février 1996.

666.

Ibid.

667.

Ibid.

668.

Archives ATD Quart-Monde : pour ATD Quart-Monde, la loi contre les exclusions sociales est un contrat social fondé sur la justice sociale, car elle est la manifestation de la volonté « de ceux qui ont des sécurités et ceux qui n’en n’ont pas en vue d’établir une justice pour tous ». Communiqué diffusé par ATD Quart-Monde à Pierrelaye, le 11 décembre 1995.

669.

Archives Médecins du Monde : le collectif Contre la précarisation et les exclusions publie un communiqué intitulé « Pas d'exclusion au sommet social « à travers lequel, les membres de ce regroupement affirment que la France connaît une crise sociale d'importance due à la montée du chômage, à la pauvreté qui frappe un nombre considérable de Français, du fait du nombre de plus en plus croissant d'exclus : « Il faut [affirment-ils] reformer la politique économique en vigueur car seule cette démarche peut entraîner une nouvelle dynamique économique et permettre ainsi aux exclus de retrouver un emploi, un logement, d'exercer librement leurs droits de citoyens et d'avoir accès aux soins ».Communiqué publié par dix sept organisations « radicales » réunies par Médecins du Monde. Ce communiqué est adressé aux pouvoirs publics.

670.

Archives Médecins du Monde : réunion du collectif Contre la précarisation et les exclusions, Paris, 14 mars 1997.

671.

Pour apprécier le registre discursif des organisations de lutte contre les exclusions, nous avons analysé les discours et les communiqués de presse diffusés par ces groupes de cause.

672.

Ces organisations caritatives sont basées sur du bénévolat. Elles n’ont pas la culture de l’analyse et de l’intervention sur les textes de loi. Leur seule préoccupation est de faire de la générosité, c’est-à-dire de venir en aide aux pauvres et aux nécessiteux.

673.

Le secours populaire français en est un exemple probant. En effet, lors du cinquantième anniversaire de cette organisation, son président, Julien Lauprêtre avait affirmé que le Secours populaire français «  agit sur les conséquences et non sur les causes ». Michel Castaing, « Le Secours populaire concentre son action sur l’hexagone », Le Monde, 24-25 décembre 1995, p. 7.

674.

Le Secours populaire s’est prononcé clairement contre la critique des choix des décideurs politiques. C’est une organisation de solidarité et non de prise de position des choix économiques et politiques. Source : Michel Castaing, « Le Secours populaire concentre son action sur l’hexagone », Le Monde, 24-25 décembre 1995, p. 7.

675.

Archives Uniopss, document Alerte : « Lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale » Grande Cause Nationale 1994, Paris, 18 juillet 1994. p. 2.

676.

Ibid. p. 2.

677.

Tel est le slogan que l’on retrouvait dans les abri-bus par exemple.

678.

Cette annonce était faite sous forme de spot radios et télévision d’une durée d’une demi-minute.

679.

Slogan de la campagne du collectif Alerte.

680.

Les Echos, « Trente associations exigent un pacte contre la pauvreté », 14 mars 1995, p. 4.

681.

Archives Fédération entraide protestante : allocution prononcée par Hugues Feltesse, directeur général de l’Uniopss devant les candidats à la présidence de la République de 1995, Paris, mars 1995.

682.

Les Echos, « Trente associations exigent un pacte contre la pauvreté », 14 mars 1995, F.R, p. 4.

683.

Ibid. p. 4.

684.

Communiqué de presse publié par AC !, APEIS, CDSL, DAL, Droits Devant ! !, GISTI, Syndicat de la Magistrature .... et adressé à Médecins du Monde le 7 mars 1997. Ce communiqué vise à inviter les associations et autres syndicats à une réunion en vue d'exiger ce qu'ils appellent : un véritable plan de lutte contre les inégalités, le chômage, la précarité et les exclusions.

685.

Archives Médecins du Monde. Ces organisations « radicales » qualifient ce projet de loi de « pauvre » tant dans son contenu qu’à travers les moyens financiers mobilisés par les pouvoirs publics. C'est la raison pour laquelle, elles la qualifient de « pauvre Loi pour pauvres «. Assurément, le jugement qu'elles portent sur ce projet de loi dit de « Renforcement de la cohésion sociale « exprime le radicalisme de ces mouvements. Communiqué de presse publié par AC !, APEIS, CDSL, DAL, Droits Devant ! !, GISTI, Syndicat de la Magistrature .... et adressé à Médecins du Monde, Paris, 7 mars 1997.

686.

Ibid

687.

Archives Médecins du Monde : réunion du collectif Contre la précarisation et les exclusionstenue le 14 mars 1997.

688.

Le slogan du groupe de cause Agir ensemble contre le chômage place le chômage comme le principal facteur de l’exclusion sociale et considère le chômage comme la principale source de l’exclusion sociale. Source : http://www.ac.eu.org

689.

Source : http://www.atd-quartmonde.org/accueil-fr.

690.

Source : http://www.fnars.org/

691.

Source : http://www.medecinsdumonde.ca