La complexité : un élément endogène de l’obstacle épistémologique

Une telle analyse resterait dans le cabinet du chercheur et dans l’atmosphère plus ou moins feutrée des séminaires si elle n’avait pas ou peu de résonances sur le terrain. En fait il n’en est rien car elle est sans aucun doute l’un des éléments constitutifs des obstacles épistémologiques.

Survolons rapidement les classifications les plus courantes concernant les apprentissages :

une première approche vise à distinguer l’objet d’apprentissage du processus

une autre taxinomie sépare les apprentissages par action de ceux par instruction

enfin on pourra distinguer les apprentissages subsymboliques des apprentissages symboliques

Sans que les catégories précédentes soient forcément exclusives les unes des autres on en retirera que l’apprentissage d’une tâche complexe demande du temps, que son contrôle est difficile ou en tout cas plus difficile, que le processus est moins « déterministe » que dans le cas d’apprentissages non complexes et enfin que la réponse de la part de l’enseignant est plus délicate.