Un usage bien répandu

Qui n’a vu dans ces grandes surfaces consacrées à l’ameublement de la maison ces machines sensées démontrer la solidité des sièges ou celle des portes de meubles ouvertes et fermées sans relâche par un dispositif mécanique ?

On imagine moins bien faire les fameux « crash tests » sur un trop grand nombre d’automobiles, et on admet avec un soulagement teinté d’inquiétude, malgré tout, que les simulations touchant de près ou de loin le nucléaire doivent suffire pour travailler sur ce domaine.

En fait la simulation concerne actuellement un nombre sans cesse croissant d’activités industrielles : l’automobile, la conception assistée, l’industrie aéronautique, l’industrie nucléaire, les industries chimiques et pharmaceutiques, les prévisions météorologiques, l’industrie de l’espace, la micro électronique, etc.

Cette prolifération vient de deux raisons principales :

d’une part la puissance de calcul présente dans des ordinateurs de faibles coûts

d’autre part une importance sans cesse accrue et une efficacité de plus en plus réelle des modèles théoriques concernant les divers domaines de la production et de l’exploitation.

De quoi parle-t-on ? On peut dire que l’on fait une simulation lorsqu’on expérimente non pas sur l’objet réel mais sur un modèle.