La simulation outil d’appropriation de concepts statistiques

La simulation : faire apparaître des invariants dans la variabilité : nous avons débattu de l’utilité et de l’utilisation de la simulation dans diverses situations rencontrées dans l’enseignement de la statistique entre autres concernant les intervalles de confiance (Oriol et Régnier 2003a) et le coefficient de corrélation (Oriol et Régnier 2003b).

C’est sans doute un des points spécifiques de l’enseignement de la statistique obligé de développer un enseignement s’appuyant sur les mathématiques mais hétérodoxe par rapport aux outils traditionnels construits dans l’exclusion entre le vrai et le faux. Le propre du raisonnement scientifique est que des mêmes conditions vont produire des effets identiques. En statistique il n’en est rien et c’est cela sans doute une des difficultés que rencontrent les étudiants.

La simulation permet de distinguer les invariants dans la variabilité.

Notons d’ailleurs que dans notre contexte de l’analyse statistique implicative la pensée développée est « doublement » hétérodoxe : d’une part comme toute pensée statistique et d’autre part comme s’intéressant à des énoncés a =>b « partiellement » vrais.